Selon l’hypothèse hygiéniste, les enfants qui souffrent de l’asthme, de l’eczéma, du rhume des foins et du diabète se sont probablement rarement roulés dans la boue et dans les flaques d’eau ou ont rarement joué avec des animaux.
Si l’enfant n’est pas exposé très tôt à la saleté et aux germes de son environnement, son système immunitaire n’apprendra pas à contrôler sa réaction devant les envahisseurs de tous les jours, tels que la poussière et le pollen.
La revue Science rapporte que des expériences sur des souris par des chercheurs américains de l’Université Harvard ont permis de découvrir que les rongeurs axéniques, gardés dans des cages stériles et nourris d’aliments stériles, développaient des problèmes aux poumons et aux intestins beaucoup plus sévères, et ce, à peine quelques jours après avoir été placés avec des souris normales, hors de leur environnement habituel.
Pour le chercheur Richard Blumberg, il y a une importance cruciale d’approprier les microbes au système immunitaire dès les premières semaines de vie.
Finalement, il a été démontré également que les enfants qui capturent des insectes, jouent davantage dehors et ceux qui côtoient des animaux ou vivent sur une ferme sont moins susceptibles de souffrir d’allergies.