Selon Orange News, les autorités américaines se préparent à voir quelles sont les options envisageables de leur côté à la suite de la décision rendue par les autorités fédérales en Suisse de ne pas extrader le cinéaste Roman Polanski aux États-Unis, où il est réclamé.
Malgré les accusations d’agression sexuelle sur une mineure pesant contre lui aux États-Unis, le réalisateur du film Rosemary’s Baby a retrouvé sa liberté lundi dernier (12 juillet), alors que les demandes des autorités américaines le concernant n’ont pas été retenues.
Celles-ci demandaient à ce que le célèbre cinéaste soit extradé aux États-Unis afin qu’il purge sa sentence là-bas. En 1977, il avait eu des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans lors d’une fête à Hollywood. Il avait plaidé coupable, mais avait fui le pays et mit le cap sur l’Europe en 1977.
La décision rendue fâche ainsi les autorités américaines et son porte-parole, Philip Crowley, qui entend agir comme il se doit pour forcer Polanski à ne pas échapper à la justice.