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Prédire les crises cardiaques par le sang

Les crises cardiaques pourraient être prédites avec un simple test sanguin.

Selon des chercheurs du Scripps Translational Science Institute (STSI), les personnes qui ont fait une crise cardiaque ont des cellules endothéliales (qui recouvrent la paroi intérieure du cœur et des vaisseaux) anormalement grosses. De plus, elles présentent souvent des malformations.
 
Ceci permettrait de prédire le risque d’attaque cardiaque. « La capacité de diagnostiquer l’imminence d’une attaque cardiaque est depuis longtemps considérée comme le Graal de la médecine cardiovasculaire », explique le principal auteur des recherches, Eric Topol.
 
50 patients ont participé à l’étude. Depuis des années, les scientifiques cherchent un moyen de pouvoir mieux prédire les crises de troubles cardiaques, car les facteurs comme l’obésité, le tabagisme ou un cholestérol élevé ne sont pas suffisants.
 
« Avec des validations supplémentaires, l’espoir est de développer ce test pour un usage commercial d’ici à une ou deux années. Ce serait un test idéal pour déterminer si un patient est au bord d’une attaque cardiaque ou pourrait en avoir une dans les semaines à venir. Pour l’instant, nous ne pouvons que déterminer si le patient est en train d’avoir ou a récemment subi une attaque cardiaque », dit le chercheur Raghava Gollapudi.
 
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Nouvelle hypothèse pour combattre le cancer

Jusqu’à présent, les médecins croyaient que pour freiner la propagation du cancer, il fallait couper l’alimentation sanguine vers les tumeurs, ce qui causait leur mort.
 
Cependant, le cardiologue ontarien Geoffrey Pickering croit que c’est plutôt l’inverse qu’il faut tenter, indique Radio-Canada.
 
La Société canadienne du cancer vient de lui donner un financement afin qu’il prouve son hypothèse qu’en augmentant l’alimentation sanguine vers les tumeurs, on freine ainsi leur propagation.
 
Le Dr Pickering et son équipe feront d’abord des tests sur des souris ayant différents cancers comme ceux du sein, des poumons, du cerveau et du côlon.
 
Selon le médecin, en freinant l’alimentation en sang, les tumeurs deviennent plus agressives et se propagent. En augmentant la circulation sanguine vers elles, les tumeurs seraient moins agressives, et il croit que cela pourrait également augmenter l’efficacité des médicaments anti-cancer.
 
Si son hypothèse se confirme, la médecine devra revoir tous les traitements pour le cancer.
 
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Les transfusions sanguines n’aident pas tous les enfants malades

Il semble qu’il y a beaucoup de réactions immunologiques qui se produisent chez les jeunes transplantés cardiaques, selon une étude observationnelle qui exigera davantage de tests.

Une rétrospective a été effectuée auprès de 94 patients pédiatriques qui ont subi une transplantation cardiaque dans le centre universitaire de Los Angeles entre 2004 et 2010. Parmi eux, 88 % ont reçu une transfusion sanguine.

Après avoir pris en considération les 12 facteurs préopératoires associés à de moins bons résultats chez les receveurs de transplantation cardiaque, l’augmentation de la quantité de sang transfusé en salle d’opération a engendré, dans 40 % des cas, de plus longs séjours aux soins intensifs, une hausse des jours d’intubation (de 115 %) et une augmentation de score d’inotropisme dans les 24 premières heures après l’opération (de 26 %).

Il est à noter que les patients qui ont connu une ou plusieurs de ces conséquences et qui devaient recevoir une plus grande quantité de sang étaient atteints de problèmes majeurs tels que septicémie postopératoire, dialyse, échec de la greffe, etc.

Les chercheurs ont également découvert qu’il y a un seuil pour la quantité de sang transfusé au-dessus duquel les résultats empirent. Ils ont constaté que des transfusions de plus de 60 cc/kg prédisent des résultats plus graves avec une précision de 76 %.

Des études antérieures ont également prouvé que l’âge du sang transfusé pouvait donner de moins bons résultats.

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Le plomb peut contaminer les maisons et la santé de bébé

Plutôt que d’attendre que le bébé naisse et soit prisonnier d’une maison contaminée par le plomb, les spécialistes croient que l’inspection des domiciles susceptibles d’être contaminés par le plomb est favorable et devrait même être incorporée dans les tests prénataux de routine.

Une inspection de ce genre peut être évaluée à 200 $ par maison. L’exposition la plus fréquente au plomb se trouve aujourd’hui dans les résidences construites avant 1950.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fixé le niveau de préoccupation pour l’exposition au plomb à 10 µg/dl. Les Centers for Disease Control and Prevention, eux, ont recommandé que cela soit abaissé à 5 µg/dl.

« Il n’y a pas de niveau sécuritaire pour les enfants. L’exposition au plomb, même à faibles niveaux, est fortement associée à une diminution de l’intelligence, à un mauvais rendement scolaire, à un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention et à un risque accru d’incarcération à l’âge adulte », a déclaré le Dr Daniel Berg des Centres de soins pour la famille à Saint-Louis.

Au moment où un enfant a été exposé à 10 µg/dl de plomb, il y a déjà eu une perte de plus de sept points de QI, ajoute-t-il.

L’étude visait à déterminer si un modèle de prévention primaire pourrait prévenir les intoxications aux enfants à risque avant leur naissance. On a réussi à prouver qu’un enfant avait une concentration de plomb moyenne moins élevée dans le sang si la maison où il vivait avait été examinée et remise en état.

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Nutrition parentérale chez les enfants : les bienfaits de l’éthanol

Chez les enfants atteints d’insuffisance intestinale qui ont besoin d’être sustentés par nutrition parentérale, utiliser de l’éthanol en remplacement de l’héparine pourrait réduire les infections sanguines liées au port du cathéter et réduire ses remplacements.

Cette suggestion provient d’une méta-analyse en pédiatrie publiée par le Dr Paul W. Wales et ses collègues de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.

« L’éthanol a deux effets souhaités d’une solution de blocage : il est antimicrobien et antifibrinolytique (pour le traitement de certaines hémorragies) », soulignent les auteurs dans leur article.

L’utilisation de l’éthanol pour prévenir les infections sanguines liées aux cathéters (CRBSI) a été introduite il y a plusieurs années, mais elle n’est toujours pas pratiquée en milieu médical. Selon les auteurs de cet article, il en est bien ainsi puisque même si les résultats de leur étude sont encourageants, des mesures de sécurité doivent encore être évaluées.

Les chercheurs ont étudié les données quantitatives à partir de quatre études rétrospectives impliquant 53 patients. Leurs conclusions ont démontré que l’utilisation de
l’éthanol réduit le taux de CRBSI puisque moins de changements de cathéters sont faits.

Sur 1000 changements de cathéters par jour, 5,07 remplacements ont été évités quotidiennement grâce à l’utilisation de l’éthanol au lieu de l’héparine.

Au cours des prochaines années, le rapport coût-efficacité de cette nouvelle méthode sera étudié.

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Leucémie aiguë lymphoblastique : son mécanisme moléculaire est établi

Que le gène de Notch soit lié à la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL) était bien connu de la médecine. Cependant, depuis peu, des chercheurs ont réussi à établir le mécanisme moléculaire expliquant la transformation de Notch en cellules cancéreuses dans le corps.

Une nouvelle étude dans la revue Nature Medicine, publiée par des chercheurs du NYU Cancer Institute, montre comment le gène Notch, qui cause le cancer, se combine à un complexe de répression muté PRC2. Ils travaillent ensemble et causent des cellules T reliées au développement de la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL).

T-ALL est un cancer du sang agressif, surtout diagnostiqué chez les enfants. Il survient lorsque les lymphoblastes, des cellules blastiques à chromatine immature, deviennent malins et se multiplient de manière incontrôlée, en se propageant rapidement partout à travers le corps.

L’étude montre également que de fréquentes inactivations génétiques sur les composants PRC2 inhibent son rôle normal en tant que régulateur d’expression génique et prouve en outre son rôle suppresseur de tumeur dans cette maladie. La perte de la fonction PRCR2 alimente la mutation de Notch et constitue un rôle fondamental dans la dérèglementation des cellules.

La détection de nouvelles altérations génétiques dans les T-ALL propose une nouvelle plate-forme pour la sélection des stratégies de traitement potentielles pour la maladie. Les médicaments qui peuvent cibler les enzymes qui catalysent la modification H3K27me3 pourraient être utilisés seuls ou combinés à des inhibiteurs de la Notch1.

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Un excès de sucre sanguin fait paraître plus vieux

Si vous paraissez plus vieux que les gens du même âge que vous, il serait peut-être judicieux de vérifier votre taux de sucre sanguin.
 
Non seulement un niveau élevé de sucre dans le sang peut entraîner le diabète et d’autres problèmes de santé, cela peut faire paraître votre visage plus vieux.
 
C’est ce que rapporte MedicMagic, d’après une étude effectuée sur 600 hommes et femmes de 50 à 70 ans aux Pays-Bas.
 
Les personnes qui avaient un niveau de sucre sanguin plus élevé paraissaient plus vieilles que d’autres du même âge, mais avec un niveau de sucre moins important dans le sang.
 
Il serait donc bon de faire vérifier votre niveau de sucre sanguin si la vieillesse semble vous rattraper plus rapidement que les autres. Cela sera aussi bénéfique pour votre santé générale.

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Un test de glycémie par les larmes

Depuis des années, les personnes diabétiques réclament une solution de rechange aux lancettes, aiguilles et échantillons de sang pour mesurer le niveau de glucose dans leur sang.
Certaines personnes doivent prélever un échantillon de sang de deux à dix fois par jour à l’aide de piqûre au bout des doigts, ce qui fait que ces derniers deviennent plus sensibles avec le temps.
 
Cette méthode pourrait bientôt être chose du passé. Le journal Analytical Chemistry dévoile que des chercheurs de l’Université du Michigan ont créé un capteur qui est capable de détecter le niveau de glucose à l’aide de larmes.
 
Les essais réalisés avec des lapins révèlent que les résultats étaient les mêmes qu’avec des échantillons de sang.
 
Jusqu’à présent, le seul moyen de mesurer le niveau de glucose dans le sang est par les piqûres. Avec les larmes, la méthode serait sans douleur et beaucoup moins invasive.
 
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Moins de sucre pour abaisser le niveau de cholestérol

C’est connu, une consommation excessive de sucre augmente les risques d’obésité et de diabète, mais elle affecte également le niveau de cholestérol sanguin.
 
Une équipe de l’Université Tufts affirme que c’est la première fois qu’elle arrive à mettre en évidence un lien clair entre la consommation de sucre et le mauvais cholestérol.
 
Selon les recherches parues dans La Grande Époque, une consommation excessive de sucre diminue le bon cholestérol dans le sang et, par le fait même, augmente le taux de mauvais cholestérol.
 
En moyenne, les adultes consomment 90 g de sucre par jour, ce qui est une quantité extrêmement importante.
 
6 113 personnes ont participé à la recherche et ont été classées selon leur régime alimentaire. Celles qui consommaient le plus de sucre avaient un bas niveau de bon cholestérol et un haut niveau de triglycérides dans leur sang.

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Des toxines très présentes chez certains bébés

Une étude menée par l’Imperial College London a démontré que les bébés souffrant d’une malformation cardiaque congénitale sont plus enclins à avoir des toxines dangereuses dans leur sang.

Cela comporte plusieurs dangers. On a aussi découvert que les enfants qui présentaient un fort taux de toxines (de bactéries intestinales) se remettaient plus difficilement d’une chirurgie cardiaque et passaient plus de temps aux soins intensifs.

Il ne s’agit pas d’un problème rare, en plus, la malformation cardiaque congénitale est la défectuosité de naissance la plus répandue, touchant 1 bébé sur 45. Toutefois, ce ne sont pas tous les enfants concernés qui nécessitent une intervention chirurgicale.

Parue dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, cette étude a porté sur 40 enfants âgés de 2 à 46 mois.