Étiquette : santé
Bien qu’il soit bénéfique pour l’environnement de rénover le système énergétique d’une maison, ce type de travaux peut entraîner de graves dangers pour la santé des enfants.
En effet, l’Association canadienne de l’environnement met en garde contre l’exposition à des substances toxiques pouvant résulter de travaux de rénovation.
C’est que les responsables des travaux devraient être adéquatement formés pour retirer les anciens produits employés, soit les isolants à base d’amiante et la peinture à base de plomb.
Il a déjà été démontré que l’exposition au plomb pouvait mener à une baisse des capacités intellectuelles. Quant à l’amiante, elle pourrait être reliée à l’apparition de certaines maladies dégénératives. D’autres produits de rénovation sont aussi pointés du doigt quant à leurs effets néfastes sur la santé.
Un rapport a donc été émis, regroupant plus recommandations quant à la rénovation d’une maison : Healthy Retrofits: The Case for Better Integration of Children’s Environmental Health Protection into Energy Efficiency Programs.
Malgré ces mises en garde, on soutient toutefois l’importance de rénover sa demeure afin de la rendre écoénergétique.
Les chevaux au secours des humains
Des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et de l’Institut de recherche Samuel Lunenfeld de l’Hôpital Mount-Sinaï de Toronto sont parvenus à créer une cellule souche à partir des chevaux qui est capable de reproduire n’importe quel tissu du cheval. Cela pourrait ouvrir la voie à une même technique du côté des humains.
En 2007, des chercheurs avaient créé ce type de cellule pour les humains, mais il demeurait impossible d’en implanter avant d’effectuer des tests. Ainsi, l’implantation chez des chevaux, qui possèdent un système musculaire similaire au nôtre, permettrait de mieux approfondir les résultats.
Cette percée sera importante pour créer des cellules souches pluripotentes induites humaines. Ce type de cellule souche arrive à se différencier et peut devenir tous les types de cellules, qu’elles soient cardiaques, pulmonaires ou hépatiques, par exemple.
Déjà, la recherche sur les cellules souches soulève les passions, car on a parfois recours aux cellules souches embryonnaires, qui rencontrent de nombreux opposants, rappelle la revue Stem Cell Reviews and Report.
Le magazine européen Relay a publié un top 5 des habitudes santé les plus bizarres, certaines étant et encore à l’étude. Elles en feront sursauter plusieurs, c’est certain.
D’abord, il a déjà été mentionné que courir pieds nus était bénéfique, mieux qu’avec des chaussures en fait. Si l’on fait attention où l’on met les pieds, il s’agit d’un rythme plus naturel pour le corps, et cela provoquerait moins d’impacts dommageables sur les tibias, les genoux, les hanches et le dos.
Vous connaissez les plateformes vibrantes? Il s’agit de rester debout dessus avant d’aller faire des exercices, ceci donnerait de meilleurs résultats. Les vibrations permettraient aux muscles de mieux récupérer et augmenteraient la densité osseuse chez les personnes souffrant d’ostéoporose.
Si vous souhaitez guérir votre mauvaise haleine, un rhume ou encore diminuer les risques de maladies gingivales, grattez-vous la langue avec un gratte-langue. Il s’agirait d’une technique médicale indienne grandement utilisée.
Attention, pour les deux dernières techniques étranges, si vous avez le cœur sensible, mieux vaut arrêter votre lecture ici.
Il y a d’abord la thérapie par parasites. Afin de guérir vos allergies, qui sont grandement causées par différents parasites, vous n’auriez qu’à ingérer ces bestioles.
La dernière technique, encore à l’étude, est la transplantation fécale. Vous avez bien lu. Il s’agirait d’injecter plusieurs cuillérées à café de matières fécales fraîches dans les intestins à l’aide d’un tube inséré dans le nez. Les chercheurs croient que cela permettrait de guérir les maladies bactériennes qui causent notamment la diarrhée, le diabète et même la maladie de Parkinson. Prêt à essayer?
Votre santé révélée par vos doigts
Le British Journal of Cancer mentionne que des chercheurs auraient établi un lien entre la longueur de vos doigts, votre index et votre annulaire précisément, et l’état de votre santé future.
Ainsi, si votre index est plus long que votre annulaire, vous auriez un tiers moins de risques de développer un cancer de la prostate.
La longueur de ces doigts serait déterminée dans l’utérus, et une plus grande exposition à la testostérone favoriserait la croissance de l’annulaire, alors que l’œstrogène favoriserait l’index.
C’est sur la main droite que l’on doit prendre ces mesures.
Ainsi, les chercheurs mentionnent que si vous avez l’annulaire plus long que l’index, vous avez plus de risques de souffrir d’arthrose, d’anorexie, du rhume et d’autisme. Vous seriez moins enclin à fumer, mais plus porté sur l’alcool, toutefois.
Par contre, avec un index plus long que l’annulaire, vous auriez plus de risques de développer un cancer du sein ou du col de l’utérus, si vous êtes une femme.
Si vous êtes un homme, vous auriez plus de risques de souffrir de maladies cardiaques, de boulimie et du rhume des foins, mais moins de risques de développer un cancer de la prostate.
L’autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, affirme maintenant que l’aspartame serait totalement sans danger pour la santé.
Cela contredit deux récentes études qui mentionnaient que l’aspartame pouvait causer le cancer et des accouchements prématurés.
« Aucune preuve disponible dans l’étude Halldorsson ne permet d’affirmer qu’il existe un lien de causalité entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l’accouchement prématuré. Les résultats de l’étude Soffritti (sur le potentiel carcinogène) ne fournissent pas suffisamment de preuves scientifiques qui justifieraient de revoir les évaluations précédentes de l’EFSA relatives à l’aspartame », mentionne l’agence par voie de communiqué.
En mars 2009, les experts de l’EFSA avaient estimé que rien n’indiquait le potentiel génotoxique ou carcinogène de l’aspartame.
Cet édulcorant artificiel est le plus utilisé dans le monde. Il remplace le sucre dans plus de 6 000 produits, dont les boissons gazeuses, les friandises et les desserts.
L’aspartame fera sans doute l’objet d’autres études dans le futur, et les contradictions risquent de se faire de nouveau.
On savait déjà que les enfants qui grandissent sur une ferme ont une meilleure santé que les autres en général. Or, une récente étude parue dans le New England Journal of Medicine nous apprend que c’est à cause d’une plus grande exposition aux microbes et aux bactéries.
En fait, les germes expliqueraient une partie du problème en ce qui a trait à l’asthme. Afin d’arriver à ces résultats, on a analysé les données provenant de deux études européennes ayant porté sur l’asthme auprès de plus de 16 500 enfants d’âge scolaire.
On a analysé la saleté à laquelle étaient exposés les jeunes participants dans leur milieu de vie. Il en est ressorti que plus l’exposition était diversifiée, moins les enfants étaient asthmatiques.
Toutefois, on ne saurait dire pour l’instant de quels microbes il s’agit exactement. Un vaccin contre l’asthme pourrait pourtant être créé si un microbe était identifié.
On croit jusqu’ici que les microbes faisant partie du groupe fongique Eurotium pourraient être à la base de ce phénomène, de même qu’une sorte de bactéries, les Listeria monocytogènes.
Une récente étude de l’Université de l’État de la Caroline du Nord stipule que le travail de la mère influencera la condition physique de ses enfants.
En fait, les enfants dont la mère a un emploi auraient 200 % plus de risques de subir un accident ou d’avoir des problèmes de santé.
Ainsi, les hospitalisations, l’asthme, les blessures et les empoisonnements seraient plus fréquents chez ces enfants, comme nous pouvons le lire dans le Vancouver Sun.
Cette étude est contraire à plusieurs autres réalisées au cours des dernières années, qui concluaient quant à elles que les enfants vivaient plus souvent ces problèmes si leur maman était à la maison.
En effet, on avait auparavant remarqué que les enfants dont la mère occupe un emploi avaient une meilleure santé, et ce, en lien avec un revenu familial plus élevé, un plus grand accès à des assurances et une plus forte estime de soi de la maman.
La présente recherche est une analyse de données s’étalant sur 20 ans et regroupant 89 000 enfants de 7 à 17 ans. On a donc aussi pu remarquer que durant les dernières années, le nombre de femmes ayant des enfants âgés de moins de 18 ans a augmenté de 75 %, ce qui pourrait avoir influencé les présentes conclusions.