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On pourrait prévenir la violence dès la vie prénatale, selon des chercheurs de l’University of Pennsylvania School of Nursing. Il ne s’agit pas ici de reconnaître des liens génétiques; il est question de certains facteurs liés à la santé.
Par exemple, une déficience nutritionnelle peut, selon les chercheurs, entrer en conflit avec le processus biologique. D’autres facteurs sont, en plus de la nutrition prénatale et postnatale, le tabagisme durant la grossesse, la dépression maternelle et le stress, entre autres.
La grossesse, la naissance et les premiers moments de vie seraient cruciaux quant au développement neural.
Les facteurs de risque de délinquance et de crime puiseraient aux sources de la vie, et le moment crucial quant au développement du cerveau serait les 36 premiers mois. On comprend donc l’urgence d’une intervention hâtive.
Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans Aggression and Violent Behavior.
Le jus d’orange : un allié de choix
Le mois de naissance aurait une influence marquante sur le déroulement de la vie d’une personne. C’est ce que soutient une récente étude de l’Office britannique des statistiques nationales (ONS).
Il semble donc que les bébés nés en janvier ont plus de chances de devenir médecins ou agents de recouvrement. Les pilotes et les artistes, quant à eux, seraient plus nombreux à être nés en février ou mars, alors que les meneurs sportifs naissent plus souvent en avril ou mai, et les dentistes en décembre.
Surprenant? L’ONS affirme même, selon les résultats de son étude, que le moment de la naissance influencerait la santé, l’intelligence et la longévité d’une personne. Il semble que le printemps soit alors une saison où plus d’enfants souffrant d’autisme ou d’asthme voient le jour.
L’explication scientifique de telles corrélations résiderait en l’exposition au soleil de la femme enceinte. Mais il ne faudrait pas trop prendre ces observations au sérieux et programmer sa grossesse en fonction de la saison de la naissance : cette étude n’a été menée qu’auprès de 19 personnes.
Ajoutons tout de même que les tueurs en série naîtraient le plus souvent en novembre.
Selon des données des U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la circoncision serait une pratique de moins en moins habituelle en milieu hospitalier. On a d’ailleurs remarqué une baisse marquée de cette pratique au cours de la dernière décennie.
En regard à trois sondages nationaux, les CDC ont pu relever la fréquence de cette intervention consistant à retirer la peau superflue du pénis des bébés garçons au sein d’hôpitaux américains.
Ainsi, selon un premier sondage, le taux de circoncision à l’hôpital était de 62,9 % en 1999, puis est passé à 56,9 % en 2008. Les résultats d’un deuxième sondage donnent 58,4 % en 2001 contre 54,7 % en 2010. Finalement, le troisième sondage a récolté des taux de 63,5 % en 1999 et 56,3 % en 2008.
Toutefois, cela ne veut pas nécessairement dire que le taux général de circoncision chez les garçons a baissé. La raison en est que l’on ne tient pas compte ici des pratiques respectées au sein de différentes religions, notamment chez les juifs et les musulmans.
Rappelons que la pratique de la circoncision a fait l’objet de nombreux débats, malgré ses possibles avantages sur la santé. À cet effet, il semble que de récentes études auraient démontré que cette intervention pourrait diminuer la transmission du VIH, de l’herpès et du virus du papillome humain, entre autres.
Les enfants sont-ils tous égaux?
On lit dans le Bulletin hebdomadaire épidémiologique que les inégalités sociales, en ce qui a trait à la santé, seraient visibles dès la maternelle. Les enfants de cinq ans vivraient de telles différences selon la région qu’ils habitent.
Selon sa situation socio-économique, un enfant serait plus enclin à souffrir d’un surpoids, voire d’obésité, et il serait plus vulnérable à avoir des caries dentaires. Par exemple, on a remarqué qu’un enfant de la maternelle avait moins tendance à accuser un surpoids si son père occupait un poste de cadre que s’il était ouvrier.
D’autre part, les petites filles seraient plus nombreuses à avoir un surpoids (14 %) que les petits garçons (10 %). S’ils vieillissent un peu, cet écart s’amenuise toutefois (20 % contre 19 %).
En général, on estime que les inégalités sociales liées à la santé ici observées chez des enfants de la maternelle prendraient leur source dans les habitudes de vie, surtout en ce qui concerne l’alimentation.
Selon son milieu social et son environnement, un enfant serait plus ou moins enclin à consommer des boissons gazeuses, à écouter la télévision et jouer à des jeux vidéo, ou jouer à l’extérieur. Toutefois, on n’a pu vérifier, dans la présente enquête, si les enfants pratiquaient ou non un sport de façon régulière.
Ces constats ont été faits selon une enquête menée auprès de 23 000 jeunes enfants de 2005 à 2006.
Les enfants en exemple
On lit sur Medpage Today qu’une petite étude ayant porté sur une école privée du Brésil démontre que les enfants peuvent avoir un impact important sur la santé de leurs parents.
Précisément, les parents d’enfants à qui l’on offre un soutien éducatif visant à encourager de saines habitudes de vie ont beaucoup moins de risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire que les autres. Le comparatif est ici de 91 % moins de risques contre 13 %.
Ainsi, intervenir auprès de l’enfant quant à sa santé et son mode de vie aura des répercussions sur toute sa famille. À la suite de ces premiers résultats, on vise maintenant à étendre le programme au sein des écoles publiques.
Ce dernier consistait à accorder une heure par semaine à faire suivre aux enfants des leçons, spécialement conçues pour eux, qui portaient sur l’alimentation, les dangers du tabac et l’activité physique.
Les enfants qui suivaient ce programme, âgés de 6 à 10 ans, participaient à des jeux, écoutaient des films éducatifs, prenaient part à des ateliers culinaires et discutaient de ce qu’est un mode de vie sain.
Au total, 197 enfants et 323 parents ont fait partie de cette recherche, qui s’est étalée de mars à décembre 2010. D’autres suivront pour qualifier les effets à long terme de cette intervention.
De plus en plus de diabétiques
A-t-on encore peur des vaccins?
L’Institute of Medicine (OMI) des États-Unis vient de démontrer, après avoir passé en revue plus de 1 000 études sur le sujet, que les vaccins ne sont liés en rien à l’apparition de l’autisme ou du diabète de type 1 chez les enfants.
Cela en réconfortera plus d’un, car de nombreuses rumeurs avaient couru sur le sujet. Les experts ajoutent même que s’il y a des problèmes de santé (au nombre de 14) existant en raison d’un vaccin, ils demeurent très rares, comme nous le lisons sur Medical News Today.
Parmi les vaccins les plus courants, on compte celui contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. On le connaît d’ailleurs sous le nom du vaccin RRO. Si quelques femmes et enfants peuvent en ressentir de la douleur, on ne compte que de rares cas de convulsions à la suite de fièvre.
Quant à celui prévenant contre la varicelle, un autre exemple de vaccin courant, on a relevé de rares cas de pneumonie, de méningites et d’hépatite, entre autres. Des boutons de varicelle peuvent aussi apparaître si le patient a un faible système immunitaire.
On conclut qu’en général, les vaccins peuvent affaiblir ou causer une inflammation à la hauteur de l’épaule. Le plus important est que le RRO n’entraînera pas le diabète ni l’autisme et que celui contre l’influenza n’augmente pas les symptômes de l’asthme.