Cette avancée est attribuable à Jianjun Cheng et ses collègues, rapporte Medical Xpress. Les résultats de leur étude sur cette « bombe intelligente » ont été dévoilés dans la revue scientifique EBioMedicine.
Selon Cheng, cette nouvelle approche pourrait éventuellement sauver la vie des enfants qui ont une rechute après un traitement de chimiothérapie initial et qui sont face à un taux de survie de moins de 20 %.
« Nous savions qu’il serait possible de tuer les cellules de la leucémie résistantes à la chimiothérapie si nous arrivions à déterminer ce qui les rendait si résistantes », a confié Uckun, l’un des professeurs de la recherche.
En fait, c’est un gène défectueux produisant la protéine CD22 qui cause la prolifération des cellules cancéreuses résistantes. Celles-ci peuvent contrecarrer tous les traitements, y compris la transplantation de moelle osseuse.
Les équipes de Cheng et Uckun ont combiné leurs connaissances pour mettre au point du matériel génétique synthétique nommé le RNAi. Celui-ci a la capacité de désactiver le gène défectueux, une avenue très prometteuse.