Un traitement hormonal à la ménopause, trop d’alcool, l’obésité, une grossesse tardive, une absence de grossesse ou une puberté précoce sont autant de facteurs liés au mode de vie qui augmentent les risques de développer un cancer du sein.
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet mentionne que les gènes ne sont responsables que d’une petite proportion des cancers du sein et que le mode de vie aurait une plus grande influence.
La recherche effectuée sur 7 160 femmes ayant un cancer du sein et 10 196 femmes en bonne santé à l’Université d’Oxford, aux États-Unis, ne tenait pas compte toutefois de deux gènes connus, le BRCA 1 et le BRCA 2, qui sont des porteurs de haut risque de cancer.
L’étude visait à savoir si les différents facteurs liés au mode de vie interféraient avec des variations génétiques dans le développement de la maladie.
« Les gènes n’entrent en compte que dans une petite proportion des cancers du sein et pour la plupart des femmes, les principaux facteurs de risque restent ceux liés au mode de vie (âge de la maternité, de la puberté, traitements hormonaux prolongés à la ménopause, obésité, alcool). La bonne nouvelle est que certains d’entre eux sont modifiables, et en modifiant leurs comportements, les femmes peuvent modifier leur risque », confie la Dre Jane Green, coauteure de la recherche.
« Malheureusement, les gènes étudiés n’apportent aucune nouvelle indication. De nouvelles approches sont nécessaires », ajoute le Canadien Steven Narod.