Étiquette : santé
Une récente étude de l’Université de Montréal a démontré que la vie en groupe à l’âge préscolaire est bénéfique pour le système immunitaire des enfants.
Parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, elle a été réalisée auprès de 1 238 enfants.
On y apprend donc que si un enfant a deux fois plus de risques de contracter une infection s’il entre en garderie vers l’âge de deux ans et demi, il en est autrement à l’école primaire.
Vers l’âge de huit ans, ces enfants ont un taux moindre d’infections et de maladies que ceux qui ont passé les mêmes années à la maison.
On a par ailleurs remarqué que la différence entre les deux groupes s’amenuise vers l’âge de trois ans et demi : les enfants en garderie sont dès lors malades à la même fréquence que ceux à la maison.
Il semble donc que la vie en groupe dès un jeune peut avoir des répercussions positives sur le système immunitaire de l’enfant.
Les conclusions de recherches de la professeure Felicia Keesing, du College Bard à New York, et de ses collègues sont des plus inquiétantes pour la santé humaine.
Parues dans Nature, elles nous mettent en garde contre la diminution du nombre d’espèces.
En effet, certains mammifères et bactéries sont bénéfiques au maintien de la santé humaine. Leur disparition entraîne plus de maladies infectieuses comme le virus du Nil occidental et la maladie de Lyme.
C’est que plusieurs d’entre eux sont ce que l’on appelle des espèces-tampons. Ces dernières freinent la propagation d’une maladie, comme l’est l’opossum pour la maladie de Lyme.
De plus, si cette espèce est menacée, celle de la souris à pattes blanches augmente en nombre. Ce rongeur est reconnu pour augmenter à son tour la population de tiques à pattes noires, l’un des vecteurs de la maladie.
Par ailleurs, on ne sait toujours pas pourquoi les espèces les plus résilientes aux changements environnementaux sont justement celles qui amplifient les pathogènes.
Une récente étude parue dans Nicotine & Tobacco Research a démontré que l’arrêt du tabagisme avait des effets positifs sur le moral des ex-fumeurs.
Cesser de fumer aurait donc une portée autre que celle sur la santé en général. Les médecins et scientifiques s’entendent pour dire que les gens se sentent plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été.
Pourtant, la croyance populaire voulait que certains fumeurs apaisent leurs symptômes d’anxiété et de dépression avec la cigarette.
Pour tirer ces conclusions, une équipe de chercheurs américains ont suivi 236 hommes et femmes qui souhaitaient cesser de fumer et qui étaient aussi de bons buveurs dans un contexte social.
Ils ont reçu des timbres, des conseils pour l’arrêt du tabagisme et ils ont convenu d’une date d’arrêt. Certains ont même pris quelques trucs pour boire plus modérément.
Parmi ceux qui ont recommencé à fumer après l’arrêt imposé, on a remarqué aux contrôles que leur esprit était plus clair lorsqu’ils ne fumaient pas. En recommençant à fumer, plusieurs symptômes de tristesse et de faible moral sont réapparus.