Les crises cardiaques pourraient être prédites avec un simple test sanguin.
Il semble qu’il y a beaucoup de réactions immunologiques qui se produisent chez les jeunes transplantés cardiaques, selon une étude observationnelle qui exigera davantage de tests.
Une rétrospective a été effectuée auprès de 94 patients pédiatriques qui ont subi une transplantation cardiaque dans le centre universitaire de Los Angeles entre 2004 et 2010. Parmi eux, 88 % ont reçu une transfusion sanguine.
Après avoir pris en considération les 12 facteurs préopératoires associés à de moins bons résultats chez les receveurs de transplantation cardiaque, l’augmentation de la quantité de sang transfusé en salle d’opération a engendré, dans 40 % des cas, de plus longs séjours aux soins intensifs, une hausse des jours d’intubation (de 115 %) et une augmentation de score d’inotropisme dans les 24 premières heures après l’opération (de 26 %).
Il est à noter que les patients qui ont connu une ou plusieurs de ces conséquences et qui devaient recevoir une plus grande quantité de sang étaient atteints de problèmes majeurs tels que septicémie postopératoire, dialyse, échec de la greffe, etc.
Les chercheurs ont également découvert qu’il y a un seuil pour la quantité de sang transfusé au-dessus duquel les résultats empirent. Ils ont constaté que des transfusions de plus de 60 cc/kg prédisent des résultats plus graves avec une précision de 76 %.
Des études antérieures ont également prouvé que l’âge du sang transfusé pouvait donner de moins bons résultats.
Plutôt que d’attendre que le bébé naisse et soit prisonnier d’une maison contaminée par le plomb, les spécialistes croient que l’inspection des domiciles susceptibles d’être contaminés par le plomb est favorable et devrait même être incorporée dans les tests prénataux de routine.
Une inspection de ce genre peut être évaluée à 200 $ par maison. L’exposition la plus fréquente au plomb se trouve aujourd’hui dans les résidences construites avant 1950.
Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a fixé le niveau de préoccupation pour l’exposition au plomb à 10 µg/dl. Les Centers for Disease Control and Prevention, eux, ont recommandé que cela soit abaissé à 5 µg/dl.
« Il n’y a pas de niveau sécuritaire pour les enfants. L’exposition au plomb, même à faibles niveaux, est fortement associée à une diminution de l’intelligence, à un mauvais rendement scolaire, à un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention et à un risque accru d’incarcération à l’âge adulte », a déclaré le Dr Daniel Berg des Centres de soins pour la famille à Saint-Louis.
Au moment où un enfant a été exposé à 10 µg/dl de plomb, il y a déjà eu une perte de plus de sept points de QI, ajoute-t-il.
L’étude visait à déterminer si un modèle de prévention primaire pourrait prévenir les intoxications aux enfants à risque avant leur naissance. On a réussi à prouver qu’un enfant avait une concentration de plomb moyenne moins élevée dans le sang si la maison où il vivait avait été examinée et remise en état.
Chez les enfants atteints d’insuffisance intestinale qui ont besoin d’être sustentés par nutrition parentérale, utiliser de l’éthanol en remplacement de l’héparine pourrait réduire les infections sanguines liées au port du cathéter et réduire ses remplacements.
Cette suggestion provient d’une méta-analyse en pédiatrie publiée par le Dr Paul W. Wales et ses collègues de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.
« L’éthanol a deux effets souhaités d’une solution de blocage : il est antimicrobien et antifibrinolytique (pour le traitement de certaines hémorragies) », soulignent les auteurs dans leur article.
L’utilisation de l’éthanol pour prévenir les infections sanguines liées aux cathéters (CRBSI) a été introduite il y a plusieurs années, mais elle n’est toujours pas pratiquée en milieu médical. Selon les auteurs de cet article, il en est bien ainsi puisque même si les résultats de leur étude sont encourageants, des mesures de sécurité doivent encore être évaluées.
Les chercheurs ont étudié les données quantitatives à partir de quatre études rétrospectives impliquant 53 patients. Leurs conclusions ont démontré que l’utilisation de
l’éthanol réduit le taux de CRBSI puisque moins de changements de cathéters sont faits.
Sur 1000 changements de cathéters par jour, 5,07 remplacements ont été évités quotidiennement grâce à l’utilisation de l’éthanol au lieu de l’héparine.
Au cours des prochaines années, le rapport coût-efficacité de cette nouvelle méthode sera étudié.
Que le gène de Notch soit lié à la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL) était bien connu de la médecine. Cependant, depuis peu, des chercheurs ont réussi à établir le mécanisme moléculaire expliquant la transformation de Notch en cellules cancéreuses dans le corps.
Une nouvelle étude dans la revue Nature Medicine, publiée par des chercheurs du NYU Cancer Institute, montre comment le gène Notch, qui cause le cancer, se combine à un complexe de répression muté PRC2. Ils travaillent ensemble et causent des cellules T reliées au développement de la leucémie aiguë lymphoblastique (T -ALL).
T-ALL est un cancer du sang agressif, surtout diagnostiqué chez les enfants. Il survient lorsque les lymphoblastes, des cellules blastiques à chromatine immature, deviennent malins et se multiplient de manière incontrôlée, en se propageant rapidement partout à travers le corps.
L’étude montre également que de fréquentes inactivations génétiques sur les composants PRC2 inhibent son rôle normal en tant que régulateur d’expression génique et prouve en outre son rôle suppresseur de tumeur dans cette maladie. La perte de la fonction PRCR2 alimente la mutation de Notch et constitue un rôle fondamental dans la dérèglementation des cellules.
La détection de nouvelles altérations génétiques dans les T-ALL propose une nouvelle plate-forme pour la sélection des stratégies de traitement potentielles pour la maladie. Les médicaments qui peuvent cibler les enzymes qui catalysent la modification H3K27me3 pourraient être utilisés seuls ou combinés à des inhibiteurs de la Notch1.
Un test de glycémie par les larmes
Une étude menée par l’Imperial College London a démontré que les bébés souffrant d’une malformation cardiaque congénitale sont plus enclins à avoir des toxines dangereuses dans leur sang.
Cela comporte plusieurs dangers. On a aussi découvert que les enfants qui présentaient un fort taux de toxines (de bactéries intestinales) se remettaient plus difficilement d’une chirurgie cardiaque et passaient plus de temps aux soins intensifs.
Il ne s’agit pas d’un problème rare, en plus, la malformation cardiaque congénitale est la défectuosité de naissance la plus répandue, touchant 1 bébé sur 45. Toutefois, ce ne sont pas tous les enfants concernés qui nécessitent une intervention chirurgicale.
Parue dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, cette étude a porté sur 40 enfants âgés de 2 à 46 mois.