Le président américain s’était servi des pièces Rockin’ in the Free World et Devil’s Sidewalk lors de rassemblements républicains.
Le rockeur de 74 ans s’est opposé en demandant à la cour d’interdire à cette pratique.
«En bonne conscience, il ne peut permettre l’utilisation de sa musique, afin qu’elle serve de chansons thèmes pour diviser et promouvoir une campagne américaine qui promeut ignorance et haine», explique la requête des avocats du chanteur au tribunal.
Neil Young demande à la cour un dédommagement et une injonction afin d’empêcher Donald Trump de faire usage de ses chansons dans d’autres futurs rassemblements électoraux.
Le mois dernier à Mount Rushmore, le président américain aurait utilisé trois chansons du chanteur, ce qui l’aurait grandement irrité.
Cette pratique des politiciens d’utiliser des chansons d’artistes sans leur consentement est fréquente. Le mois dernier, Elton John, The Rolling Stones, Lionel Richie et 50 autres musiciens ont imploré dans une lettre ouverte les partis républicain et démocrate de cesser cette façon de faire.
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