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Art de vivre

On a vendu notre roulotte et ça m’affecte plus que je ne le croyais

À la fin de l’été 2017, mon homme et moi avons décidé d’acheter une roulotte parce que le camping en tente avec plusieurs très jeunes enfants, c’est beaucoup de gestion. Après plusieurs semaines de recherche, nous avons déniché la perle rare: une vieille roulotte aux allures vintage qui avait besoin d’un peu d’amour.

Équipés de beaucoup de motivation, nous nous sommes lancés dans la restauration de cette Glendale 1966. Je parle ici d’améliorations esthétiques, mais aussi pratiques et mécaniques. Nous devions apporter certaines modifications pour qu’elle convienne à nos besoins de l’époque. C’est un projet à long terme qui a coûté des sous, mais surtout du temps. Nous y avons vécu de merveilleux moments en famille. Nous sommes allés à des endroits qu’on n’aurait pas pu visiter sans cette roulotte. Bref, cette roulotte a été une fabrique à souvenirs mémorables.

Crédits : Sarah R

Puis, nous avons décidé d’agrandir la famille. Forcés d’admettre que la roulotte était devenue trop petite, nous nous sommes résolus à la vendre. Ç’a été très rapide et nous étions satisfaits du prix obtenu. Sur le moment, j’étais bien certaine de notre décision, particulièrement en tenant compte des contraintes liées aux voyages cet été. Puis, le gouvernement a amorcé le déconfinement et les beaux jours sont arrivés. En même temps est arrivée la nostalgie.

Je m’ennuie de notre roulotte, vraiment plus que prévu. Comprenez-moi bien : elle était vraiment trop petite. Nous n’aurions pas été à l’aise de camper dedans cet été. En plus, il nous manquait plusieurs installations pour être autonomes. C’est juste que, pour moi, cette roulotte représentait les vacances, au sens large. Parce que les vacances, ça veut parfois dire voyager, mais aussi découvrir, explorer, planifier, apprécier et décrocher. Sans notre roulotte, donc sans la possibilité de partir même à proximité de chez nous, j’ai l’impression que je ne pourrai pas réellement décrocher.

Crédits : Taryn Elliott / Pexels

Je sais qu’il y a des problèmes vraiment plus graves que la tristesse que je ressens depuis que j’ai vendu ma roulotte. Je suis consciente, aussi, que bien des gens sont dans une situation similaire. Je crois surtout que la vente de ma roulotte a « trigger » le sentiment d’isolement intense que je vis depuis le début de la pandémie. C’est un peu la goutte qui a fait déborder le vase.

Heureusement, on a réussi à mettre quelques sous de côté et on planifie de racheter une roulotte plus adaptée à nos besoins. Ça me remonte le moral de savoir qu’on a un projet.

Quels sont vos plans pour les vacances d’été ?

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Potins

Marie-Mai met sa vie à jour

Depuis six mois, Marie-Mai Bouchard était en voyage aux États-Unis, dans une roulotte, loin du star system québécois.

Elle est toutefois revenue au Québec au cours des derniers jours, et ses profils de réseaux sociaux regorgent de nouvelles intéressantes.

D’abord, Marie-Mai est effectivement de retour au Québec. Six mois loin des siens, c’est beaucoup, et la chanteuse avait hâte de revenir au bercail. Sa page Facebook et son compte Twitter témoignent d’un voyage riche en expériences diverses.

Dès son retour, la chanteuse a publié une image de sa nouvelle maison sur Twitter, image qui ne montre pas exactement l’ampleur de celle-ci, mais qui permet tout de même de comprendre que la demeure se trouve dans un environnement boisé, loin des distractions du centre-ville montréalais.

Finalement, Marie-Mai a annoncé que le clip de sa chanson Conscience avait franchi la barre du million de visionnements, ce qui fait d’elle une des artistes les plus populaires de la francophonie actuellement.

Photo : Twitter