Perte de poids, maladie épidémique
Après les Américains, ce sont les Européens qui prennent le taureau par les cornes pour cesser la progression inquiétante du taux d’obésité, surtout chez les enfants. Selon Doctissimo.fr, le gouvernement et la Haute Autorité de santé en France (HAS) concertent leurs efforts pour sensibiliser et conscientiser les gens à une rééducation complète de leurs habitudes alimentaires.
L’obésité est désormais considérée comme une maladie épidémique, et ce, mondialement. En un peu plus d’une décennie en France, on compte une augmentation de plus de 70 % des cas d’obésités. La HAS a publié pour la première fois un guide pratique, accessible à la population, contenant non seulement des indications pour la perte de poids, mais aussi les coordonnées de spécialistes et médecins pouvant prendre en charge les cas de surpoids et d’obésité.
Le Dr Cédric Grouchka, membre du Collège de la HAS, rappelle l’importance du dépistage d’un surpoids ou d’une obésité future, surtout chez l’enfant. L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » prend, selon lui, toute son importance lorsqu’il s’agit de perte de poids.
En effet, on connaît désormais les effets néfastes de régimes répétitifs et inappropriés sur la santé, tout autant que la prise de divers médicaments ou produits naturels réputés pour être miraculeux. Il s’agit donc ici d’une prise en charge complète par les spécialistes et les médecins, afin d’appliquer un régime alimentaire permanent et non temporaire.
Le Dr Grouchka insiste : « Il faut mettre l’accent sur l’éducation thérapeutique du patient diagnostiqué, de manière à lui transmettre un savoir suffisant pour qu’il comprenne sa maladie et ce qu’on lui demande d’atteindre comme objectif ».
On a évalué quels étaient les risques pour un enfant de subir des tests de résonnance magnétique, et il s’est avéré qu’ils en comportaient peu, ou pas.
En fait, un enfant ne serait pas plus exposé à des dangers pour sa santé psychologique ou physique lors de ces tests que s’il participe à des activités comme jouer au soccer ou se promener en véhicule tout-terrain.
Toutefois, on a remarqué que les risques sont plus grands pour l’enfant si les tests de résonnance magnétique sont accompagnés d’une prise de sédatifs, lit-on dans IRB: Ethics & Human Research.
Ces nouvelles données sont d’une grande importance, car on peut maintenant mieux définir ce qui peut constituer des risques minimaux standard.
Pour en revenir à la comparaison initiale, les décès causés par un test de résonnance magnétique se sont avérés de l’ordre de 4 enfants pour 100 millions, alors que 6 sur 100 millions représentent ceux liés au transport routier.
On entend beaucoup parler du nouveau contraceptif par injection, et de grands espoirs l’accompagnent. Toutefois, une ombre au tableau s’annonce pour ce mode de contraception à base d’hormones.
Selon une récente étude parue dans The Lancet Infectious Diseases, une femme sous contraceptif par injection court deux fois plus de risques de contracter le VIH qu’une autre ne l’employant pas.
Il semble que le contraceptif en question amenuise les parois vaginales, ce qui provoquerait une augmentation des risques de transmission du VIH.
Les présents résultats ont été obtenus après avoir suivi près de 4000 couples provenant de 7 pays africains différents durant 18 mois. Rappelons que le contraceptif par injection gagne continuellement en popularité; en Afrique subsaharienne, par exemple, 6 % des femmes de 15 à 49 ans l’emploient, c’est-à-dire 12 millions de femmes.
Docteur, écoutez les enfants
Selon un sondage mené auprès de 2257 enfants provenant de 22 pays différents, les médecins manqueraient d’écoute quant à leurs jeunes patients. Les enfants ne seraient que trop peu renseignés sur leur état de santé.
La majorité des enfants, soit 67 %, a affirmé ne pas avoir été satisfaite des explications que lui aura données son médecin sur des traitements à subir, le cas échéant. Parmi tous les jeunes répondants, 62 % avaient eu un rendez-vous médical durant l’année, soit de 1 à 3 fois. Malgré tout, 80 % des enfants ont dit avoir été renseignés sur leur état de santé.
Un peu moins de 20 % des enfants n’auront finalement rien su quant à ce qu’il adviendra pour eux à la suite d’un traitement, et la même proportion ne se sera pas sentie suffisamment écoutée.
Les résultats de cette enquête menée par l’Université de Cork (Irlande) sont parus dans Le quotidien du médecin.fr.
Un sondage effectué auprès de 445 parents américains suggère que nous ne voulons pas toujours entendre la vérité lorsqu’il est question de notre progéniture. Dans le cas décrit ici, les enfants des participants étaient âgés de 2 à 18 ans.
Paru dans Pediatrics, il indique une forte tendance à choisir le bon mot s’il est question du poids de l’enfant. On a tenté de comprendre la perception des parents quant à 10 mots courants qui décrivent le poids corporel des enfants.
Ainsi, les parents préféreront en général l’emploi de « poids non santé » à « obèse » ou « gros », quand le médecin leur parle de leur enfant. Selon l’avis des principaux intéressés, l’usage de « obèse », « obèse morbide » et « gros » constituent les termes qui stigmatisent et blâment le plus leur enfant. Plus de 60 % des parents sondés considèrent ces mots comme la pire des stigmatisations.
Toujours selon les parents, l’emploi d’autres mots serait plus encourageant pour l’enfant, dans le cadre d’une tentative de perte de poids. La majorité souhait que l’on dise plutôt « problème de poids », « surpoids » et « excès de poids », car ces mots seraient plus empreints de motivation.
Selon des chiffres publiés par le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA), les Américains se sont rendus moins nombreux dans les restaurants durant la dernière récession et ont recommencé à faire la cuisine.
Une baisse d’achalandage dans les restaurants de 4,5 % a été enregistrée lors de la dernière récession. Tous les types de restaurants ont été touchés, même les restaurants-minute, bien que leurs menus soient souvent offerts à prix légers.
La bonne nouvelle, dans cette histoire, est que les consommateurs ont repris goût à la cuisine, préférant se mettre aux fourneaux plutôt que de sortir pour manger. Résultat : les consommateurs mangent mieux.
Le USDA révèle aussi que pour chaque point de pourcentage en baisse de revenu, on constate une hausse de la consommation de paniers verts équivalente.
Le pouvoir d’une bonne maman
On lit dans Psychological Science que si un enfant grandit dans la pauvreté, ce qui peut le confronter à plus de problèmes de santé, il peut toutefois éviter le pire en ayant une bonne maman.
Ayant suivi plus de 1 000 adultes, les chercheurs ont remarqué que certains de ceux qui avaient grandi au sein d’un milieu précaire étaient en parfaite santé, ce qui ne représente pas la norme.
Rappelons que plusieurs études précédentes ont démontré le lien entre la pauvreté et un moins bon état de santé. En effet, les enfants désavantagés qui vivent du stress voient leur développement physiologique atteint, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies.
La présente étude a donc établi une corrélation entre la mobilité et les soins parentaux, d’une part, et le syndrome métabolique à un âge plus avancé, d’autre part.
Il semble donc que la résilience aux maladies de certains enfants défavorisés peut être amenée par la constante attention de leur mère à leur bien-être émotionnel. Démontrer de l’affection à son enfant peut donc avoir un effet bénéfique sur sa santé présente et future.