Lors du 78e congrès de l’Association francophone pour le savoir, le Dr Louis Drouin, de la Direction de la santé publique, a mentionné que la pollution de l’air causait de plus en plus de problèmes de santé au Québec et surtout dans la ville de Montréal.
Ceci est, selon le médecin, une conséquence directe de l’aménagement urbain qui privilégie les voitures. Depuis 1960, avec l’augmentation des automobiles sur la route, on note également une augmentation des particules en suspension dans l’air et nous les respirons.
« Le taux de mortalité lié aux maladies cardiorespiratoires représente 1 500 décès prématurés à Montréal », dit le Dr Drouin. Le smog affecte114 000 personnes asthmatiques chaque année à Montréal. « Depuis les 15 dernières années, les problèmes de rhinite allergique sont exponentiels. La période pollinique est passée de 48 jours à 70 jours et les concentrations de pollen ont aussi augmenté », ajoute-t-il.
La direction de la santé publique affirme que les personnes qui vivent à moins de 200 mètres d’une autoroute sont plus hospitalisées et les femmes enceintes dans le même secteur ont 17 % plus de risques de donner naissance à un bébé de petit poids.
Naturellement, on recommande grandement de diminuer le nombre de voitures sur les routes, de privilégier le transport en commun et d’avoir plus d’endroits piétonniers.