Ce mercredi, Céline Dion a perdu le procès qui l’opposait à son ancienne agence ICM Partners et son ancien agent, Rob Prinz., selon ce qu’a rapporté Deadline. Le commissaire du travail de l’État de la Californie a en effet conclu que la chanteuse devait verser les redevances de 2019 que l’entreprise et l’agent demandaient à la suite de la rupture du contrat entre eux et Céline Dion en 2018.
Ses redevances étaient en lien avec le contrat de 2017 que la diva québécoise avait signé pour des tournées et des spectacles d’une valeur de 500 millions $ US qu’elle allait donner de 2017 à 2026. Le montant qui doit être versé par la chanteuse reste cependant inconnu.
Deux jours suivant l’annonce du verdict, Céline Dion et son avocate Me Zia Modabber ont finalement émis une déclaration, elle aussi rapportée par Deadline.
« J’ai versé des millions de dollars à M. Prinz au fil des années. Et quand tout cela a commencé, mon équipe a offert de verser une offre extrêmement généreuse à lui, ainsi qu’à ICM, de plusieurs millions de dollars pour les années à venir, même si nos anciens accords étaient terminés et que nous n’en avions pas fait de nouveau. Je ne dis pas que M. Prinz n’a rien fait, mais il ne mérite pas tout le crédit qu’il prend pour ma carrière. M. Prinz n’a jamais demandé à être payé pendant 10 ans pour quelques mois de travail, et je ne me suis jamais engagée à le faire », peut-on d’abord lire dans le communiqué.
« Quand René était en vie, il s’occupait de toutes mes affaires et était toujours très juste envers les gens avec qui nous travaillions. Et c’est l’une des choses qu’il m’a transmises. Parce que René n’était pas là pour me défendre lors de l’audience, je sens que M. Prinz et ICM en ont profité pour faire des demandes abusives d’argent et pour révéler des informations confidentielles sur mon entente avec AEG. Je me sens trahie », conclut finalement Céline Dion.
La chanteuse ne compte toutefois pas en rester là et fera appel de la décision, selon ce qu’a laissé entendre son avocate.