L’automne de Robby Johnson est on ne peut plus occupé. Entre la sortie de son premier album en français, Jusqu’au bout, et celle de son autobiographie, De la Beauce à Nashville, tous les rêves sont permis, disons qu’il ne doit pas s’ennuyer.
Si son livre concerne d’abord son parcours hors du commun, il aborde aussi un sujet jusque-là resté secret pour l’auteur-compositeur-interprète.
Son père, avec qui il n’a plus de liens, a été condamné à quatre ans de prison en 1992 pour avoir utilisé une mineure comme esclave sexuelle pendant huit ans. En entrevue avec Le Journal de Montréal, Sylvain Robitaille (de son vrai nom) explique pourquoi il n’avait encore jamais mentionné publiquement cet aspect de sa vie : « J’avais peur que les gens se disent que je suis peut-être pareil comme lui. Mais en même temps, je ne veux pas lui laisser ce pouvoir sur moi et je n’ai rien à me reprocher. »
C’est ce drame qui fait qu’il n’a plus de contact avec deux de ses trois frères, qui ont choisi de continuer de parler avec leur géniteur. Par contre, le chanteur continue de discuter avec la victime de son père, qui encore aujourd’hui souffre des horreurs qu’elle a vécues.
Pour en savoir plus, il faudra cependant vous procurer le livre…