On le sait, les cellules souches transplantées chez des patients atteints du cancer et suivant un traitement de chimiothérapie offrent beaucoup d’espoir.
Ces patients voient leur moelle épinière être ravagée par les traitements, et les cellules souches peuvent venir contrer ce phénomène.
Une nouvelle étude s’attarde cependant sur une question importante, soit la provenance de ces cellules souches. Souvent, la technique utilisée est celle de la transplantation de moelle épinière, mais il est également possible d’arriver au même résultat par une transfusion sanguine (sang périphérique).
Quel est donc le meilleur moyen, se questionnent les chercheurs dans cette étude que propose www.nlm.nih.gov.
L’étude démontre que les cellules souches de sang périphérique pourraient réduire les risques d’échec de greffe, alors que la moelle épinière pourrait réduire les risques de développer une maladie chronique postgreffe.
Le débat risque de se poursuivre pour un bon moment.
Dans les dix dernières années, 75 % des transplantations de cellules souches provenant d’une personne non reliée par la famille ont été faites à partir de sang périphérique. Il semble que plusieurs études ont aussi démontré que la moelle épinière peut mener à des complications plus sérieuses, ce qui aurait influencé le choix des spécialistes.