Les résultats d’une étude canadienne laissent croire que les enfants ayant vécu le divorce de leurs parents ont 2,2 fois plus de risques d’avoir une attaque. Les résultats de cette étude seront présentés à la rencontre annuelle de la Société américaine de gérontologie.
Une explication possible serait que le stress vécu à un jeune âge influerait sur une partie du corps responsable de la gestion physique du stress. Il en résulterait la perte de maîtrise du cortisol, d’où des problèmes de santé subséquents.
Il s’agissait de l’analyse d’un sondage de 2005 réalisé par Statistique Canada auquel avaient participé 13 134 adultes du Manitoba et de la Saskatchewan.
On a constaté cette différence chez les personnes ayant déjà vécu un divorce, et ce, en ayant éliminé d’autres facteurs de risque comme le tabagisme, l’alcool et l’obésité par exemple.
Par ailleurs, les responsables de l’étude précisent qu’il ne faut pas paniquer en regard de ces chiffres, car il ne s’agit encore que d’une corrélation. D’autres études sur le sujet devront suivre pour soutenir ces observations.