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Santé des enfants : le Canada ne fait pas si bonne figure

Le 10 janvier dernier, la Société canadienne de pédiatrie a dévoilé un rapport intitulé En faisons-nous assez?, question à laquelle elle répond non, en ce qui concerne la santé des enfants et des adolescents, et surtout des autochtones.

Des 30 pays les plus riches du monde, le Canada arrive au 20e rang pour ce qui est de la pauvreté des enfants. Le gouvernement devrait davantage aider les quelque 639 000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté.

Pour le volet psychique, l’accès aux soins psychiatriques est nettement insuffisant au pays, alors que 14 % des Canadiens de moins de 20 ans ont un problème de santé mentale.

D’ailleurs, la Société canadienne de pédiatrie déplore également le manque de pédiatres, ce qui engendre dès le départ un mauvais suivi auprès des enfants.

Par contre, la bonne couverture vaccinale des enfants, le dépistage des problèmes auditifs chez les nouveau-nés et la lutte contre le tabagisme sont, quant à eux, des éléments qui permettent d’améliorer la réputation du pays.

Selon les auteurs du rapport, des lois devraient être mises au point, au Québec, pour empêcher la cigarette en voiture lorsqu’un jeune de moins de 16 ans s’y trouve, et le port du casque de vélo devrait être obligatoire. Les accidents de vélo provoquent la mort d’une vingtaine de jeunes Canadiens annuellement.

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Parents alcooliques : la santé mentale des enfants atteinte

L’étude Bottling It Up: The Next Generation, réalisée en Ukraine au cours de la dernière année, a démontré que dans ce pays, plus de 12 000 personnes avaient joint des groupes d’aide et que 2,6 millions d’enfants vivaient avec au moins un parent alcoolique.

La santé mentale de ces jeunes peut être affectée par l’alcoolisme parental, se traduisant par des désordres alimentaires, la dépression et même le développement d’une psychose à l’âge adulte.

Ces enfants seraient également portés à expérimenter les mondes de l’alcool et des drogues plus tôt que les autres.

En effet, sur 1000 parents alcooliques, 52 % autorisent leurs enfants à consommer. Soixante-dix-sept pour cent d’entre eux donnent le feu vert avant que l’adolescent ait 16 ans, et 6 % ne disent rien lorsque leurs enfants boivent avant l’âge de 10 ans.

Seuls 28 % de ces adultes sont conscients que leur problème d’alcool fait manquer des cours ou nuit à la concentration de leurs bambins en classe.

La moyenne de consommation quotidienne était de 10 fois la limite permise, soit l’équivalent de trois bouteilles de vin ou 15 chopines de bière.

Près de la moitié des gens qui ont rejoint des groupes d’aide sont des mères qui ont trois enfants ou plus et qui craquent à l’idée d’être des « supermamans ».

Pour déconnecter, sauver les apparences et tenter d’être toujours à la hauteur, la plupart des femmes boivent en cachette, le soir, lorsque les enfants sont au lit. Certaines vont même jusqu’à prendre de la vodka pour éviter l’odeur trop forte d’autres boissons.

Certaines disent que le manque de soutien de leur conjoint les pousse à sombrer dans l’alcool.

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Effet de l’avortement sur la santé mentale

Une étude présentée par l’Academy of Medical Royal Colleges remet les pendules à l’heure quant aux prétendus risques de problèmes de santé mentale engendrés par un avortement.

Il vient d’être démontré, comme nous le lisons sur Mail Online, qu’un avortement n’augmente pas ces risques chez une femme. En fait, qu’il y ait interruption ou non de la grossesse, ils existent.

En effet, il semble qu’une grossesse non désirée, qu’elle soit interrompue ou menée à terme, double les risques de problèmes de santé mentale. Cette constatation a été faite après la revue de 44 études qui englobaient des centaines de milliers de femmes.

Dans la population en général, près de 12 % des gens souffriront d’une dépression ou d’anxiété à un moment de leur vie. Cette proportion passe à près du tiers chez les femmes qui ont vécu une grossesse non désirée.

Les chercheurs ont par ailleurs souligné que les femmes qui avaient connu des problèmes de santé mentale avant cette grossesse étaient plus enclines à en souffrir une nouvelle fois.

On ne saurait statuer, finalement, qu’une grossesse non désirée peut provoquer des problèmes de santé mentale; ils pouvaient être latents, ou ce pourrait être une combinaison de facteurs qui les déclenche.

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Dépression post-partum : données inquiétantes

Presque la moitié des mères qui souffrent d’une dépression post-partum n’en parleraient pas à leur médecin. Un rapport anglais sonne l’alarme quant à cette triste réalité, nous apprend Mail Online.

On apprend par ailleurs que près de 70 000 femmes souffrent d’une dépression postnatale, et ce, au Royaume-Uni seulement. Mentionnons que ce mal touche tout autant les femmes qui n’ont jamais connu de problèmes de santé mentale. Le rapport indique que 49 % de toutes les femmes atteintes ne demandent pas d’aide.

L’une des raisons majeures de ce silence serait que les femmes craignent qu’on leur enlève leur bébé si elles recevaient un tel diagnostic. Un tiers des femmes dépressives n’en parleraient à personne pour cette raison.

On apprend aussi, par ce rapport présenté par 4Children, que près du tiers des femmes concernées n’avaient pas réalisé qu’elles souffraient d’une dépression. Plus de la moitié des répondantes ne pensaient pas, quant à elles, que leurs symptômes étaient assez sérieux pour recourir à un traitement.

On recommande que plus d’efforts soient mis dans la prévention et la détection de la dépression postnatale, car plus tôt elle est diagnostiquée, plus les effets de son traitement sont efficaces.

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La garderie avant 18 mois, qu’en est-il?

Bien des parents croient que leur enfant ne devrait pas aller en garderie avant ses 18 mois. Au cours des dernières années, bien des avis ont en effet été donnés sur ce sujet. Or, ils semblent être désormais mieux documentés.

Une récente étude du Norwegian Institute of Public Health a prouvé qu’aller en garderie avant 18 mois n’a aucune conséquence sur les aptitudes langagières ni la santé mentale de la grande majorité des enfants, une fois que ces derniers ont atteint l’âge de 5 ans.

Mentionnons qu’en Norvège, les services de garde sont offerts sous différentes ententes – à temps partiel et à temps plein –, et la plupart des enfants en profitent. De plus, contrairement à de nombreux pays, les enfants qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un handicap physique font partie des classes régulières.

Aucune différence n’a été relevée, tant au niveau langagier que psychologique, qu’un enfant aille plusieurs heures ou non à la garderie. Les différences, quoique minces, qui auront été relevées toucheraient des enfants particulièrement vulnérables.

Le débat sur la garderie en bas âge devrait donc être nuancé, car il faudrait plutôt se concentrer sur ce qui s’y passe de l’intérieur.

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Un enfant gêné doit-il être soigné?

Des psychologues mettent en garde quant à une tendance qui pourrait comporter des dangers. Il semble que des enfants timides ou repliés sur eux-mêmes courent un risque de recevoir un diagnostic de maladie mentale, lit-on sur Mail Online.

On remet ici en question que des milliers d’enfants prennent du Ritalin. Servant à maîtriser les symptômes du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, il serait même prescrit à des enfants de moins de six ans.

C’est qu’un enfant qui a souvent des sautes d’humeur ou qui répond aux adultes pourrait se retrouver, selon certains experts, à recevoir un diagnostic de trouble oppositionnel avec provocation.

De plus, certains médecins iraient jusqu’à prescrire des médicaments aussi puissants que le Prozac à des enfants d’âge scolaire.

Ainsi, un enfant qui souffre de timidité pourrait se retrouver avec un diagnostic de trouble d’anxiété sociale, juste parce qu’il est plus effacé que ses camarades. Une dépression pourrait aussi être attribuée à un enfant qui est triste ou qui traverse un deuil.

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Bienfaits de la natation chez le bébé

On lit sur Water Babies les résultats d’une enquête sur la natation effectuée auprès de parents. Si 40 % n’avaient jamais considéré pratiquer cette activité physique avec leur bébé, la natation offre pourtant de nombreux bénéfices.

En plus d’améliorer la condition physique de l’enfant, elle aurait un effet sur sa santé mentale. De plus, les mouvements dans l’eau augmentent son appétit et le mènent à un meilleur sommeil.

Les avantages sont aussi très grands pour le parent lui-même. En partageant un moment précieux dans la piscine, cela permettrait de relativiser les choses et de diminuer l’anxiété que l’on peut avoir vis-à-vis de son enfant.

Il semble finalement que la natation constitue l’exercice idéal pour un bébé, puisqu’elle fait travailler tous ses muscles sans l’effet de la gravité. Et si l’on croit généralement qu’un enfant peut apprendre à nager à partir de l’âge de trois ans, il peut en fait y être initié dès l’âge d’un an.

Puisque la première année de vie constitue celle où le cerveau grandit le plus rapidement, chaque action peut donc en stimuler la croissance et renforcer ses conduits nerveux.

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Tabagisme et grossesse : d’autres effets

Une femme qui fume durant sa grossesse exposerait son enfant à des problèmes physiques, mais aussi psychiatriques. Le tabagisme durant cette période aurait en effet des répercussions sur le développement cérébral du bébé à naître.

Une étude finlandaise publiée dans l’American Journal of Epidemology avance qu’un enfant dont la mère a fumé durant sa grossesse avait plus tendance à prendre des antidépresseurs, des stimulants et des drogues, plus tard dans la vie.

Plusieurs autres recherches avaient déjà présenté des effets de l’exposition prénatale et secondaire à la cigarette sur la santé mentale des enfants. C’est toutefois la première fois que l’on fait un lien précis entre la prise de médicaments chez une personne et le tabagisme de la mère.

L’étude en question a porté sur 175 000 enfants nés entre 1987 et 1989. Dès lors, on avait demandé aux mères si elles avaient fumé durant leur grossesse.

Par la suite, les données de naissance ont été comparées avec celles des prescriptions de médicaments couverts par l’assurance. Cette deuxième période s’est déroulée de 1994 à 2007, soit lorsque les enfants de l’étude avaient de 5 à 20 ans.

Si la mère n’avait pas fumé durant sa grossesse, 8 % des sujets prenaient au moins un médicament psychiatrique, contre 11 % si elle fumait moins de 10 cigarettes par jour, et 14 % si elle en prenait plus de 10 par jour.

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Les changements climatiques et la santé mentale

Quoique le sujet ne soit encore que très peu étudié, on pense de plus en plus que les changements climatiques ont un impact sur notre santé mentale. Entre autres, à la suite d’une catastrophe liée au climat, 1 personne sur 5 souffrira d’une blessure émotionnelle et de stress.

 

De plus, l’Institut du climat, un organisme australien, a noté un grand nombre de suicides lorsque de tels événements surviennent, de même qu’une plus grande propension à l’alcoolisme.

 

On lit aussi dans La Presse que les enfants sont plus vulnérables à ces impacts climatiques que les adultes, car ils vivent plus d’anxiété et souffrent plus facilement d’insécurité.

 

Une nouvelle étude vient donc être entamée afin de mieux comprendre cesdits effets des changements climatiques sur la santé mentale de la population en général.

 

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La dépression atteint plus les enfants maltraités

Des chercheurs du King’s College London Institute of Psychiatry soutiennent que la dépression touche plus les enfants maltraités que les autres. En fait, il semble que les enfants qui vivent des sévices courent deux fois plus de risques de vivre plus d’un épisode de dépression.

Selon leurs résultats parut dans l’American Journal of Psychiatry, ces épisodes de dépression tendent aussi à être plus longs, et les personnes répondront moins bien au traitement la plupart du temps.

Les chercheurs se sont basés sur les résultats de 16 études, ce qui revient à 23 000 patients, pour tirer ces conclusions.

La dépression constitue le problème de santé mentale le plus courant au monde. On estime que 1 adulte sur 15 en souffre chaque année, aux États-Unis seulement.