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La bipolarité chez les parents affecte les enfants

Les enfants dont les parents souffrent de troubles bipolaires (sautes d’humeur sévères ou maniacodépression) ont huit fois plus de risques de souffrir d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), rapporte l’American Journal of Psychiatry.
 
De plus, ces jeunes enfants ont également six fois plus de chances d’avoir deux troubles mentaux ou plus par rapport aux enfants dont les parents ont une santé mentale normale.
 
Pour l’étude, on a recruté 121 enfants âgés de 2 à 5 ans de 83 parents ayant des troubles bipolaires et 102 enfants du même groupe d’âge de 65 parents n’ayant aucun antécédent de troubles mentaux.
 
Les chercheurs en arrivent à la conclusion qu’il y a plus de risques de TDAH et d’autres troubles psychiatriques chez les enfants dont les parents ont ce genre de problèmes.
 
Bien que le diagnostic de troubles mentaux chez les enfants en bas âge demeure controversé, il a été démontré que des enfants de deux ans peuvent être dépressifs et avoir des troubles de santé mentale.
 
La santé mentale des parents affecte donc clairement celle de leurs enfants.
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Le statut d’employé et la dépression

Selon Amélie Quesnel-Vallée, sociologue à l’Université McGill, le statut précaire chez les employés semble avoir des conséquences sur leur santé mentale.

« Il semble que les travailleurs temporaires, qui ne peuvent compter sur un emploi stable à long terme, sont susceptibles de voir leur santé mentale décliner, et ce, aussi longtemps qu’ils continuent d’occuper des fonctions pouvant être perçues comme " jetables " ou " de deuxième classe " », a expliqué cette dernière lors de l’assemblée annuelle de l’Association américaine de sociologie.
 
Parmi les conséquences observées, on note davantage de symptômes de dépression et de détresse psychologique que chez les employés bénéficiant d’un statut permanent au sein d’une entreprise.
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La Wii au service des personnes âgées

Souhaitant briser l’isolement des personnes âgées aux prises avec un trouble de santé mentale grave, des intervenants de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine ont trouvé une activité peu conventionnelle pour stimuler les activités en groupe de leurs patients.

En effet, chaque semaine depuis plus d’un an, les résidents des ressources Charlemagne et Tourterelle sont invités à jouer aux quilles sur la console Wii de Nintendo.

« Au-delà de nos espérances, les personnes âgées des deux ressources ont démontré un intérêt marqué pour l’activité Wii par leur présence assidue, leur hâte et leur enthousiasme à chaque partie. Cette activité devient un prétexte pour socialiser au salon avec les autres résidents et contribue au développement de l’estime de soi », a souligné Luc Legris, conseiller clinique à la Direction des services de réadaptation et d’hébergement dans la communauté de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.

Les intervenants espèrent d’ailleurs implanter ce type d’activé dans d’autres centres d’hébergement pour personnes âgées et même créer une ligue de quilles virtuelle.

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Le débat sur la santé mentale se poursuit

The Globe and Mail a publié un article où l’on apprend que Lucy Maud Montgomery, l’auteure du roman Anne… la maison aux pignons verts, s’est suicidée en 1942.

Cette révélation, faite par la petite-fille de l’écrivaine, Kate Macdonald Butler, relance ainsi le débat autour des tabous qui entourent les maladies mentales.

Mme Macdonald Butler souhaite que ce secret entourant sa grand-mère, qui souffrait de dépression, permette de mieux comprendre la douleur ressentie par les personnes aux prises avec des troubles dépressifs.

En août dernier, l’Association médicale canadienne présentait une recherche mentionnant que la moitié des sujets de l’étude n’hésiteraient pas à cacher à leur entourage qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, alors qu’elles discuteraient volontiers d’autres maladies comme le cancer ou le diabète.

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Les poissons gras diminuent les risques de démence

Selon des chercheurs finlandais, les gens qui consomment des poissons gras, cuits ou bouillis, courent moins de risques de subir des lésions au cerveau pouvant causer des problèmes de mémoire ou la démence.

Les chercheurs de l’université de Kuopio, en Finlande, sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié les cas de 3 660 personnes âgées de plus de 65 ans.

La haute teneur en oméga-3 dans les poissons gras, comme le thon ou le saumon, serait la principale raison de cette découverte.

On savait que les poissons et l’huile de poisson pouvaient aider à prévenir la détérioration de la mémoire, mais c’est la première étude qui démontre que ces poissons permettent de réduire les lésions au cerveau. 

Les chercheurs finlandais ont trouvé que les patients qui consomment des poissons gras trois fois et plus par semaine ont 26 % moins de chance d’avoir une lésion au cerveau.

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Encore du chemin à faire en matière de santé mentale

Une récente enquête menée pour le compte de l’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale auprès de 450 entreprises canadiennes nous apprend que 80 % des employeurs accordent plus d’importance à cet aspect qu’il y a trois ou cinq ans.

Ce sont toutefois les cadres oeuvrant dans les départements de ressources humaines qui se préoccupent davantage de santé mentale. Seulement 13 % des autres cadres supérieurs se sont dits très sensibles aux répercussions des problèmes de santé mentale sur une entreprise.

De plus, parmi les répondants qui n’indiquait aucune ou qu’une certaine sensibilisation chez les hauts dirigeants, 47 % d’entre eux n’envisageaient aucune solution concrète pour apporter des améliorations pour la santé mentale des employés.

« Le fait que l’on ne se soucie pas suffisamment de mesurer les répercussions des problèmes de santé mentale sur le travail, afin d’effectuer une analyse de rentabilisation qui justifierait les moyens à prendre pour les régler, constitue le plus grand obstacle à l’appui des dirigeants », a souligné Anne Nicoll, l’auteure de la recherche.

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Les entrepreneurs devraient mieux prendre soin de leur santé mentale

Ce sondage, réalisé par Desjardins Sécurité financière auprès d’entrepreneurs, a permis de noter leur niveau courant de sécurité financière, de santé physique et mentale et de stress par rapport à l’année dernière.

Près de 92 % des répondants ont affirmé être financièrement stables et 77 % ont déclaré jouir d’une bonne santé physique et mentale. Toutefois, en ce qui concerne le niveau de stress, 31 % ont dit qu’il avait augmenté.

Parmi les personnes dont le niveau de stress avait augmenté, 42 % estimaient qu’elles pourraient sombrer dans la dépression, 37 % pensaient qu’elles pourraient souffrir d’anxiété et 65 % d’épuisement professionnel.

Devant de tels résultats, les répondants étaient disposés à faire d’importants compromis pour améliorer leur équilibre travail-vie personnelle. Par exemple, 65 % des entrepreneurs étaient prêts à accepter une baisse de salaire et à travailler moins d’heures, et 72 % étaient disposés à refuser des responsabilités supplémentaires afin de maintenir un équilibre travail-vie personnelle viable.

Le sondage a été réalisé par SOM Recherches et sondages pour le compte de Desjardins Sécurité financière entre le 7 février et le 10 mars 2008. Au total, 1 594 entrevues ont été menées auprès d’un échantillon représentatif d’adultes canadiens.

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L’hospitalisation chez les schizophrènes

Une recherche menée par l’Institut canadien d’information sur la santé dévoile des statistiques qui pourraient faire réfléchir les intervenants en santé mentale.

En effet, près de 38 % des patients schizophrènes sont hospitalisés à nouveau dans l’année qui suit leur congé d’hospitalisation. L’étude démontre aussi que plus le séjour initial a été long, moins les schizophrènes risquent de retourner en milieu hospitalier.

En effet, les patients de l’étude qui avaient séjourné à l’hôpital entre une à deux semaines ont eu 21 % moins de risque d’être réadmis dans les 30 jours qui suivaient leur congé, comparativement aux patients qui ne sont demeurés qu’une semaine ou moins.

En raison de la nature chronique et débilitante de la schizophrénie, les chercheurs notent que ces types de patients ont besoin de plus de stabilité que les autres.

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La santé mentale des enfants associée au jeu

Selon le quotidien anglais The Daily Telegraph, des adultes de partout dans le monde auraient envoyé une demande de recherche scientifique sur les effets d’une diminution du jeu sur la santé mentale des enfants.

Selon les auteurs de cette lettre, la santé mentale des enfants pourrait se détériorer au fur et à mesure qu’ils cessent de jouer.

En effet, le jeu est essentiel au bien-être et à la santé des enfants, et doit avoir certaines caractéristiques pour leur être bénéfique : se passer dehors, sans structure et sans surveillance étroite.

Les caractéristiques de la vie d’aujourd’hui, par exemple la circulation automobile dans les zones résidentielles et l’immense variété de jeux électroniques ou télévisuels et leur accès facile, semblent affecter la période de jeu chez les enfants, en matière de durée et de fréquence. Selon les signataires de la lettre, ça pourrait mettre en péril le développement de la santé des enfants.

Un débat public pour évaluer la problématique est demandé par les auteurs de la lettre, soit des psychologues, éducateurs et écrivains de la Grande-Bretagne, du Canada, de la Suède, des États-Unis, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande.