Les enfants qui vivent dans une région où se trouvent peu de pédiatres courraient un plus grand risque de décéder d’une rupture de l’appendice que ceux qui ont accès à un plus grand nombre de médecins.
C’est ce que l’on retient d’une étude du Centre pour enfants Johns Hopkins aux États-Unis publiée dans JAMA-Archives of Surgery.
Celle-ci se base sur 250 000 données recueillies par des hôpitaux et portant sur des enfants ayant souffert de l’appendicite.
L’hypothèse présente a été retenue après avoir rejeté plusieurs autres facteurs tels que l’accès à l’imagerie médicale, les couvertures d’assurance ainsi que le nombre d’hôpitaux et d’opérations dans la région donnée.
Il semble que la corrélation entre le pédiatre et une rupture fatale de l’appendice serait que ce professionnel de la santé peut détecter plus tôt un enfant atteint.
Rappelons finalement qu’environ le tiers des enfants qui souffrent de l’appendicite vivront la rupture de leur appendice.