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La santé mentale des enfants-soldats

On estime que dans le monde, 250 000 enfants (soit âgés de moins de 18 ans) sont soldats. Ils participent à des conflits armés au sein de 14 pays et territoires. Comment soutenir ces enfants, une fois qu’ils sont sortis de cette situation?
 
Une étude parue dans JAMA fait état d’une thérapie ciblée qui pourrait leur venir en aide. Elle a été évaluée auprès d’anciens enfants-soldats ougandais.
 
Basée sur la réponse au traumatisme, elle s’étale sur un court laps de temps. Son utilisation auprès des enfants a démontré des résultats probants.
 
En effet, les anciens enfants-soldats qui l’avaient suivie ont vu leurs symptômes liés au stress post-traumatique réduit grandement, en comparaison de ceux qui avaient reçu une autre forme d’aide thérapeutique.
 
Vu l’étendue de la guerre, on prévoit que l’Ouganda fera face à de grands enjeux quant à ses enfants-soldats, au cours des prochaines années.
 
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La maladie mentale devient physique

Selon des chercheurs de l’University of Otago, en Nouvelle-Zélande, des problèmes de santé mentaux ou psychologiques, lorsque l’on est jeune, sont reliés à l’apparition de troubles physiques plus tard dans la vie.
 
Comme nous le lisons dans Archives of General Psychiatry, des problèmes tels qu’une dépression, de l’anxiété, la mort d’un parent, voire un divorce, seraient associés au développement de trois problèmes de santé chroniques.
 
Il s’agit de l’ostéoarthrite (la forme la plus courante d’arthrite), les douleurs chroniques à la colonne vertébrale et les maux de tête.
 
L’apparition en bas âge de problèmes mentaux ou psychologiques était toujours en relation avec de telles maladies chroniques à l’âge adulte dans la présente recherche.
 
Les chercheurs affirment aussi que l’on doit accorder une plus grande importance au trouble de l’enfance, puisqu’il serait associé à une plus forte probabilité de maladie chronique durant la vie adulte.
 
Bien que jusqu’ici on ait considéré l’influence de facteurs psychosociaux sur la santé future d’un enfant, on a peu pensé à celle de la santé mentale.
 
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Quand un parent est militaire

En regard à des données sur des déploiements militaires américains, on remarque qu’ils ont des impacts majeurs sur la santé mentale des enfants.

Ainsi, ceux dont un parent avait été envoyé longtemps en mission étaient plus nombreux à avoir reçu un diagnostic d’un problème de santé mentale.

Comme lu dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, cette étude confirme la tendance précédemment remarquée quant aux plus grands nombres de cas de dépression chez les enfants de parent militaire.

Les participants de cette recherche (307 520) étaient âgés de 5 à 17 ans et ils avaient tous au moins un parent dans l’armée. Soixante-deux pour cent des parents avaient été absents pour des raisons militaires au moins une fois durant la période donnée. La durée moyenne de cette absence était de 11 mois.

Parmi tous ces enfants, 16,7 % vivaient avec un problème de santé mentale. Celui pouvait être par exemple un problème de stress, de comportement, un trouble du sommeil, de l’anxiété ou une dépression.

Cesdits problèmes étaient d’autant plus présents chez les enfants dont le parent avait été envoyé en Iraq ou en Afghanistan.

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Votre naissance influe sur votre santé mentale

Les répercussions à long terme d’une naissance prématurée toucheraient tous les aspects de la santé. Des chercheurs de l’Université de Birmingham ont fait un lien entre l’accouchement avant terme (ou le faible poids de naissance) et certains problèmes de santé mentale à l’adolescence.

Ces enfants seraient plus enclins à souffrir alors de troubles de l’humeur et d’anxiété, lisons-nous dans Psychological Medicine. On savait déjà qu’un lien existait entre la naissance prématurée et le trouble déficitaire de l’attention.

Ainsi, les bébés qui naissent avant terme feraient plus souvent face à ces problèmes de santé, même après s’être remis des séquelles physiques dues à leur venue au monde.

Bien que l’on ne sache pour l’instant indiquer des causes précises, car elles seraient multifactorielles, on pense déjà aux répercussions traumatiques d’une telle naissance. Cela aurait un impact sur la manière dont le cerveau réagit par la suite au stress.

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De nombreuses lacunes dans le suivi des patients atteints de maladies mentales

Un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) met en lumière certaines lacunes concernant le suivi des patients admis dans les soins de santé mentale.
 
Le rapport mentionne qu’une personne sur neuf qui sera hospitalisée pour des raisons de santé mentale sera réadmise moins d’un mois après sa sortie de l’institution.
 
Parmi ces maladies mentales, on parle de troubles anxieux, troubles de l’humeur, troubles de la personnalité, schizophrénie et les troubles liés à la consommation de drogue, d’alcool ou d’autres substances.
 
« Les réadmissions ne peuvent pas toutes être évitées, mais le fait de s’assurer que des services communautaires sont offerts aux personnes qui quittent l’hôpital peut aider à éviter les hospitalisations successives des personnes vivant avec une maladie mentale », mentionne Kira Leeb du ICIS.
 
En d’autres termes, on note 12 000 Canadiens hospitalisés en soins de santé mentale qui le seront plus d’une fois en moins d’un mois.

Autre constat alarmant, 17 500 Canadiens admis à l’hôpital le sont après des tentatives de suicide ou des blessures qu’ils se sont volontairement infligées. Ce sont les femmes entre 15 et 19 ans qui sont les plus susceptibles de s’automutiler, mais les hommes ont trois fois plus de chances de mourir de ce type de blessure.

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Une bonne raison pour l’emmener au musée

Des chercheurs norvégiens viennent de publier, dans le Journal of Epidemiology and Community Health, les résultats d’une étude faisant foi de l’effet bénéfique de l’art et de la culture sur la santé, tant physique que mentale, des hommes.

Dans le cadre de cette étude s’étant étalée sur 3 ans, on a questionné 50 797 adultes à propos de leurs activités créatives et culturelles ainsi que sur leur état de santé et leur degré de bonheur.
 
Les répondants ont fait part de leurs visites au musée et à des expositions, de même que les concerts, pièces de théâtre, films et événements sportifs auxquels ils avaient assisté. On a aussi noté leurs visites à l’église.
 
D’autres activités culturelles ont été prises en compte, comme de jouer d’un instrument de musique, par exemple. Ces données ont été mises de pair avec l’état général des gens, s’ils se sentaient heureux dans la vie ou déprimés et anxieux.
 
On a ainsi constaté que si une bonne santé de la femme était reliée aux événements sportifs auxquels elle assistait, la réceptivité à des activités culturelles était synonyme d’une meilleure santé chez l’homme.
 
De plus, d’une manière globale, plus une personne participait à de telles activités, plus elle jouissait d’une bonne santé mentale et physique.

Les chercheurs recommandent donc que des activités culturelles soient proposées comme une manière simple et efficace de contrer le stress.

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Les catastrophes laissent des séquelles

Selon une recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), il faudra prévoir des conséquences importantes pour les victimes d’une catastrophe naturelle.

L’étude en question a porté sur les inondations historiques de 1996 ayant frappé la région du Saguenay.
 
Il semble qu’après le premier choc, d’autres effets psychologiques se font ressentir chez les victimes. On pense notamment aux répercussions d’agents stressants comme la perte de tous ses effets personnels, de se trouver un nouveau foyer ainsi que les problèmes financiers encourus.
 
Tous ces facteurs augmenteraient d’ailleurs les risques de crise cardiaque, selon Danielle Maltais, professeure à l’UQAC et directrice de la recherche.
 
Les victimes pourraient donc vivre un syndrome de stress post-traumatique, de l’anxiété ou une dépression. Les différents effets psychologiques peuvent aussi se traduire physiquement par l’insomnie, les problèmes cardiaques ou un gain de poids important, par exemple.

Parmi les 15 000 personnes évacuées à cause de l’inondation de 1996, on rapporte que 75 % des victimes graves ont connu des problèmes de santé par la suite.

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L’éducation parentale en lien avec la santé mentale

La perception qu’a un enfant de la façon d’être de ses parents prédirait s’il développera des problèmes de santé mentale. C’est le constat de chercheurs de l’Université de Glasgow et du Conseil de recherches médicales.

Il semble donc que les enfants dont les parents font preuve de négligence ou sont trop contrôlants auraient plus tendance à avoir des problèmes psychiatriques que les autres. Cette relation a été faite après l’analyse de données portant sur 1 700 enfants.
 
Parmi les enfants de 11 ans, ceux qui étaient à la fois négligés et contrôlés à l’excès représentaient une proportion de 3 %. Ces derniers avaient développé en plus grand nombre des troubles psychiatriques une fois l’âge de 15 ans atteint.
 
Parmi ces problèmes de santé mentale, on compte la dépression, les troubles anxieux et les désordres obsessifs compulsifs. Les enfants atteints d’un déficit de l’attention avec hyperactivité et ceux ayant un comportement violent et asocial étaient aussi plus nombreux dans ce groupe.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry.

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Si vous êtes embarrassé, cela signifie que vous êtes sain d’esprit

Des chercheurs de l’Université de la Californie se sont penchés sur les effets du karaoké. Ainsi, 79 personnes ont chanté My Girl des Temptations et 58 d’entre elles avaient des maladies neurodégénératives.  
 
Chaque personne devait ensuite s’écouter chanter. Les scientifiques ont alors constaté que les personnes avec des dommages neurodégénératifs n’avaient aucun embarras quant à leur performance, alors que c’était le contraire chez celles avec une bonne santé mentale.
 
De plus, les imageries du cerveau ont permis d’identifier la zone de l’embarras.
 
« Chez les personnes saines, le fait de se regarder chanter a entraîné une réaction d’embarras considérable. Leur tension artérielle avait augmenté, comme les battements de leur coeur et leur respiration. À l’inverse, les personnes avec des dommages neurologiques dans le cortex frontal médian réagissaient avec indifférence », explique Virginia Sturm, une des chercheuses.
 
« Les émotions comme l’embarras sont particulièrement vulnérables dans les maladies neurodégénératives touchant les lobes frontaux », ajoute-t-elle.
 
Vous êtes donc tout à fat normal si vous ne pouvez supporter d’entendre votre propre chant.
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L’autocompassion aide à maigrir

La psychologue Kristin Neff, de l’Université du Texas à Austin, a publié le livre Self-Compassion: Stop Beating Yourself Up and Leave Insecurity Behind. Elledévoile qu’une étude de 2007 avait démontré que l’autocompassion aidait à faire perdre du poids.
 
En fait, durant l’étude, certaines femmes avaient reçu des conseils d’autocompassion et d’autres non. Celles qui en avaient eu n’avaient pris qu’une petite quantité de bonbons lorsqu’on leur en avait offert une seconde fois, alors que les femmes qui n’avaient pas été conseillées en ont mangé beaucoup plus.
 
L’autocompassion ne veut pas dire se plaindre sur son sort, mais plutôt avoir une approche réconfortante, comme en témoigne un parent ou un ami pour une personne lorsque les choses ne vont pas.
 
De plus, les gens qui sont plus compatissants envers eux-mêmes ont tendance à être plus heureux et optimistes, donc moins enclins à la dépression.