Les bonnes âmes qui se dévouent chaque jour un peu partout sur la planète devraient surveiller leur santé mentale, affirme nlm.nih.gov.
En effet, il appert que le travail humanitaire favoriserait les problèmes d’anxiété et de dépression nerveuse, qui peuvent survenir pendant le voyage et au retour.
Un rapport propose donc aux employeurs dans ce domaine de mettre en place certaines mesures pour contrer le phénomène.
Dans l’étude, les chercheurs ont sondé plus de 200 travailleurs humanitaires et les ont suivis avant, pendant et après leurs interventions.
Au départ, on notait 4 % des travailleurs sujets à l’anxiété, et 10 % qui présentaient des symptômes de dépression. Il s’agit de statistiques normales, en comparaison avec le reste de la population.
Durant les affectations, les chiffres ont grimpé jusqu’à 12 % (anxiété) et 19 % (dépression diagnostiquée). Au retour, le taux d’anxiété rapporté chutait immédiatement de 8 %. La dépression, quant à elle, poursuivait sa hausse vertigineuse avec un taux de 20 %.
Tout comme pour les militaires, le retour à la maison peut s’avérer difficile, et il faut prendre conscience de ce phénomène, selon Alastair Ager, professeur à la Columbia University’s Mailman School of Public Health de New York.
Une vie sociale bien remplie et un soutien soutenu des proches sont des éléments clés dans le maintien d’une bonne santé mentale pour les gens qui vivent des expériences intenses comme l’aide humanitaire, conclut l’étude.