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Les chevaux à la rescousse de l’autisme?

L’équithérapie, voilà le nom que porte l’initiative développée par l’Américain Rupert Isaacson, un père dont le fils a été diagnostiqué autiste en 2004, à l’âge de deux ans.

Cette méthode repose sur l’effet efficace et apaisant de la balance, une fois assis sur le cheval, qui permet notamment de produire des ocytocines, décrit Isaacson au journal Le Figaro.

Il ajoute que les chevaux ne sont peut-être pas la solution pour tous les enfants autistes, mais que chacun doit trouver l’élément, la passion ou la méthode qui favorisera le bien-être du jeune. « Si l’enfant aime grimper, il faut lui faire la leçon en haut d’un arbre. S’il aime l’eau, il peut apprendre l’arithmétique dans une piscine », suggère-t-il.

Il y a quelques années, ce père a été grandement épaté de voir à quel point son fils, en compagnie de la jument Betsy, se sentait plus en confiance et s’ouvrait tranquillement, mais sûrement à la bête.

En plus de donner des conférences et des entrevues dans divers pays, Rupert Isaacson a sa propre fondation qui propose des stages équestres aux personnes autistes. Il a aussi écrit le livre intitulé L’Enfant cheval, qui a été le sujet du documentaire The Horse Boy paru aux États-Unis.