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WiFi à l’hôtel : mieux vaut être aux États-Unis ou en Roumanie qu’en Allemagne

En réservant aux États-Unis, les touristes ont 89 % de chance de tomber sur un établissement proposant un accès direct au web depuis leur chambre, révèle une étude Trivago. 

Les vacanciers ne peuvent plus se passer d’internet. Selon un sondage paru l’été dernier, près d’un Français sur deux (47,2 %) emporte son ordinateur dans ses bagages, un taux qui monte à 60 % chez les 18-24 ans (Étude d’Easy Panel pour Crucial.fr).

Pour avoir la chance de rester connectés même à l’hôtel, les touristes doivent donc se tourner vers les États-Unis, puis la Nouvelle-Zélande qui arrive deuxième de ce classement mondial (82 % des hôtels proposant le WiFi).

La Roumanie complète le podium avec 78 % de ses adresses offrant un tel service. La France s’en tire honorablement, puisque les trois quarts de ses établissements sont équipés.

À l’inverse, deux grandes destinations touristiques européennes sont en retard. Il s’agit du Portugal (45 %) et de l’Espagne (46 %). L’Allemagne s’inscrit aussi parmi les mauvais élèves, car seul un hôtel sur deux propose du WiFi.

Mais d’une manière générale, le « Vieux continent » est plutôt connecté, puisque la majorité des 20 premières places du classement est occupée par des pays européens.

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En Roumanie, des pistes cyclables pour encourager le tourisme vert

« Les touristes parcourant la région à vélo pratiquent un tourisme responsable qui soutient l’économie locale : ils font attention à la nature, ils aiment être logés chez l’habitant et acheter du miel, des confitures ou des fromages produits dans la zone », explique à l’AFP Cristi Gherghiceanu, directeur de la Fondation Adept.

Dans cette région qui vit encore en grande partie grâce à une agriculture traditionnelle et peu mécanisée, les compléments de revenus apportés par le tourisme sont essentiels.

La Fondation Adept a donc décidé d’aménager 103 kilomètres de pistes pour vélo tout terrain reliant les villages construits par les Saxons au Moyen Âge et leurs églises-forteresses, dont plusieurs sont classées par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’Humanité.

Au fil du parcours, les touristes reçoivent des informations sur la flore, la faune, le patrimoine, les traditions rurales et les producteurs traditionnels. Ils croisent parfois les vaches qui rentrent au village en fin d’après-midi ou des charrettes tirées par des chevaux.

Les huit premiers kilomètres reliant les villages de Mesendorf et Crits ont été terminés en 2011 grâce à des fonds norvégiens.

D’ici la fin de cette année, 14 kilomètres suivront, permettant d’atteindre Viscri, village où le prince de Galles dispose d’une maison qu’il loue en chambres d’hôtes en son absence. Puis environ 80 kilomètres.

Ce circuit de cyclotourisme en Transylvanie aura sa propre application pour téléphone intelligent.

Pour aménager ces pistes, Adept a bénéficié de 230 000 euros de la Suisse ainsi que d’un financement de l’Association européenne pour la conservation des zones naturelles (EOCA) et de la Fondation Orange.

Une étude du Parlement européen publiée en 2012 estime à 44 milliards d’euros les retombées économiques du cyclotourisme en Europe.

La Fédération cycliste européenne a développé EuroVelo, un réseau de 14 « véloroutes » à travers le continent pour répondre à la demande croissante.

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Ceausescu, nouvelle attraction touristique de Roumanie

Détesté de son vivant, le mégalomaniaque dictateur roumain Nicolae Ceausescu (1918-1989) est devenu une attraction touristique. Après sa maison natale et ses villas, l’endroit où il fut exécuté sera bientôt ouvert au public.

L’ancienne base militaire, située à 100 kilomètres au nord-ouest de Bucarest, sera transformée en musée et recevra les premiers visiteurs en septembre.

« Nous avons reçu beaucoup de demandes de la part de gens qui voulaient voir la caserne où Ceausescu et son épouse Elena ont été fusillés le 25 décembre 1989 », indique à l’AFP le directeur du musée d’histoire de Targoviste (sud), Ovidiu Cârstina.

En décembre 1989, alors que le Rideau de fer s’était ouvert, entraînant la chute en série des régimes communistes d’Europe de l’Est, Ceausescu fut renversé par un soulèvement populaire.

Arrêté pendant qu’il fuyait des manifestations à Bucarest, le couple présidentiel avait été condamné à mort lors d’un procès expéditif devant un mystérieux tribunal autoproclamé, puis aussitôt exécuté.

Les images télévisées avaient fait le tour du monde entier, montrant la fin de plus de deux décennies d’un régime marqué par le culte de la personnalité, le népotisme et la surveillance de l’omniprésente police politique Securitate et ses dizaines de milliers d’employés et informateurs.

Le box des accusés, où les époux Ceausescu, dans leurs manteaux à col de fourrure, avaient écouté les chefs d’accusation, et les bancs de l’avocat, du procureur et du juge seront remis en place, recréant le décor du procès.

Dans une pièce à côté, les lits en fer où les Ceausescu avaient passé leurs trois dernières nuits n’ont pas bougé.

Dans la cour intérieure, le mur jaune contre lequel le couple avait été fusillé garde toujours les impacts de balles.

Plusieurs autres lieux symboliques liés à Ceausescu attirent déjà les touristes. Ainsi, le gigantesque « Palais du peuple », qu’il avait fait bâtir dans les années 1980 après avoir fait raser l’un des plus beaux quartiers du centre historique de Bucarest.

Emblème de la folie des grandeurs de celui qui aimait se faire appeler le « génie des Carpates » et deuxième bâtiment le plus grand au monde après le Pentagone, ce palais est aujourd’hui la première destination pour les touristes visitant la capitale. En 2012, plus de 144 000 personnes en ont franchi les portes, dont 110 000 étrangers.

À l’époque, 40 000 personnes avaient dû être délogées pour laisser place à cette construction de 350 000 m2 habitables, à un moment où les Roumains souffraient de pénuries alimentaires et de coupures de courant.

À Scornicesti, ville poussiéreuse du sud, nombreux sont ceux aujourd’hui qui arrêtent leur voiture devant la petite maison en torchis où Ceausescu est né en 1918.

Parfaitement conservée, avec son sol en terre, sans électricité ni eau courante, la maison est parfois ouverte au public par le neveu de Ceausescu, Emil Barbulescu, qui vit à côté.

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Une campagne pour la Roumanie

Trois anciens sportifs deviennent les visages d’une nouvelle campagne pour attirer les touristes en Roumanie.

L’ex-gymnaste qui a fait sensation aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, Nadia Comaneci, l’ex-champion de tennis Ilie Nastase et l’ex-footballeur Gheorghe Hagi prennent part à cette campagne de promotion.

Intitulée La Roumanie, pays de choix, la promotion vise notamment des sites comme le delta du Danube dans l’est du pays et la Bukovine, dans le nord-est, pour ses monastères orthodoxes du 15e et 16e siècle.