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Le mode de vie est le plus gros facteur de risque pour le cancer du sein

Un traitement hormonal à la ménopause, trop d’alcool, l’obésité, une grossesse tardive, une absence de grossesse ou une puberté précoce sont autant de facteurs liés au mode de vie qui augmentent les risques de développer un cancer du sein.
 
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet mentionne que les gènes ne sont responsables que d’une petite proportion des cancers du sein et que le mode de vie aurait une plus grande influence.
 
La recherche effectuée sur 7 160 femmes ayant un cancer du sein et 10 196 femmes en bonne santé à l’Université d’Oxford, aux États-Unis, ne tenait pas compte toutefois de deux gènes connus, le BRCA 1 et le BRCA 2, qui sont des porteurs de haut risque de cancer.
 
L’étude visait à savoir si les différents facteurs liés au mode de vie interféraient avec des variations génétiques dans le développement de la maladie.
 
« Les gènes n’entrent en compte que dans une petite proportion des cancers du sein et pour la plupart des femmes, les principaux facteurs de risque restent ceux liés au mode de vie (âge de la maternité, de la puberté, traitements hormonaux prolongés à la ménopause, obésité, alcool). La bonne nouvelle est que certains d’entre eux sont modifiables, et en modifiant leurs comportements, les femmes peuvent modifier leur risque », confie la Dre Jane Green, coauteure de la recherche.
 
« Malheureusement, les gènes étudiés n’apportent aucune nouvelle indication. De nouvelles approches sont nécessaires », ajoute le Canadien Steven Narod.
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Augmentation du nombre de césariennes : les autorités rappellent les risques

Avec un nombre croissant de césariennes pratiquées, l’Institut de recherche en santé du Canada (IRSC) mentionne que les obstétriciens prennent peut-être trop à la légère les risques liés à cette option de naissance.
 
Parmi les risques encourus, on note une infection ou une embolie. Bien qu’assez fréquents, ces problèmes sont souvent sans réel danger, mais dans certains cas, des problèmes plus graves peuvent survenir.
 
De plus, les femmes qui ont accouché par césarienne demeurent plus longtemps à l’hôpital, environ quatre jours, et l’allaitement est plus difficile pour elles au début.
 
Il est vrai qu’après avoir donné naissance une fois par césarienne, les médecins préfèrent utiliser de nouveau cette méthode pour les accouchements suivants, car ils craignent une rupture de l’utérus.
 
Selon le Dr Michael Kramer de l’IRSC, les médecins ne prennent pas en considération tous les risques associés à une césarienne avant de choisir cette option. Ils préfèrent ces risques plutôt que ceux liés à l’accouchement naturel lorsqu’il y a des dangers pour le bébé, que l’accouchement se fait long et que la future mère est épuisée. Les couples choisissent aussi parfois cette option pour déterminer la date exacte de l’accouchement.
 
Aucune donnée ne mentionne jusqu’à présent que le taux de mortalité infantile a diminué avec l’augmentation du nombre de césariennes. Ces dernières ont doublé dans les dix dernières années.
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Le milieu de travail augmente les risques de cancer du sein

Certaines femmes seraient plus à risque de développer un cancer du sein en raison de leur milieu de travail, rapporte le journal Occupation and Environmental Medicine.
 
Bien que les chercheurs de l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal admettent que leurs résultats ne sont pas encore totalement au point, il n’en reste pas moins qu’ils sont cohérents avec certains faits.
 
Les femmes de moins de 36 ans exposées à certains produits chimiques dans leur milieu de travail ont plus de chance de souffrir de la maladie. Les plus vulnérables sont celles en contact avec des fibres synthétiques et des produits pétroliers.
 
Ces produits multiplient par trois les risques de cancer du sein après la ménopause, selon la Dre France Labrèche qui a dirigé cette étude.
 
Les risques touchent surtout les femmes exposées avant 36 ans, car à ce moment, les cellules des tissus mammaires sont plus actives et sensibles aux produits chimiques nocifs.
 
Ces résultats ont été obtenus après avoir consulté les dossiers médicaux de 1 169 patientes âgées de 50 à 75 ans ayant le cancer du sein.
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Des radiographies sans risque

TopSanté nous apprend qu’un nouveau système d’imagerie, le EOS, offre la possibilité de réaliser des radiographies du corps humain en entier en seulement quelques secondes et surtout, sans risque de radiations.
 
Neuf établissements en France possèdent déjà l’EOS.
 
Autre avantage à ne pas négliger, les diagnostics médicaux pourront être encore plus précis, car la qualité des images est impressionnante. Contrairement aux radiographies traditionnelles ou encore aux scanneurs, il ne faut que 20 secondes pour que le système photographie votre corps en entier, en trois dimensions. De plus, vous restez debout.
 
Les radiations, qui présentent un risque de cancers à long terme, sont 10 fois plus faibles sur l’EOS qu’avec la radiologie conventionnelle et 1000 fois moins fortes que celles émises par les scanneurs.
 
Les organes des enfants étant plus sensibles aux radiations des appareils, ces nouveaux EOS seront donc particulièrement bénéfiques pour eux.
 
De plus, comme l’examen ne dure que 20 secondes, il serait possible d’en faire plus à l’avenir afin d’éliminer les listes d’attente.
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La fécondation in vitro plus risquée

Selon une étude danoise publiée dans la revue de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie, les femmes ayant recours à la fécondation in vitro auraient quatre fois plus de risques de donner naissance à un bébé mort-né.
 
L’étude effectuée à l’Université Aarhus au Danemark a analysé 20 166 bébés nés entre 1989 et 2006.
 
82 % avaient été conçus en l’espace d’un an, donc les couples étaient fertiles et 10 % avaient demandé plus d’un an de tentatives, pour des couples dits sous-fertiles. 4 % étaient le résultat de la fécondation in vitro et 4 % de d’autres traitements de fertilité.
 
Après avoir tenu compte des facteurs comme l’âge de la mère, le tabac, l’alcool et le café, on conclut que la fécondation in vitro présente 4 fois plus de risques de bébés mort-nés.
 
Toutefois, une étude suédoise conteste ces résultats, affirmant n’avoir trouvé aucun lien après avoir étudié 31 850 bébés.
 
On veut rassurer les gens en disant que  le risque de bébé mort-né après une fécondation in vitro est toutefois minime.