Pour la toute première fois, des chercheurs se sont penchés sur les douleurs physiques qui peuvent entraîner notamment la dépression et l’anxiété chez les jeunes de 13 à 18 ans.
L’étude a englobé 566 adolescents qui présentaient des symptômes dépressifs, mais aussi des troubles de l’alimentation, le TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité) et même de différents niveaux d’autisme.
Selon le professeur Marit Sæbø Indredavik, de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU), les travailleurs du domaine de la santé ont tout intérêt à prêter une plus grande attention aux douleurs chroniques chez ces jeunes.
En tout, ce sont 70 % des répondants qui ont avoué vivre avec une douleur physique chronique. Ce taux était encore plus élevé chez les adolescents dépressifs, où ce sont 8 jeunes sur 10 qui souffraient physiquement. La douleur la plus fréquente était au niveau musculo-squelettique, prédominant chez les filles.
« Ces données sont tellement élevées que tout le système de soutien des besoins des enfants et adolescents doit être sensibilisé », affirme le professeur Indredavik.
Le prochain lien à effectuer pour les chercheurs est de comparer le niveau d’activité physique chez ces jeunes, par rapport à ceux qui ne vivent pas ce genre de douleur.