La maladie mentale devient physique
Quand un parent est militaire
En regard à des données sur des déploiements militaires américains, on remarque qu’ils ont des impacts majeurs sur la santé mentale des enfants.
Ainsi, ceux dont un parent avait été envoyé longtemps en mission étaient plus nombreux à avoir reçu un diagnostic d’un problème de santé mentale.
Comme lu dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, cette étude confirme la tendance précédemment remarquée quant aux plus grands nombres de cas de dépression chez les enfants de parent militaire.
Les participants de cette recherche (307 520) étaient âgés de 5 à 17 ans et ils avaient tous au moins un parent dans l’armée. Soixante-deux pour cent des parents avaient été absents pour des raisons militaires au moins une fois durant la période donnée. La durée moyenne de cette absence était de 11 mois.
Parmi tous ces enfants, 16,7 % vivaient avec un problème de santé mentale. Celui pouvait être par exemple un problème de stress, de comportement, un trouble du sommeil, de l’anxiété ou une dépression.
Cesdits problèmes étaient d’autant plus présents chez les enfants dont le parent avait été envoyé en Iraq ou en Afghanistan.
Les répercussions à long terme d’une naissance prématurée toucheraient tous les aspects de la santé. Des chercheurs de l’Université de Birmingham ont fait un lien entre l’accouchement avant terme (ou le faible poids de naissance) et certains problèmes de santé mentale à l’adolescence.
Ces enfants seraient plus enclins à souffrir alors de troubles de l’humeur et d’anxiété, lisons-nous dans Psychological Medicine. On savait déjà qu’un lien existait entre la naissance prématurée et le trouble déficitaire de l’attention.
Ainsi, les bébés qui naissent avant terme feraient plus souvent face à ces problèmes de santé, même après s’être remis des séquelles physiques dues à leur venue au monde.
Bien que l’on ne sache pour l’instant indiquer des causes précises, car elles seraient multifactorielles, on pense déjà aux répercussions traumatiques d’une telle naissance. Cela aurait un impact sur la manière dont le cerveau réagit par la suite au stress.
Autre constat alarmant, 17 500 Canadiens admis à l’hôpital le sont après des tentatives de suicide ou des blessures qu’ils se sont volontairement infligées. Ce sont les femmes entre 15 et 19 ans qui sont les plus susceptibles de s’automutiler, mais les hommes ont trois fois plus de chances de mourir de ce type de blessure.
Des chercheurs norvégiens viennent de publier, dans le Journal of Epidemiology and Community Health, les résultats d’une étude faisant foi de l’effet bénéfique de l’art et de la culture sur la santé, tant physique que mentale, des hommes.
Les chercheurs recommandent donc que des activités culturelles soient proposées comme une manière simple et efficace de contrer le stress.
Selon une recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), il faudra prévoir des conséquences importantes pour les victimes d’une catastrophe naturelle.
Parmi les 15 000 personnes évacuées à cause de l’inondation de 1996, on rapporte que 75 % des victimes graves ont connu des problèmes de santé par la suite.
La perception qu’a un enfant de la façon d’être de ses parents prédirait s’il développera des problèmes de santé mentale. C’est le constat de chercheurs de l’Université de Glasgow et du Conseil de recherches médicales.
Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry.