Quel success-story que celui de Jean-Marc Vallée, nouveau fleuron du Québec sur la scène internationale. Le réalisateur a la cote, comme le souligne le Journal de Montréal, et entame bientôt la production d’un nouveau film américain, son deuxième en autant d’années.
Si on soulignait récemment l’ajout de Reese Witherspoon à la distribution de Wild, on n’a pas fait grand cas de l’exploit de Jean-Marc Vallée, qui réussit pourtant un véritable tour de force en se distinguant de la sorte dans la faune hollywoodienne.
Ce deuxième film, Wild, basé sur l’autobiographie de Cheryl Strayed, arrive alors que le fameux Dallas Buyers Club de Vallée n’a même pas encore commencé à jouer en salles. Ce dernier a reçu un accueil spectaculaire des critiques et observateurs lors du dernier Festival du film de Toronto.
Très heureux de la tournure des événements, Jean-Marc Vallée semble toutefois préférer parler du film, lorsqu’interrogé sur le sujet.
« C’est un beau scénario. Je me reconnais dans le personnage de Reese. Sa mère est décédée d’un cancer, ce qui m’est arrivé quand je faisais Café de Flore. C’est un film sur le deuil. Ce sera un rôle très exigeant pour Reese, et elle va vraiment sortir de sa zone de confort. Elle va jouer une femme qui a des problèmes de drogue et qui vit une vraie descente aux enfers », explique le réalisateur.
Un troisième film américain serait déjà dans les plans pour Vallée, un projet intitulé Demolition qui pourrait débuter immédiatement après le tournage de Wild.