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Une étude menée en Australie affirme que les personnes septuagénaires présentant un surpoids ont moins de risque de mourir dans les dix années qui suivent que les personnes du même âge ayant un poids dit normal.
L’étude, publiée dans le journal de l’American Geriatrics Society, a suivi 4 677 hommes et 4 563 femmes âgés de 70 à 75 ans pendant dix ans ou jusqu’à leur décès s’il survenait durant l’étude.
Les personnes dont l’indice de masse corporelle indiquait qu’elles étaient en surpoids présentaient une baisse de 13 % des risques de mortalité dans les dix ans. Les chercheurs ont aussi tenu compte de l’état de santé et du mode de vie des participants.
Par contre, cette diminution n’était pas remarquée chez les personnes dont l’indice de masse corporelle indiquait une obésité.
Selon l’équipe de l’Université d’Australie-Occidentale, les normes de masse corporelle établies sont trop restrictives et devraient être corrigées. L’étude suggère que les personnes vivant jusqu’à 70 ans, en santé raisonnable, ont des bienfaits liés à leur poids que l’on ne retrouve pas chez les plus jeunes, ce qui devrait être pris en considération.
Selon les Anals of Family Medicine, la circoncision des garçons et des hommes auraient très peu de bienfaits sur la santé.
Même s’il s’agit de l’intervention chirurgicale la plus pratiquée dans le monde, on remet en doute son efficacité sur la santé. En fait, on rapporte qu’il existe bien peu de preuves sur le fait que cela préviendrait la transmission des infections transmises sexuellement et des infections urinaires.
La seule petite exception serait qu’en Afrique du Sud, où le taux de VIH-sida est le plus haut dans le monde, cela permettrait de réduire les risques de transmission du virus, mais encore là, il faut être prudent.
Ses effets contre les ITS, les infections urinaires et le cancer du pénis ne sont pas vraiment prouvés. Bien que cela soit très rare, la circoncision causerait plutôt une insatisfaction sexuelle dans certains cas. Aussi, bien que le cancer du pénis soit très rare, il n’est nullement associé à la présence ou non de prépuce.
Deux hommes sur trois subissent cette intervention pour des raisons religieuses, culturelles ou sociales. Pour les chercheurs, la seule chose qui pourrait justifier la circoncision serait dans les cas d’anomalies.
Une nouvelle étude démontre qu’une césarienne qui n’est pas nécessaire représente un danger pour la santé des futures mères.
Selon le magazine The Lancet, après une analyse de plus de 100 000 naissances dans divers pays, les femmes qui ont eu une césarienne alors que cela n’était pas une nécessité étaient 2,7 fois plus susceptibles de souffrir de complications comparativement aux naissances naturelles.
Elles sont aussi plus à risque d’avoir des hémorragies graves et 10 fois plus susceptibles d’être admises aux soins intensifs.
Les auteurs de l’étude mentionnent que les césariennes ne devraient être pratiquées qu’en cas de nécessité médicale. On recommande aux femmes de discuter des risques potentiels afin de prendre une décision éclairée.
En Grande-Bretagne, une naissance sur quatre est pratiquée par césarienne. Le taux global des césariennes à travers le globe serait d’environ 27,3 %. On attribue la hausse des demandes de césariennes au fait que les femmes veuillent suivre l’exemple des vedettes comme Catherine Zeta-Jones ou Victoria Beckham qui ont accouché par césarienne à leur propre demande.
Lors du premier café scientifique de l’Institut de recherche clinique de Montréal, des spécialistes en endocrinologie, en nutrition et en kinésiologie ont affirmé qu’il est possible pour les personnes obèses ou en surpoids d’être en parfaite santé. En fait, jusqu’à 30 % de ces personnes le sont.
Certes, un surplus de poids est un facteur aggravant pour la santé, mais c’est surtout l’endroit où se situe le gras qui est problématique. Le gras viscéral par exemple, celui qui s’accumule sur l’abdomen, est responsable du diabète et des maladies cardiovasculaires.
Selon les experts, le poids santé n’est pas atteignable pour tout le monde. Il est la zone corporelle où il y a le moins de risques, mais avoir des livres en trop est également compatible avec une bonne santé.
Des recherches récentes démontrent que les personnes en surpoids qui perdent seulement de 5 à 10 % de leur poids éliminent presque totalement les risques de problèmes de santé. Dans ces cas, les taux glycémique, lipidique, le bon et le mauvais cholestérol et le tour de taille sont améliorés. Selon les scientifiques, il est irréaliste de demander à une personne de perdre de 60 à 70 livres pour avoir son poids santé.
Bien entendu, l’activité physique améliore les capacités cardiaques, ce qui est bénéfique à tout le monde. De plus, cela diminue les douleurs musculosquelettiques.
La prestigieuse revue médicale britannique The Lancet vient de publier les résultats d’une étude qui mentionne que réduire de 30 % la production et la consommation de viande réduirait non seulement les maladies cardiovasculaires, mais aussi l’émission de gaz à effet de serre.
Selon des chercheurs britanniques et australiens, la production de gaz à effet de serre serait diminuée au point que les effets du changement climatique seraient plus limités.
Selon les experts, les autorités des pays producteurs de viande devraient instaurer une limite pour réduire considérablement les activités agricoles d’élevage des animaux qui seront éventuellement menés aux abattoirs.
Seulement en Angleterre, on estime que réduire de 30 % la production et la consommation de viande représenterait 18 000 décès de moins par année qui sont attribuables aux maladies cardiovasculaires.
Le secteur de l’élevage d’animaux destinés à la consommation humaine représente à lui seul 80 % des gaz à effet de serre du secteur agricole.
Toujours du côté britannique, on a instauré de nouvelles règles pour améliorer l’efficacité énergétique des fermes, assurer une meilleure gestion du fumier et avoir moins recours au pétrole, mais ces gestes sont insuffisants selon les chercheurs.
Les problèmes de santé personnels ont un réel impact sur notre efficacité au travail, selon l’Institut Sociovision en France. L’entreprise Malakoff Médéric a effectué un sondage auprès de 23 000 salariés français pour le compte de l’institut.
On a constaté que chez les 50 ans et plus, les problèmes sont plus nuisibles puisque 34 % ne voient pas très bien, même avec des lunettes, que 29 % ont du mal à entendre et que 28 % ont une maladie chronique (20 % pour les salariés en général). Ces troubles posent une gêne au travail dans plus des trois quarts des cas.
Près de la moitié des salariés interrogés n’ont pas de suivi médical régulier, alors que 31 % des travailleurs disent souffrir de troubles du sommeil.
En général, les gens s’absentent une douzaine de jours par année pour diverses raisons, mais ces journées d’absence grimpent à 35 jours pour 13 % des personnes qui souffrent d’une maladie chronique et à 45 jours pour des troubles psychologiques dans 9 % des cas.
La grande majorité des personnes ayant participé au sondage aimeraient que leur entreprise ait plus à cœur la santé de ses travailleurs en fournissant par exemple des services de santé, des moyens de gérer le stress ou encore en donnant des solutions aux troubles du sommeil.
Pour bien commencer la journée et faire le plein d’énergie, rien ne serait mieux qu’un bol de lait avec des flocons d’avoine, rapporte Health News.
Selon le site, plus de 40 études démontrent les bienfaits de l’avoine sur la santé humaine. La céréale apporte une quantité intéressante de fibres solubles qui favorisent la diminution du cholestérol, ainsi que les risques de maladies cardiaques.
Des essais cliniques menés au Centre canadien de médecine fonctionnelle démontrent également que l’avoine favorise la perte de poids, car elle procure un sentiment de satiété.
Les avantages d’un déjeuner de qualité ont maintes fois été prouvés, notamment pour les enfants, car un bon déjeuner augmente la réussite scolaire.
Pour agrémenter le goût des flocons d’avoine, il est possible d’y ajouter un peu de miel ou de cannelle.
L’avoine est aussi un ingrédient que l’on retrouve dans le pain, les gâteaux et les biscuits, de même que dans les produits cosmétiques, comme certains savons et masques pour le visage.
Maintenant, on retrouve de plus en plus sur le marché le son d’avoine, qui n’était autrefois mangé que par les animaux. Le son d’avoine accélère le transit intestinal. Il représente également des bienfaits non négligeables pour la santé.
Le point sur les vertus du chocolat
Le journal Libération mentionne que plusieurs chercheurs sont réunis à Bordeaux en ce moment pour se pencher sur les effets du chocolat sur la santé. Oui, il est bénéfique d’en manger, car le chocolat est l’un des aliments les plus protecteurs au niveau cardio-vasculaire.
Selon le Dr Hervé Robert, le chocolat a des vertus incontestables sur la santé du cœur. Le beurre de cacao agit également sur le cholestérol. De plus, le chocolat est riche en polyphénols qui ont des effets antioxydants importants pouvant lutter contre les radicaux libres. Aussi, les parois de nos vaisseaux peuvent être protégées et le chocolat fluidifie le sang également. Rares sont les aliments qui ont toutes ses propriétés bienfaitrices.
Contrairement à la croyance, le chocolat ne fait pas grossir. Tout dépend de la façon dont on l’intègre à notre alimentation, car c’est la surconsommation qui pose problème.
On a aussi constaté que le chocolat ne provoquait pas la carie dentaire. Il a au contraire des effets protecteurs à ce niveau également. Les effets du sucre seraient neutralisés par une substance qui freine l’acidité de la bouche et la formation de germes.
Bien entendu, le chocolat noir, qui contient plus de cacao, demeure la meilleure option. Le blanc est le pire, car il ne possède que du sucre et du lait et peu de beurre de cacao.
Concernant son effet antidéprime, bien que le chocolat contienne du magnésium qui agit sur l’humeur, la quantité est insuffisante pour avoir un effet notable. Toutefois, c’est le plaisir qu’on éprouve à le savourer qui nous rend moins déprimés.