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Affaire Rozon: Des femmes intentent une action collective

On n’a pas fini d’entendre parler de l’affaire qui a fait tomber l’un des producteurs les plus puissants du Québec.

Les inconduites sexuelles de Gilbert Rozon ont été dénoncées par plus d’une dizaine de femmes, parmi lesquelles quatre personnalités du milieu culturel ont porté plainte.

Julie Snyder, Pénélope McQuade, Patricia Tulasne et Lyne Charlebois ont déposé officiellement leurs témoignages au SPVM le mois dernier. Gilbert Rozon avait démissionné de toutes ses fonctions suite à la parution d’un article incriminant sur Le Devoir, le soir même où l’affaire Salvail a été sortie au grand jour.

Voilà toutefois que Les Courageuses, un regroupement de femmes qui disent avoir été agressées ou harcelées par Gilbert Rozon, se sont rassemblées afin de demander une compensation ainsi que des dommages punitifs exemplaires contre le producteur.

« Il est manifeste, selon nous, que les victimes connues actuellement ne représentent que la pointe de l’iceberg. C’est pourquoi nous avons choisi la voie de l’action collective pour obtenir justice », a signé le regroupement dans un communiqué hier. 

Les femmes constituant le regroupement demeurent pour l’instant anonymes. Les Courageuses ajoutent que les agissements de Rozon auraient fait « au moins 20 victimes sur une période de 34 ans, de 1982 à 2016 ».

Le collectif est représenté par les cabinets d’avocats Kugler Kandestin et Trudel Johnston & Lespérance.

On apprenait un peu plus tôt ce mois-ci que TVA ne diffuserait plus les Galas Juste pour rire. Le Festival Juste pour rire, quant à lui, reviendra comme prévu l’été prochain.

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Source : La Presse

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Sophie Durocher joue « rough » contre les humoristes

C’est loin d’être la première fois que Sophie Durocher pète une coche contre une personnalité publique. 

Michelle BlancVéronique CloutierGuy A. LepageRachid BadouriPénélope McQuade… même Céline Dion y est passée!

Cette fois, c’est contre les humoristes, sauf Guy Nantel, que la chroniqueuse polémiste en a. Dans un billet titré Les humoristes et leur ego, la femme de Richard Martineau déplore, et c’est probablement la seule à le faire, le fait que certains d’entre eux se sont organisés pour créer un festival d’humour indépendant qui aura lieu l’été prochain à Montréal, une initiative lancée par Martin Petit à laquelle se sont joint plusieurs de ses collègues, dont Pierre Hébert, Jean-Thomas JobinAnthony KavanaghJulien LacroixPhilippe LapriseRosalie VaillancourtMarie-Lyne Joncas et plusieurs autres.

Non seulement l’animatrice affirme qu’ils ont « juste décidé de planter Juste pour rire, de faire baisser la valeur de l’entreprise et de récupérer les meilleurs employés », comme s’il s’agissait d’une lutte entre les deux festivals et non d’un désir de se détacher de l’entreprise qui appartient encore à Gilbert Rozon, mais en plus elle en parle comme s’ils se prenaient pour « les Nouveaux Superhéros de la Probité. » Il faut bien être Sophie Durocher pour critiquer un groupe qui souhaite mettre l’éthique en tête de ses valeurs!

Mais ce n’est pas tout. La chroniqueuse s’emporte ensuite pour dire qu’aucun des humoristes impliqués dans le Festival du rire de Montréal ne s’est porté à la défense de Guy Nantel lorsqu’il s’est vu vivement critiqué pour un passage de son dernier spectacle, Nos droits et libertés.

« Les Humoristes Unis étaient trop occupés à astiquer leur miroir pour tendre une main fraternelle à un collègue pogné dans la m…? Ils avaient peur de se salir? », écrit-elle.

Pourtant, Mike Ward, qui fait partie du regroupement d’humoristes à avoir lancé le nouveau festival, a réagi à l’affaire Nantel en supportant son ami

Si vous voulez lire la chronique au complet, c’est ici.

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Affaires Rozon/Salvail: Il n’est jamais trop tard pour dénoncer

Il semble s’être passé une éternité depuis la mise en lumière des agissements d’Éric Salvail et de Gilbert Rozon. À peine quatre jours plus tard, les journalistes Katia Gagnon, Stephanie Vallet, Monic Néron et Émilie Perreault étaient de passage sur le plateau de Tout le monde en parle pour faire le point sur leur enquête et pour nous expliquer la genèse de leurs recherches colossales.

De toutes les questions qui ont été soulevées suite aux dénonciations, la plus fréquente était de loin : « Pourquoi est-ce que ça sort maintenant? ». À cela, la journaliste Katia Gagnon répond que les circonstances aident souvent les victimes à sortir de l’ombre, puisqu’il s’agit en soi d’une démarche extrêmement difficile.

« L’affaire Éric Salvail, j’ai commencé à travailler ça il y a trois ans. Donc il y a eu une première vague, rappelez-vous, avec Jian Ghomeshi, avec le #AgressionNonDénoncée. Il y avait beaucoup de rumeurs sur Éric Salvail, et sur d’autres gens du milieu artistique aussi, beaucoup de rumeurs, mais je n’ai jamais eu plus que ça, des rumeurs. Des rumeurs, des ouï-dire, et du monde qui ne voulait pas parler. Alors je me suis frappée à un mur. » explique Katia Gagnon.

À savoir si l’affaire Salvail aurait pu exister sans l’affaire Weinstein, la journaliste s’est montrée catégorique :

« Moi, si je me fie à mon expérience d’il y a trois ans, je vous dirais non. Non, je pense que ça a vraiment libéré une parole. Les gens se sont dit : « Hey, si ça peut arriver à un gars comme ça, qui était un king à Hollywood, ben ça peut arriver à tout le monde ». Et les victimes, quand il y en a plusieurs, quand il y a plusieurs personnes qui dénoncent, ça peut avoir un impact », exprime Katia Gagnon.

Quant aux allégations qui pèsent contre Gilbert Rozon, la journaliste Monic Néron a déploré le fait que les victimes sont souvent découragées de mener leurs démarches jusqu’au bout par le système de justice, ou par la police elle-même.

« Certaines ont essayé [de porter plainte à la police]. Lyne Charlebois s’est présentée, dans la foulée de l’arrestation de Gilbert Rozon en 1998. Elle nous dit qu’elle s’est présentée avec une amie, qui elle aussi disait avoir été victime. Elles se sont présentées à la police et on leur aurait dit : « Écoutez, c’est vieux, c’est trop vieux ». Alors qu’en réalité, on le sait, il n’y a pas de délai de prescription pour porter plainte. Mais elles se sont fait dire ça. »

Heureusement, dans toute cette affaire, on en retient qu’il n’est jamais trop tard pour faire entendre sa voix. Pour voir les entrevues dans leur intégralité, c’est ici et ici!

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Rozon-Salvail: La communauté artistique réagit aux allégations

À moins que vous ne viviez sous une roche, vous avez probablement entendu parler des scandales qui ont éclaboussé hier l’animateur Éric Salvail et le magnat de l’humour Gilbert Rozon. Dans une même journée, les deux producteurs ont dû faire face à des témoignages les accusant d’inconduites sexuelles, de harcèlement et même de viol sur une période variant entre 15 et 30 ans. Les relations professionnelles d’Éric Salvail sont sur la glace depuis la sortie d’une enquête parue dans La Presse où plus d’une dizaine de victimes se sont confiées, hier matin. Quant à Gilbert Rozon, le dragon a annoncé sa démission sur tous ses fronts professionnels quelques heures à peine avant la sortie d’un article détaillant les témoignages de neuf de ses victimes dans Le Devoir.

Le milieu culturel est sous le choc depuis hier et les réactions consternées côtoient les messages de solidarité envers les victimes.

L’humoriste Guillaume Wagner avait également publié un statut dans lequel il racontait une expérience personnelle déplaisante avec Éric Salvail. Dans un élan chevaleresque, l’humoriste avait aussi juré qu’il ne travaillerait plus pour Juste pour rire, tant et aussi longtemps que la bannière serait présidée par un « agresseur ».

Beaucoup ont louangé les propos de Guillaume, mais plusieurs ont toutefois dénoté qu’il avait lui-même avoué être au courant des agissements de Gilbert Rozon sans l’avoir dénoncé plus tôt. Selon nos sources, l’humoriste savait que la nouvelle éclaterait dans la semaine : son statut serait donc survenu quelques heures avant la sortie publique des victimes et le courage que certains lui attribuent est remis en question par d’autres. Le comédien Rémi-Pierre Paquin a d’ailleurs dénoté l’opportunisme de Wagner dans un statut qui a depuis été retiré. You go, Rémi-Pierre!

Crédit : Capture d’écran

À la vitesse à laquelle sont allées les choses hier, on est en mesure de se demander s’il y en aura d’autres. Chose certaine, on s’assurera de vous le laisser savoir.

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Dans l’oeil du dragon : un autre dragon quitte le plateau

Décidément, l’émission Dans l’oeil du dragon perd progressivement ses plus gros morceaux, ou à tout le moins des morceaux d’une grande qualité.

Cette fois, c’est le sympathique Mitch Garber qui se voit forcé d’annoncer qu’il quitte le plateau de l’émission. Garber, un anglophone qui avait toujours souhaité créer plus de liens avec les francophones selon La Presse, semble cependant avoir apprécié l’expérience.

C’est finalement le temps qui aura eu raison du dragon.

« J’ai appris plein de choses en deux ans et j’ai rencontré des gens formidables, comme Martin-Luc Archambault et Serge Beauchemin, sans oublier mon bon ami Alexandre Taillefer. Mais Dans l’œil du dragon, ça prend beaucoup plus de temps que les gens pensent. Et du temps, j’en manque, avec la campagne de financement de Centraide, le Cirque du Soleil et mon emploi chez Caesars », explique Mitch Garber, des propos rapportés par Hugo Dumas.

Cette lourde perte s’ajoutera donc à celle de la très populaire Danièle Henkel, qui a elle aussi déjà confirmé son départ en prévision de la saison 2017, s’il y en a bien une.

Avant Henkel, c’est l’un des piliers de l’émission, Alexandre Taillefer, qui avait décidé de passer à autre chose.

Cette décision avait mené à l’entrée en scène de Gilbert Rozon.

Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com