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L’obésité est maintenant aussi un phénomène européen

L’Amérique du Nord et les États-Unis n’ont plus le « monopole » de l’obésité, semble-t-il, alors que le phénomène semble maintenant s’étendre jusqu’en Europe.

C’est ce que rapporte Top Santé, qui reprend un rapport de l’OMS sur la santé des Européens et sonne l’alarme alimentaire sur le territoire du vieux continent.

Le rapport de l’OMS parle de « nouvelle norme » en matière de poids pour l’Europe, statuant que le surpoids est maintenant plus une moyenne qu’une exception, à l’image des Américains.

L’alimentation des citoyens des 53 pays analysés ferait très souvent largement défaut, ce qui fait augmenter les statistiques de surpoids chez les plus jeunes. 33 % des jeunes 11 ans seraient près de l’obésité, pour 27 % des adolescents, toujours en Europe.

« L’obésité gagne du terrain pour deux raisons. Un trop peu d’activité physique et une surconsommation de produits riches en sucre, en sel et en graisse. Cette combinaison de facteurs est mortelle, d’autant que le phénomène n’étonne plus », lance la directrice de l’OMS en Europe, Zsuzsanna Jakab.

Outre la sédentarité, il ne faudrait peut-être pas oublier de mentionner le phénomène « d’américanisation » observable un peu partout dans le monde, qui comprend ses avantages, mais aussi ses inconvénients.

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La malbouffe liée au développement de la maladie d’Alzheimer

Il existerait un lien entre des composantes de divers aliments jugés mauvais pour la santé et une hausse des risques de faire de l’Alzheimer.

Ces résultats, rapportés par The National Library of Medicine, sont ceux obtenus après qu’une équipe de chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine de New York aient testé l’impact de ces aliments sur des rongeurs.

Les souris tests ont présenté des traces accrues de bêta-amyloïde au cerveau après que les chercheurs aient intégré dans leur alimentation des composantes retrouvées dans la malbouffe.

La bêta-amyloïde est une protéine responsable des plaques amyloïdes, l’une des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.

On retrouve ces composantes alimentaires néfastes et propices au développement de l’Alzheimer dans les viandes chauffées à haute température, comme les viandes frites et bouillies, ainsi que dans les produits laitiers pasteurisés.

« On ingère ces toxines par grandes quantités au cours d’une vie », lance la docteure Helen Vlassara, qui dirige les travaux.

Même si Vlassata et son équipe doivent démontrer une cause à effet directe, il s’agit d’une des premières études à démontrer efficacement un possible lien entre la malbouffe et l’Alzheimer.

Les conclusions de ces recherches ont été publiées dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Winnipeg inaugure son nouveau centre de recherche en infectiologie

La ville de Winnipeg devient un véritable chef de file en matière de recherches en microbiologie et en infectiologie, rapporte Radio-Canada, avec l’ouverture d’un deuxième centre scientifique dans la capitale manitobaine.

Le nouveau centre inauguré à Winnipeg par l’Agence de la santé publique du Canada permettra d’effectuer des tests lors de situations jugées urgentes ou dangereuses, en plus de permettre des travaux avancés dans la recherche d’un traitement contre le sida, notamment.

Créé à la fine pointe des technologies actuelles et baptisé en hommage au Dr John Charles Wilt, le nouveau centre de recherche permet au Canada de concrétiser sa position dans le domaine des sciences et des recherches en infectiologie.

Les travaux s’étaient entamés au printemps 2011 et auront finalement duré près de trois ans.

Plusieurs spécialistes se réjouissent de la mise en place de ce deuxième important centre à Winnipeg, qui viendra appuyer le Laboratoire national en microbiologie, et qui pourrait permettre d’attirer d’éminents scientifiques et spécialistes au pays.

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La vitamine E et le sélénium augmenteraient les risques de cancer de la prostate

Des apports trop élevés en vitamine E et en sélénium pourraient être hautement dangereux pour certains hommes, selon ce que rapporte Top Santé.

Ce sont les conclusions proposées dans une étude se basant sur les premiers essais du programme Selenium and Vitamin E Cancer Prevention Trial (SELECT) et mettant en doute les bienfaits des suppléments de vitamine E chez certains hommes.

L’étude en provenance du Fred Hutchinson Cancer Research Center avance des chiffres stupéfiants en la matière, considérant que les essais effectués avaient pour but de déterminer la réduction des risques de cancer liée à une prise de suppléments en vitamine E et en sélénium.

Au lieu de cela, on estime une hausse de 91 % des risques de cancer de la prostate chez les hommes consommateurs de suppléments de sélénium. La hausse des risques liée aux suppléments de vitamine E serait quant à elle de 63 %.

« Prendre des suppléments de sélénium sans carence peut devenir toxique. Les hommes qui prennent ce type de suppléments doivent arrêter. Les effets des suppléments simples à forte dose sont imprévisibles, complexes et souvent nuisibles. Les niveaux optimaux sont souvent ceux liés simplement à une alimentation saine », croit l’équipe de chercheurs en tête de l’étude.

Ces inquiétants résultats ont été publiés dans le Journal of the National Cancer Institute.

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Les meilleurs souvenirs confinés aux 25 premières années d’une vie?

Est-ce que les meilleurs souvenirs d’une vie entière se cacheraient presque tous au cours des 25 premières années? C’est ce que semble laisser entendre une nouvelle étude sur la mémoire et le comportement, rapporte The National Library of Medicine.

Cette étude menée par Kristina Steiner et en provenance de l’Université du New Hampshire analysait la vie et les réponses de 34 sujets volontaires qui devaient raconter leurs parcours. Ceux-ci ont majoritairement repris des événements qui s’étaient déroulés entre l’âge de 17 et de 25 ans.

« Quand les gens regardent leur vie et qu’ils doivent choisir des souvenirs importants, la plupart divisent les histoires par chapitres, définis par des moments importants qui sont universels : l’amour, l’entrée à l’université, un premier emploi et les enfants.

Comme ces grands changements et événements surviennent pour une majorité de gens avant l’âge de 25 ou 30 ans, les chercheurs américains remarquent que bien peu de souvenirs des périodes entre 30 et 70 ans refont surface lorsqu’ils questionnent leurs sujets.

Est-ce là une réaction normale ou devrions-nous nous assurer de nous créer des souvenirs aussi magiques qu’à 25 ans, une fois la trentaine passée? L’étude de Kristina Steiner a de quoi faire réfléchir.

Les résultats ont été publiés dans le journal Memory.

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Canada : Un nouveau programme de transfert en santé qui pénalise l’est du pays

Les provinces de l’est du Canada pourraient voir leurs revenus et leurs budgets en santé être réduits de façon considérable à la suite des changements apportés aux transferts financiers vers les provinces par le gouvernement fédéral de Stephen Harper, rapporte Radio-Canada.

Avec le nouveau programme de transfert en santé et services sociaux du gouvernement canadien, certaines provinces recevront moins d’argent qu’auparavant, contrairement à d’autres.

Ainsi, les provinces de l’Atlantique comme le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse pourraient voir leurs parts fondre comme neige au soleil. On parle d’une baisse de revenus de 700 millions de dollars pour le Nouveau-Brunswick et de 880 millions de dollars pour la Nouvelle-Écosse.

L’Alberta verra cependant sa part augmenter selon la nouvelle méthode de calcul décriée par certains, qui ne se base que sur la population et non sur l’âge et les caractéristiques des citoyens de chaque province.

Le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick se fait rassurant, mais on sent de l’inquiétude auprès du personnel médical de la province. Le vieillissement de la population et un système déjà affaibli inquiètent notamment la présidente de la Société médicale du Nouveau-Brunswick, Lynn Hensen.

Au total, la baisse des revenus totale pour les provinces de l’Atlantique découlant des transferts du fédéral en santé et services sociaux se chiffrerait à quelque 2,5 milliards de dollars.

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Création d’un nouveau test de détection du cancer sans danger pour la santé

The National Library of Medicine rapporte la création d’une nouvelle méthode pour tester les gens en prévention du cancer, et qui ne comporte pas de risque inhérent pour la santé.

Ironiquement, les tests scanneurs utilisés en oncologie pour dépister les cas de cancer utilisent des radiations qui peuvent contribuer au développement de problèmes de santé chez les patients testés, voire du cancer lui-même. On parle d’un risque accru chez les enfants et les « jeunes adultes », soit jusqu’à 40 ans.

Mais selon le Dr Heike Daldrup-Link, de l’école de médecine de Stanford, la solution pourrait maintenant être à nos portes.

« Nous pouvons résoudre le problème et le dilemme liés à la nécessité d’un scanneur pour tout le corps et son risque potentiel de provoquer un cancer plus tard au cours de la vie d’un patient », explique le Dr Daldrup-Link.

Cette solution se traduit par l’utilisation d’un test par résonnance magnétique doublé d’un agent contrastant, un genre de supplément, qui permet de mieux voir ce qui se passe dans le corps d’un patient. Un premier essai sur 22 patients a démontré une efficacité similaire à celle du scanneur par radiations.

Même s’il s’agit d’une belle percée, d’autres études et tests sont à faire avant que cette nouvelle méthode soit approuvée et utilisée sur une large échelle.

Les conclusions de cette étude ont été publiées dans le journal The Lancet Oncology en février.  

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Penser au présent influence négativement les choix alimentaires

On nous parle souvent de l’importance de profiter du moment présent et de privilégier celui-ci au lieu d’avoir la tête dans le futur, mais cette idéologie pourrait bien être plus néfaste qu’autre chose en matière d’alimentation.

Selon une étude américaine en provenance de l’Université du Delaware, les personnes aptes à manger de façon équilibrée ou à tenir le coup face à un régime seraient celles dont les pensées sont axées vers le futur, rapporte Top Santé.

Parfois hors de contrôle, le réflexe de se concentrer sur le présent et sur les choses réconfortantes de l’environnement immédiat survient souvent lors de mauvaises passes et de moments de déprime, selon le professeur Meryl Gardner.

Cette dernière, qui dirige l’étude, explique : « Lorsque nous nous sentons mal à l’aise ou de mauvaise humeur, nous savons que quelque chose ne va pas. C’est logique de se concentrer sur ce qui est proche de nous physiquement et temporairement. Si les personnes de mauvaise humeur choisissent souvent des aliments qui leur fournissent une récompense immédiate, il serait plus efficace de les encourager à améliorer leur humeur d’une autre façon. Si vous ne vous sentez pas en phase avec vous-même, au lieu de vous concentrer sur la nourriture et les étiquettes, essayez de parler à des amis ou d’écouter de la musique ».

Comme ces recherches l’indiquent, il est possible de conditionner un patient à prendre les bonnes décisions alimentaires lors de phases de déprime ou de détresse psychologique, et ainsi éviter de compenser ou de se réconforter dans la nourriture.

La clé résiderait donc dans la capacité à penser au futur et à se tourner vers l’avenir, afin de se concentrer sur de meilleurs jours à venir et les conséquences de mauvais choix alimentaires, et non sur ce gâteau au chocolat disponible au présent.

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Une clinique infirmière pour désengorger le système de santé

Un nouveau projet soumis par la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) semble être une bonne idée, mais n’obtient pas tout l’enthousiasme escompté, selon le 24H Montréal.

La FIQ propose un nouveau concept de clinique composée d’infirmières certifiées, qui pourraient recevoir des patients qui désirent une consultation ou un suivi pour des problèmes de santé mineurs.

Aucun médecin sur place donc, mais la possibilité de parler avec un ou une professionnel(lle) de la santé sans pour autant attendre des heures ou engorger davantage les urgences et cabinets de médecins du Québec.

Plusieurs trouvent l’idée excellente, comme on pourrait le présumer. C’est le cas du directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers, Pierre Blain : « C’est une excellente idée, ça va dans le sens de la simplification de l’accès aux soins pour la population, mais il faut voir comment on pourrait répartir les tâches des professionnels. On n’a pas nécessairement besoin de voir un médecin lorsqu’on a des problèmes de santé mineurs ».

Paul G. Brunet, président du Conseil pour la protection des malades, abonde dans le même sens en déclarant : « Je trouve le projet très intéressant. Si ça peut permettre d’améliorer le flux du réseau de la santé dans le contexte actuel, qu’on le fasse. Ça se fait en Ontario, pourquoi est-ce que ça ne pourra pas se faire ici ? »

Mais la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ne voit pas la chose du même œil et croit plutôt qu’il faut maximiser les efforts de collaboration entre les professionnels de la santé, pourtant déjà pour la plupart surutilisés.

L’idée risque d’être débattue encore un bon moment, mais on peut se demander ce que la FMOQ peut reprocher à de telles idées proactives, alors que le Québec vit des heures graves en matière de santé et d’accès aux soins.

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Les personnes impulsives plus à risque d’obésité

Une nouvelle étude américaine trace un parallèle entre l’impulsivité et une hausse des risques d’obésité, rapporte Santé Log.

Selon des chercheurs de l’Université de Géorgie, un comportement impulsif peut mener rapidement à une prise de poids. La même chose s’applique à l’abus d’alcool et de drogues, mais le phénomène serait particulièrement sournois en matière d’alimentation.

Ce lien a pu être tracé grâce à l’analyse de sujets volontaires, que l’on a soumis à deux types de tests. Le premier vérifiait le niveau de dépendance alimentaire et les habitudes de consommation, alors que le deuxième s’attardait au degré d’impulsivité des sujets. 233 de ces volontaires à l’étude ont permis d’établir le lien exposé par les chercheurs.

Ils croient ainsi qu’il est possible de s’attaquer à l’obésité et aux troubles alimentaires de la même façon qu’on le fait pour traiter d’autres dépendances découlant de l’impulsivité.

Cette étude s’ajoute donc à plusieurs autres qui ont précédemment établi que la surconsommation de nourriture et certains troubles alimentaires sont des phénomènes similaires aux autres dépendances.

Les aliments gras, salés, sucrés ou réconfortants permettent tous de créer une réaction dans la « zone de récompense » du cerveau, pavant ainsi la voie aux abus et à l’obésité.

D’autres études et recherches sont attendues afin d’analyser les possibles méthodes de traitements afin de venir en aide aux personnes impulsives qui souhaiteraient améliorer leurs habitudes de consommation de nourriture.