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L’impact des agressions entre frères et soeurs

Alors qu’elles peuvent être perçues comme quelque chose de tout à fait normal et même bénéfique aux yeux de certains, les agressions entre frères et sœurs ont des répercussions plus graves qu’on pourrait le croire.

Une récente étude menée à l’Université du New Hampshire et publiée dans l’édition de juillet du journal Pediatrics démontre les dommages causés par de telles situations.

En fait, les séquelles seraient semblables à celles vécues lors de l’intimidation causée par des pairs, phénomène largement médiatisé depuis quelques années maintenant, à la suite du suicide de plusieurs jeunes.

Concernant les résultats de l’étude ayant analysé le cas de 3599 enfants de 1 mois à 9 ans, la Dre Corinna Jenkins Tucker de l’UNH déclare : « Même les enfants n’ayant rapporté qu’un seul incident marquant présentaient plus de détresse de santé mentale que les autres. Notre étude démontre que peu importe le type d’agressions et la fréquence de celles-ci, il n’y a rien de bénin, et ce, que ce soit chez les jeunes enfants ou les adolescents ».

En résumé, que ce soit des agressions verbales, physiques, avec ou sans « arme », aucun incident ne devrait être considéré comme faisant simplement partie de la relation entre frères et sœurs, et il faut en discuter sérieusement avec les enfants, peu importe leur âge.

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Les enfants américains n’ont pas assez accès aux services en santé mentale

La fondation W.K. Kellogg, qui vient en aide aux enfants vulnérables, a lancé un grand projet d’une durée de 5 ans appelé The National Voices Project.

Dans le cadre de ce projet qui vise à établir un portrait réaliste des ressources offertes aux enfants et aux jeunes Américains, la fondation a mené un sondage auprès de nombreux intervenants adultes.

« Les répondants à ce questionnaire travaillent ou font du bénévolat auprès des enfants. Ce sont probablement ces personnes qui sont les mieux placées pour référer ceux-ci aux services de santé dont ils ont besoin », a expliqué le directeur du projet, le Dr Matthew Davis, selon Science Daily.

La majorité de ces intervenants a répondu qu’il y avait « beaucoup de disponibilité » pour les enfants et les jeunes en ce qui a trait aux soins hospitaliers (55 %) et aux services offerts en clinique (56 %). Par contre, seuls 30 % des répondants considéraient que la disponibilité était bonne pour les services en santé mentale.

« Ces données indiquent que ces services sont peu accessibles aux enfants et aux jeunes, et ce, dans la plupart des villes et des communautés à travers le pays », a ajouté le Dr Davis.

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Souper en famille pour la santé mentale des adolescents

Une vaste étude dirigée par Frank Elgar, professeur à l’Institut des politiques sociales et de la santé de l’Université McGill, démontre que les soupers pris régulièrement en famille contribueraient au bon développement mental des adolescents, et ce, indépendamment de la facilité de communication entre eux, leurs âges, sexe ou le niveau de vie de leur famille.

« Des soupers en famille plus nombreux étaient associés à une fréquence plus faible de problèmes émotionnels et comportementaux, à un bien-être émotionnel accru, à des comportements plus confiants et plus aidants envers les autres, ainsi qu’à une plus grande satisfaction à l’égard de la vie », affirme Elgar.

Selon le réseau InfoSanté, les travaux des chercheurs de McGill et de l’Université Queen ont porté sur 26 069 adolescents de 11 à 15 ans qui avaient participé à une étude canadienne sur les comportements liés à la santé des jeunes d’âge scolaire en 2010.

« Nous avons été surpris par la constance des effets observés », déclare le professeur.

Les bienfaits se produiraient à cause des échanges ouverts qui permettent aux enfants d’adopter des comportements opérants et positifs en matière de santé, notamment à faire de bons choix nutritionnels, à exprimer leurs émotions et à se sentir valorisés, ce qui contribue à une bonne santé mentale.

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La détresse psychologique des pères peut se répercuter chez leurs enfants

Pour l’étude menée en Norvège, les données provenant de 31 663 enfants ont été étudiées. L’état de santé mentale des pères a été évalué à 17 ou 18 semaines de grossesse, puis le développement émotionnel et comportemental de l’enfant a été mesuré à 36 mois.

Les chercheurs ont découvert un lien entre la détresse psychologique paternelle, particulièrement l’anxiété et la dépression, et des problèmes émotionnels, comportementaux et de fonctionnement chez leurs enfants à 3 ans.

Ce lien est resté significatif, même après que les chercheurs aient ajusté les données pour tenir compte de facteurs externes comme l’âge, l’éducation, l’état civil, l’activité physique, la consommation d’alcool, le tabagisme et la santé mentale de la mère.

« Différents mécanismes possibles pourraient expliquer cette association, incluant un effet génétique prénatal de la détresse psychologique du père, un effet sur la santé mentale de la mère, qui se transmet à l’enfant, ou encore un lien de causalité entre la santé prénatale et la santé postnatale », a expliqué l’auteure, Anne Lise Kvalevaag, selon Science Daily.

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Une étude de 30 ans s’attarde aux liens entre la santé de la mère et celle de l’enfant

Menée en Australie depuis 1981, l’étude suit une population de 4000 mères et de 4000 enfants. Les mères participantes à l’étude ont commencé à être suivies durant leur grossesse, puis ensuite lorsque l’enfant avait 6 mois, cinq ans, 14 ans, 21 ans et 30 ans.

Plus de la moitié des jeunes adultes ayant participé à l’étude ont déjà eu un problème de santé mentale. Les chercheurs ont indiqué que lorsque combinés, les problèmes psychiatriques communs comme l’anxiété, la dépression et les problèmes de consommation forment la plus grande cause de mort prématurée dans les pays développés, et pourtant, la science connaît encore assez peu les facteurs qui mènent à leur développement et à leur récurrence durant la première partie de la vie.

« L’étude va apporter de l’information importante pour influencer le traitement et la prévention de ces maladies », a noté l’auteur de l’étude, Jake Najman, selon Medical News Today.

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L’automutilation chez les jeunes est différente de celle des adultes

Pour le bien d’une étude, un chercheur a relevé les résultats d’un sondage mené auprès de 1000 jeunes. 40 % de ceux-ci avaient déjà eu un comportement d’automutilation.

Toutefois, seule une faible proportion de ceux-ci le faisaient sur une base régulière et d’une manière qui pouvait ressembler à l’automutilation chez les adultes qui ont un trouble de santé mentale.

« Il est important que les écoles et les professionnels de la santé sachent comment aider les jeunes qui s’automutilent. Ils doivent savoir réagir correctement et ne pas les juger tous de la même manière. Chez plusieurs jeunes, cette pratique peut être relativement inoffensive et souvent temporaire. Cela peut être vu comme une certaine forme d’expérimentation, ou encore refléter des problèmes qui ne sont pas vraiment sérieux », a affirmé l’auteur de l’étude, le psychologue Jonas Bjärehed, selon PsychCentral.

Par contre, le Dr Bjärehed a également affirmé que de plus en plus de jeunes éprouvent des problèmes reliés au stress et à la maladie mentale, ajoutant que si les jeunes s’automutilent, ils ont un risque plus grand de récidiver et d’en arriver à un problème.

Les résultats de cette étude, réalisée en Suède, ont récemment été présentés comme soutien à une thèse de doctorat à l’Université de Lund.

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Les intimidateurs sont beaucoup plus susceptibles de souffrir d’un problème de santé mentale

Pour le bien d’une étude menée aux États-Unis, les chercheurs ont analysé des données provenant de 63 997 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans. Parmi ceux-ci, 15,2 % étaient identifiés comme des intimidateurs, tandis que 16,6 % avaient reçu au moins un diagnostic de problème de santé mentale.

Selon les données, 29,8 % des enfants souffrant d’un trouble de santé mentale avaient des comportements d’intimidation, comparativement à seulement 12,4 % de ceux qui n’avaient pas reçu un tel diagnostic.

Les problèmes de santé mentale les plus fréquents étaient la dépression, l’anxiété, le déficit d’attention ou l’hyperactivité, ainsi que le trouble oppositionnel avec provocation.

« Cette étude confirme ce que nous soupçonnions depuis longtemps », a avancé le pédiatre Benjamin Hoffman à Medscape. « Dans une relation d’intimidation, c’est l’intimidateur qui nous inquiète le plus. Bien sûr, nous nous préoccupons de la victime et des conséquences sur celle-ci, mais les facteurs qui poussent l’intimidateur à avoir ce comportement sont également très importants. »

Les résultats de l’étude ont été présentés au congrès de l’American Academy of Pediatrics.

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Deux facteurs qui ont une influence sur les symptômes pendant l’enfance

Une nouvelle étude dessine un parallèle entre les symptômes fonctionnels somatiques (SFS) chez les enfants et des problèmes survenus durant les premiers mois de leur vie, en particulier des difficultés avec l’autorégulation ainsi que des problèmes psychiatriques maternels.

Les SFS sont des maux inexpliqués, par exemple des maux de tête, de la douleur aux bras, aux jambes ou au ventre, de la fatigue ou des étourdissements. Ceux-ci affectent de 10 à 30 % des enfants et adolescents, et correspondent à environ 2 à 4 % des visites chez le pédiatre.

Les auteurs ont étudié les dossiers de 1327 enfants âgés de 5 à 7 ans pour découvrir que 23,2 % d’entre eux souffraient de SFS. Il y avait une différence marquée entre les sexes, puisque les SFS affectaient 27,6 % des filles, contre seulement 18,8 % des garçons.

Selon les chercheurs, les enfants ayant subi ces problèmes durant leurs premiers mois de vie seraient beaucoup plus susceptibles de développer des SFS, c’est-à-dire sept fois plus dans le cas où leur mère avait subi un problème psychiatrique, et presque trois fois plus dans le cas de problèmes d’autorégulation (reliés au sommeil, à l’alimentation ou à une réactivité au toucher).

Selon PsychCentral, les experts avancent que l’anxiété ou la dépression maternelle peut exacerber les problèmes d’autorégulation chez le nourrisson, mais aussi qu’inversement, les difficultés du bébé peuvent influencer l’état psychologique des parents.

Le revenu familial a aussi été examiné, mais les données n’ont révélé aucune corrélation entre ce facteur économique et les SFS. Les résultats de cette étude menée au Danemark seront bientôt publiés dans The Journal of Pediatrics.

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Les crises quotidiennes chez l’enfant, un indicateur de problèmes mentaux

C’est la chercheuse Lauren Wakschlag, de la Northwestern University Feinberg School of Medicine, qui a procédé au sondage mené auprès de 1500 parents.

Les résultats démontrent que 84 % des enfants d’âge préscolaire ont piqué des crises dans le dernier mois. Cependant, seulement 8,6 % de ces enfants présentaient des crises quotidiennes.

Selon myhealthnewsdaily.com, cette étude fait partie d’une recherche plus étendue sur la distinction entre les crises « normales » et celles représentant un risque de problème de comportement ultérieur.

Ainsi, les parents sont invités à observer les crises de larmes de leurs enfants, leur intensité, leur durée et la vitesse à laquelle l’enfant retrouve son état normal. Il est également important de noter si elles font suite à une réaction de frustration ou de colère, ou sont simplement spontanées et injustifiées.

Wakschlag précise l’objectif de la recherche, publiée dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry. « Il y a un réel danger que les enfants d’âge préscolaire soient mal diagnostiqués, alors que leur comportement est normal, et donc qu’ils soient traités inutilement avec de la médication. C’est ce que nous souhaitons éviter ».

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Quand l’éducation rime avec dépression

Selon Amélie Quesnel-Vallée, sociologue médicale à l’Université McGill, et Miles Taylor, professeur adjoint au Département de sociologie de la Florida State University, l’éducation des parents peut influencer le développement de problèmes de santé mentale chez les enfants lorsqu’ils deviennent adultes.

Des données d’une enquête longitudinale et nationale qui a duré 29 ans ont permis aux chercheurs d’examiner les liens entre le niveau d’éducation des parents pour leurs enfants, le revenu des ménages et les symptômes dépressifs.

Une éducation parentale plus élevée signifie moins de problèmes de santé mentale chez les enfants, une fois devenus adultes. Il semblerait même que les parents les plus instruits ont tendance à avoir des enfants avec plus d’éducation et qui occuperont des emplois mieux rémunérés, disent les experts.

Selon eux, cela signifie que le fait qu’un enfant devenu adulte grimpe dans l’échelle sociale est intimement lié à la manière dont il a été éduqué.

Ces résultats suggèrent donc que les politiques visant à accroître les possibilités d’éducation pour tous, indépendamment du milieu social, peuvent aider à briser le cycle intergénérationnel du faible statut socioéconomique et de la mauvaise santé mentale.