Les règles de la santé infantile
Plusieurs études ont démontré l’influence du sommeil et du temps passé devant la télévision sur la santé et le poids des enfants. On lit donc sur Medical News Today un résumé des lignes directrices à suivre.
On souligne que le sommeil peut aider notre enfant à maintenir un poids santé. Il a plusieurs fois été démontré que dormir suffisamment aidait efficacement à avoir un poids corporel normal.
Les enfants qui dorment moins de 9 heures par nuit ont 2 fois plus de risques d’avoir un surpoids, en comparaison avec ceux qui cumulent 11 heures de sommeil. Ceux qui dorment de 9 à 10 heures par nuit ont quant à eux un risque de surpoids 1,3 plus élevé.
On a aussi prouvé que plus un enfant passe de temps devant la télévision ou l’ordinateur, plus il a tendance à faire de l’embonpoint. De plus, le tour de taille des enfants a déjà été mis en relation directe avec le type de comportement adopté (actif ou passif).
D’autre part, l’alimentation est influencée par le temps passé devant l’écran. Les enfants qui regardent beaucoup la télévision consomment des aliments gras, et surtout très élevés en sucre.
En considérant ces corrélations à l’inverse, on remarque qu’un enfant qui a un comportement actif durant ses temps libres et qui passe moins de temps devant la télévision sera plus enclin à adopter une saine alimentation.
Le cytomégalovirus, savoir ou pas?
Le cytomégalovirus, que l’on détecte durant la grossesse, engendre des infections qui passent la plupart du temps inaperçues. En général, il s’attaque en particulier aux personnes qui ont un système immunitaire faible.
Or, on lit dans Pediatrics que 85 % des parents le détectent chez leur nouveau-né. Pourtant, ce test ne fait pas partie de ceux que l’on administre de routine. C’est la première fois que l’on s’attarde aux habitudes de dépistage dans la population en général.
Chaque année, 30 000 enfants naissent avec le cytomégalovirus chaque année aux États-Unis. Sur ce nombre, un sur cinq développera un handicap. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une perte auditive neurologique, ou encore d’un retard intellectuel.
Malgré tout, la grande majorité des bébés infectés par ce virus ne comportent pas de symptômes à la naissance. Les symptômes pouvant l’indiquer consistent en la jaunisse ou le sous-développement intra-utérin.
Ainsi, la plupart des anomalies congénitales passent inaperçues jusqu’à l’apparition de problèmes graves, donc trop tard pour un test de diagnostic. Celui-ci doit être effectué durant la deuxième ou la troisième semaine de vie.
On lit dans The Lancet que la pneumonie demeure un enjeu majeur de la santé infantile. Encore aujourd’hui, on constate que cette maladie demeure la principale cause de décès chez les enfants.
Chaque année, 1,4 million d’enfants de moins de 5 ans en meurent; 99 % d’entre eux vivent dans un pays en voie de développement. Bien que la pneumonie peut être soignée facilement avec des antibiotiques, elle reste le danger numéro un.
Parallèlement, on fait état de la difficulté pour les enfants les plus vulnérables d’accéder à des soins de santé. Dans les pays les plus défavorisés, les défis sont encore, dans la lutte contre la pneumonie, la distance d’un établissement de santé, le faible accès au transport et les coûts.
Mieux soutenir les travailleurs en santé de première ligne apparaît donc comme la clé. La maladie, répétons-le, se soigne avec des médicaments peu coûteux, il semble donc que le problème réside en une faible accessibilité à ceux-ci et à des services de santé de moindre qualité.
On entend souvent que les enfants qui vivent à la campagne ont certains avantages sur la santé, en comparaison à ceux vivant à la ville, notamment quant à leurs moindres risques d’allergies.
Pourtant, on lit sur Nurse.com qu’une récente enquête publique fait état d’une réalité bien différente. Les enfants qui grandissent en région rurale auraient des défis particuliers à affronter.
Entre autres, il semblerait que ces enfants, en comparaison à ceux de la région urbaine, seraient plus enclins à souffrir d’une maladie chronique. Les taux d’asthme, de diabète et d’obésité se sont avérés plus élevés pour eux.
Ces observations ont été réalisées selon une enquête nationale américaine effectuée auprès de parents. Ces derniers ont fourni des renseignements sur la santé de leurs enfants, comme l’indice de masse corporelle, leurs aptitudes et comportements sociaux et la présence d’une maladie chronique.
D’autre part, certains aspects du milieu de vie ont été pris en compte : la qualité de vie de la communauté, le statut socio-économique et la santé des parents eux-mêmes.
On apprend sur HealthDay News que plusieurs parents ne font pas vacciner leurs enfants. Une étude a par ailleurs été menée sur le sujet en Californie, un État où la règle peut même être évitée.
Que pourrait-on craindre de ce choix? Il semble que l’on devrait s’inquiéter quant à l’immunité collective, qui est ici compromise lorsque des enfants ne reçoivent pas les vaccins d’usage.
On apprend en effet, par cette étude menée par l’University of Pennsylvania, qu’un enfant sur cinq se retrouve non vacciné dans les écoles ciblées. De grandes questions sur la santé et la prévention des maladies devraient être posées, car l’école demeure un lieu important d’exposition aux maladies.
Et le phénomène s’annonce grandissant : de plus en plus de parents font ce choix. Les raisons les plus courantes sont les risques associés à certains vaccins dont on parle dans les médias – rappelons-nous le vaccin ROR et les cas d’autisme, même si cela a été démenti.
Les croyances personnelles sont aussi une raison, mais cela demeure une exception. On soutient que les parents souhaitent plutôt recevoir plus de renseignements quant aux vaccins donnés à leurs enfants et leur sécurité pour la santé.
Nous découvrons les résultats d’une vaste étude quant à l’introduction des aliments solides durant la petite enfance sur Medscape. Cette recherche s’est accomplie par sondage auprès de 2068 parents de bébés âgés de 4 à 35 mois.
Mentionnons que des effets sur la santé à long terme ont maintes fois été relevés, en association avec le moment de l’intégration des aliments solides dans le régime des bébés.
On apprend donc que 62 % des parents ont répondu avoir intégré les aliments solides dans le régime de leur bébé lorsque celui-ci a eu entre 4 et 6 mois.
Il appert aussi que 92 % des parents dont le bébé avait entre 4 et 9 mois avaient entamé une discussion sur le sujet avec le pédiatre. Cette discussion a été associée avec le moment de l’introduction.
Parallèlement, la discussion avec le pédiatre et le soutien de ce dernier quant à la poursuite de l’allaitement s’est avérée décisive quant au report de l’introduction des aliments solides après le moment recommandé (on conseille parfois le lait maternel seulement jusqu’à six mois).
Plusieurs mères ont toutefois avoué avoir intégré ces aliments avant le temps conseillé.