Une équipe de scientifiques de l’Université de Keene, en Angleterre, se sont penchés sur les bienfaits des jurons et concluent qu’un langage ordurier est un mécanisme instinctif qui sert à atténuer la sensation de douleur.
Selon les chercheurs, les personnes dont le langage est ponctué de gros mots ont un seuil plus élevé de tolérance à la douleur.
« Jurer est une pratique centenaire et est un phénomène linguistique humain presque universel. Elle se loge dans les centres émotionnels du cerveau et apparaît dans la partie droite, alors que la plupart des productions de langage se passent dans l’hémisphère gauche de celui-ci », a expliqué le Dr Richard Stephens, l’un des auteurs de cette étude publiée dans NeuroReport.