Peut-on vraiment prédire l’obésité?
On apprend sur Medscape que des chercheurs tentent de mettre au point un outil pouvant prédire efficacement les risques d’obésité chez un enfant.
Une première étude, l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children, en aurait déjà établi certaines bases, et l’on pourrait s’en servir pour effectuer le suivi efficace de divers éléments reliés à la santé d’enfants de moins de 13 ans.
Cinq principaux facteurs ont été établis pour le bon fonctionnement de cet outil innovateur. Il s’agit du poids de naissance, de l’indice de masse corporelle (IMC) de la mère avant la grossesse, de son tabagisme durant la grossesse, du gain de poids du poupon et de l’IMC du père. Mentionnons que cette dernière donnée s’est avérée plus ou moins fiable aux fins d’évaluation.
Par la suite, près de 19 000 enfants nés au Royaume-Uni ont été évalués. Les éléments avant naissance et de grossesse ont été plus difficiles à recueillir que les autres.
Néanmoins, on a pu, grâce à ce nouveau barème, établir que le gain de poids du poupon représente un enjeu majeur quant à la prévalence de l’obésité. De plus, le fait que les deux parents soient obèses augmentait les risques de l’obésité de l’enfant par six.
L’utilisation d’un outil du genre pourrait être très utile pour conseiller les familles sur de bonnes habitudes de vie, et ce, en faisant un suivi très précis de la santé de l’enfant. On imagine déjà une calculatrice spéciale qui servirait au mieux les pédiatres.
On lit dans le Journal of Perinatology que le groupe sanguin des bébés prématurés les prédisposerait à de plus hauts risques de décès.
C’est que plusieurs bébés nés prématurément souffrent d’une ulcération du tissu intestinal, l’entérocolite nécrosante.
Des chercheurs du Loyola University Medical Center ont démontré que ceux qui étaient du groupe sanguin AB étaient plus enclins à mourir s’ils en étaient atteints. En comparaison avec les bébés des autres groupes, leurs risques étaient trois fois plus élevés (2,87).
Or, il semble que certaines mesures réduiraient considérablement ces risques. Un simple changement dans les méthodes de transfusion sanguine pourrait sauver la vie de nombreux bébés prématurés.
Les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion après avoir analysé les cas de 276 bébés nés prématurément depuis près de 25 ans.
L’obésité vient-elle du père?
Il semble qu’un homme qui a un surpoids ou qui est obèse pourra nuire à la santé future de sa progéniture. Des chercheurs australiens viendraient de démontrer un lien entre le poids du père et les risques futurs d’obésité de ses enfants.
Nous lisons en effet sur Fox News, qu’après avoir suivi plus de 3000 familles de 2004 à 2008, les chercheurs ont remarqué que les enfants issus d’un père en surpoids seraient plus enclins à avoir le même problème plus tard.
Précisément, un enfant de quatre ans dont le père est obèse ou a un surpoids sera plus à risque que les autres à avoir le même problème une fois qu’il aura atteint l’âge de huit ans.
Dans la même suite d’idée, un enfant dont les deux parents sont obèses sera encore plus enclin à souffrir lui aussi d’un problème de poids.
Depuis quelques années, de plus en plus d’enfants reçoivent des traitements d’acupuncture. Or, peu de données existent encore sur le sujet, et aucun examen systématique de l’acupuncture pédiatrique n’existait encore.
On saura désormais que cette méthode ne comporte aucun danger pour la santé d’un enfant. Une étude de l’Université de l’Alberta soutient que l’acupuncture pédiatrique est sûre, mais seulement elle est faite par un praticien qualifié.
Les chercheurs ajoutent, dans le cadre de cette recherche publiée dans Pediatrics, que certains événements indésirables ont été relevés, mais que la majorité d’entre eux demeurait d’intensité légère.
Pour en venir à ces conclusions, les chercheurs ont revu plusieurs articles scientifiques sur le sujet. Leur angle d’analyse était de remarquer des événements indésirables liés à l’emploi de l’aiguille d’acupuncture. Au total, 9537 articles ont été abordés.
On lit sur EurekAlert! que le Canada propose un nouveau programme en santé infantile. On veut ainsi mieux soutenir et préparer les stagiaires du milieu de la santé. Les objectifs de ce programme ont été instaurés par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (CRMCC).
De nouveaux modules pédagogiques sont offerts aux médecins résidents, aux pédiatres et aux employés des établissements de soins de santé canadiens. Ils s’adressent tant aux personnes qui souhaitent participer à des projets à l’étranger qu’à ceux qui oeuvrent en sol canadien.
On souhaite ainsi répondre aux lacunes créées par l’arrivée massive des immigrants, l’un des effets de la mondialisation.
Entre autres, on souhaite approfondir les connaissances des acteurs du milieu de la santé sur la mortalité infantile mondiale, la sous-nutrition, la fièvre des enfants immigrés ou adoptés, ainsi que la santé générale des personnes immigrantes.
Particulièrement, le but du CRMCC est d’améliorer les pratiques des futurs pédiatres en résidence et des médecins.
Chez les enfants, la sédentarité est une grande cause de prévalence de problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires. Toutefois, selon une étude de la Queen’s University, le manque d’activité physique n’en augmenterait pas nécessairement les risques, lit-on sur Medical News Today.
En fait, en s’attardant aux types d’activités sédentaires adoptées par les enfants, les chercheurs ont remarqué que certaines sont plus problématiques que d’autres.
La télévision ressort donc comme la grande coupable. Passer du temps à regarder la télévision prédit un plus fort risque de maladie cardiovasculaire, alors que l’ordinateur, par exemple, ne le fait pas.
On pourrait expliquer ce lien par le fait qu’en passant du temps devant la télévision, la dépense énergétique chute considérablement. De plus, les collations entre les repas vont plus souvent de pair avec cette activité.
Les chercheurs soulignent donc qu’il ne faudrait pas seulement encourager nos enfants à pratiquer des activités physiques. On devrait aussi être attentif à ce qu’ils font le reste du temps. Encore une fois, on recommande de limiter le plus possible leur temps passé devant la télévision.
On parle beaucoup en ce moment des futurs risques pour la santé pour un enfant qui souffre d’obésité. Entre autres, on fait état des nombreux cas de maladies cardiovasculaires et de diabète à prévoir au cours des prochaines années.
Parallèlement, plusieurs soutiennent que le traitement de l’obésité infantile pourrait diminuer ces risques ainsi que ceux du développement de maladies métaboliques.
Une nouvelle étude menée par des experts de l’University of Nottingham renforce ces suppositions. Selon les données parues dans l’International Journal of Obesity, un enfant obèse s’exposerait hors de tout doute à des risques pour sa santé adulte. Et réduire son indice de masse corporelle aurait un certain effet protecteur, quoique léger.
D’autre part, après avoir analysé 11 études ayant porté sur la santé d’Occidentaux, les experts ont remarqué que l’on ne tenait pas compte de l’augmentation de l’IMC avec le temps. Ainsi, un enfant mince qui devient obèse plus tard dans sa vie court de grands risques d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques et de diabète de type 2.
Il n’existe pas suffisamment de preuves, par ailleurs, pour établir un lien vraiment direct avec des risques pour la santé qui se retrouvent indépendants de l’IMC à l’âge adulte.