Sabrina Cournoyer était de passage au podcast Tout le monde s’haït, un épisode où elle s’est ouverte sur ses complexes, comme le veut le principe du balado.
Dès le tout début, la chroniqueuse a affirmé qu’elle vivait constamment avec le sentiment de ne jamais se sentir assez cool, un gros problème qu’elle dit avoir depuis toujours.
L’animatrice lui a donc demandé si elle essayait de faire consciemment des actions pour l’être.
«(…) J’ai un souvenir au secondaire que j’avais comme, j’avais été (…) si cette fille-là nous écoute, j’aimerais ça vraiment qu’elle reçoive mes excuses (…) je l’avais comme niaisée devant tout le monde pour être cool parce qu’elle aimait S Club 7 (…) je ne me pardonne toujours pas aujourd’hui d’avoir fait ça, j’ai été méchante, une fois. J’ai été intimidatrice, une fois. J’haïs ça encore aujourd’hui (…)», racontait-elle, visiblement gênée d’avoir agi ainsi à l’époque.
Elle affirme qu’encore aujourd’hui quand elle entre quelque part, elle a l’impression de ne jamais être à la hauteur, de ne jamais être assez.
«(…) Il y a des endroits où je peux arriver dans la vie et je me dis: Ok ben clairement je suis la personne la moins cool de toute la place, mais je ne sais pas pourquoi j’ai ce sentiment d’infériorité constant. (…)», affirmait-elle.
Cependant, Sabrina explique qu’avec ses amis, elle n’a pas ce sentiment-là et qu’elle se sent à la hauteur
«(…) Je pense que c’est en dehors de mes groupes d’amis quand il faut que j’aille couvrir un évènement ou que j’aille sur une première de quelque chose ou sur un tapis rouge (…)», continuait-elle, en expliquant qu’elle a l’impression, dans sa tête, que lors de ces moments, les autres la pointent et se disent qu’elle est la moins cool de toute la place.
Ensemble, les deux animateurs et leur invité ont alors réfléchi à ce qui pouvait causer cette pensée et en sont venus à la conclusion d’un évident manque de confiance en soi.
Elle a ensuite avoué avoir déjà parlé de ce problème à sa psychologue.
«(…) J’en avais parlé avec ma psy, du fait que des fois, j’arrive quelque part et je me sens comme inférieure à tout le monde. Des fois, c’est juste dans le cadre du travail, je côtoie plein d’autres chroniqueurs et à mes yeux je suis la plus poche des chroniqueuses et je suis comme celle qui pose les pires questions (…). Pourtant, il me semble que qu’est-ce que vous voyez que je livre à l’émission a quand même du sens, mais des fois, je ne sais pas, je suis la petite fille en dedans de moi qui manque vraiment de confiance en elle. (…)», avouait-elle.
Sabrina explique qu’elle se juge beaucoup sur les questions et sur la chimie qu’elle a avec ses invités et que sa psy lui a expliqué que le résultat d’une entrevue ne dépend pas seulement d’elle, mais de plein d’autres facteurs, tel que l’envie de l’invité d’être présent.
Une sage parole qu’il l’a aidée à faire du cheminement sur ses pensées négatives.
Les deux animateurs l’ont rassurée et lui ont mis un baume sur le cœur en lui affirmant qu’ils avaient eu une entrevue avec elle et qu’ils en étaient sortis en se disant que le tout avait été incroyable et qu’elle était très bonne pour mettre les gens à l’aise.