Webmd.com rapporte quelques conseils en matière de communication au sein du couple, une lacune fréquente qui peut mener à d’éventuelles et probables séparations.
Ce sont des chercheurs de l’Université de Chicago qui ont décidé de se pencher sur le sujet, et qui proposent les résultats de leurs observations effectuées sur des couples de longue date.
Les chercheurs estiment d’abord que les personnes impliquées dans une relation amoureuse croient trop souvent à tort que comme elles sont ensemble depuis longtemps, leur partenaire sait exactement comment elles se sentent ou ce qu’elles pensent.
Il est donc primordial d’éviter ce genre d’acquis ou de pensée magique, et plutôt tenter d’exprimer les choses d’une façon claire. Pour les chercheurs de l’étude, il est d’autant plus important de s’exprimer pour valoriser l’autre et souligner ce qu’on aime chez notre partenaire, au lieu de constamment communiquer lorsque des situations négatives se présentent.
L’utilisation d’une formule positive plutôt que négative est également essentielle en communication, et il serait aussi très important d’être spécifique, croient fermement les chercheurs américains.
En terminant, l’équipe de l’Université de Chicago conclut que les disputes de couple ne seraient pas réellement une mauvaise chose, et résultent souvent d’une bonne communication. Selon eux, les couples qui expriment leur mécontentement survivent plus longtemps que ceux qui affichent une passivité ou une intériorisation de leurs émotions.
The National Library of Medicine rapporte des statistiques alarmantes démontrant une hausse significative des cas d’accidents de la route mortels liés à la consommation de marijuana, au cours des dix dernières années.
Ironiquement, la publication de ces statistiques en provenance des États-Unis survient au même moment où certains États américains viennent de légaliser le cannabis, notamment au Colorado et à Washington.
Selon les informations proposées par des chercheurs de l’Université Columbia, les accidents mortels liés à la consommation de cette drogue douce auraient triplé au cours de la dernière décennie.
« En ce moment, un conducteur sur neuf impliqué dans un accident de la route mortel serait testé positivement à la marijuana. Si la tendance se maintient, dans cinq ou six ans, les drogues auront dépassé l’alcool comme substance la plus impliquée dans les décès à survenir sur les routes », s’inquiète le Dr Guohua Li.
Le cannabis est donc de loin la substance qui affiche la plus grande progression à ce chapitre, un phénomène auquel il faudra s’attaquer vigoureusement, selon les chercheurs de Columbia.
L’un des principaux problèmes des autorités est la difficulté à créer et mettre sur pied des tests de dépistage. On estime cependant que de sérieuses percées pourraient être effectuées en ce sens au cours des cinq prochaines années.
Ces révélations ont été publiées en ligne dans l’American Journal of Epidemiology.
La diète méditerranéenne remporte une autre victoire au royaume de la nutrition, rapporte avec justesse The National Library of Medicine, alors qu’une nouvelle étude impliquant des pompiers américains vient en confirmer les bienfaits pour la santé.
C’est pas moins de 800 pompiers qui ont été sondés dans le cadre de cette étude américaine effectuée par des chercheurs de l’Université Harvard, et qui visait à déterminer une nouvelle fois les impacts de ce type de régime.
La diète méditerranéenne, qui comprend de forts apports en fruits, légumes, poissons, noix, eau et vin, est de plus en plus prisée et suggérée par les consommateurs et les spécialistes en santé et nutrition.
Et pour cause, car comme le confirme cette étude, on estime que les personnes qui intègrent ce régime à leur style de vie verront leurs risques de développer des troubles cardiovasculaires et d’autres problèmes de santé liés au « syndrome métabolique » chuter de 35 %.
L’analyse de ces pompiers « volontaires » aura aussi permis de constater une plus grande facilité à maintenir un poids santé en suivant cette diète, avec un risque de prise de poids réduit de près de 50 %.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans le journal PLoS One.
Le stress des mères est contagieux
Les bébés peuvent non seulement ressentir le stress de leur mère, mais ils seraient aussi affectés physiologiquement.
Les résultats d’une récente recherche menée par Sara Waters, chercheuse postdoctorale à l’Université de Californie à San Francisco, ont été publiés dans le journal Psychological Science.
« Notre recherche démontre que les enfants “attrapent” et incarnent le résidu physiologique des expériences stressantes de leur mère », explique-t-elle.
Alors que le synchronisme émotionnel entre partenaires amoureux a déjà été identifié, la même chose à cette fois été observée entre mère et enfant. Une expérience simple a été effectuée auprès de 69 mères et leurs bébés de 12 à 14 mois.
Munies de capteurs cardiovasculaires, les mères avaient entre autres à prononcer un discours de 5 minutes devant des évaluateurs. Selon l’évaluation reçue, la lecture cardiovasculaire était de bonne à négative. Une fois l’exposé terminé, les bébés, aussi munis de capteurs, étaient réunis avec les mères.
Ceux dont la mère avait reçu de mauvais commentaires ont démontré une augmentation du rythme cardiaque. Plus la mère se sentait stressée, plus le bébé le démontrait aussi.
Voilà qui fournit un important rappel sur l’impact de notre vie, nos choix et nos émotions sur ceux de nos enfants.
Certaines autorités françaises en matière de santé proposent quelques informations et astuces concernant l’arrêt du tabac, et des trucs pour éviter de replonger dans ses vieillies habitudes.
La Haute autorité de santé (HAS) mentionne d’abord l’importance et l’impact positif d’un suivi effectué par un médecin lors du processus de l’abandon du tabac, rapporte Top Santé.
« Le médecin généraliste est le professionnel clé pour concrétiser un désir d’arrêter de fumer, accompagner le fumeur et empêcher les rechutes. Des consultations dédiées doivent permettre de délivrer un soutien psychologique et un suivi médical, conditions d’une plus grande réussite », explique le Dr Cédric Grouchka, de l’HAS.
Puis, on parle bien entendu de l’impact des émotions sur le réflexe d’allumer une cigarette. Il est important d’être en mesure de contrôler ses réactions et émotions, et de ne pas se laisser envahir par le stress. Des situations plus calmes et un meilleur environnement de travail, par exemple, sont à rechercher.
Il serait également important de changer quelques habitudes, notamment celles qui vous placent en contact avec des fumeurs. L’alcool est aussi très mauvais conseiller lorsque vient le temps de cesser de fumer, car il attaque systématiquement votre volonté. Par contre, il s’agit du moment idéal pour se mettre au sport, particulièrement ceux qui demandent du cardio.
On suggère par ailleurs de dépenser l’argent économisé par l’arrêt du tabac sur quelque chose qui vous passionne ou qui vous fait envie, pour ainsi en ressentir véritablement les bénéfices sur la santé… de votre portefeuille et de votre qualité de vie.
En terminant, on rappelle que d’abaisser le nombre de cigarettes fumées par jour est un excellent départ et une voie vers l’arrêt complet, mais qu’il faut à tout prix éviter de prendre « quelques bouffées » une fois l’objectif atteint.
Trois-Rivières a tranché dans le débat concernant l’ajout de fluor dans les eaux potables du Québec, et décide de passer dans le camp du « oui », rapporte Radio-Canada.
La ville de Trois-Rivières a en effet accepté de donner son accord au projet de fluoration de l’eau potable, à la suite d’un vote qui s’est terminé de façon serrée. Neuf conseillers municipaux sur seize sondés ont voté en faveur du projet, ce qui a soulevé des réactions mixtes de la part du public présent lors de l’assemblée.
Pour les conseillers Marie-Claude Camirand et André Noël, qui ont voté contre, il semble que le feu vert accordé dans ces circonstances soit une erreur. « Je n’ai pas constaté d’acceptabilité sociale. Je ne veux pas imposer cette mesure-là à ma population », lance Marie-Claude Camirand.
André Noël, pour sa part, affirme : « Cette mesure-là doit être évaluée sur une base provinciale. Je vais voter contre, car je n’ai pas l’intention de me substituer au gouvernement ».
Certains conseillers qui ont voté en faveur du fluor dans l’eau ont aussi émis des réserves, un bon indicateur du vif débat qui règne au Québec en la matière depuis quelque temps.
La qualité du fluor utilisé dans l’eau et ses impacts sur la santé sont au cœur du débat, et la décision reviendra maintenant à chaque municipalité, comme le désirait le gouvernement provincial.
Le phénomène d’anti-gravité pourrait-il venir en aide aux chercheurs et aux patients dans la lutte au cancer? C’est ce qu’il est permis de croire lorsqu’on prend connaissance des informations rapportées par le Daily Mail (UK), qui parle des expériences d’un groupe de scientifiques en la matière.
C’est une équipe de chercheurs basée à Amsterdam qui a tenté d’analyser les effets de l’anti-gravité sur le système et les cellules cancéreuses, en utilisant une navette spécialement conçue pour simuler l’effet d’apesanteur.
Construite dans un avion, la navette aurait permis aux chercheurs d’observer une régression et un ralentissement des cellules cancéreuses et malignes, lorsque placées en situation d’apesanteur.
« La gravité peut mener à des changements dans la prolifération, la différentiation, le signalement et l’expression du gène », peut-on lire dans le rapport publié dans le Federation of American Scientists for Experimental Biology Journal (FASEB).
Même s’ils ne recommandent pas encore un voyage dans l’espace pour les patients atteints de cancer, les spécialistes croient que cette nouvelle idéologie permettrait d’en connaître davantage sur le comportement des cellules, et ainsi paver la voie à de nouveaux traitements contre le cancer.
Le Daily Mail (UK) fait état d’un phénomène baptisé le « Dry January », qui consiste à cesser complètement de boire lors du mois de janvier, afin de se libérer des « toxines » accumulées au cours du temps des fêtes.
Plusieurs personnes, et pas seulement en Angleterre, se lanceraient le défi chaque année depuis quelque temps, souvent avec succès. La manœuvre, qui peut sembler logique, ne serait pourtant pas la meilleure avenue, selon quelques spécialistes qui prônent plutôt une consommation d’alcool modérée tout au long de l’année.
« Plusieurs personnes ne réalisent pas que le fait de boire avec modération possède des bénéfices significatifs pour la santé, et que les buveurs modérés ont une plus grande espérance de vie que les non-buveurs », lance notamment le professeur Charles Bamforth, de l’Université de la Californie.
Bamforth sait bien que la consommation excessive d’alcool est très nocive pour la santé, mais croit que « la clé est de boire un peu, et souvent ».
Des propos un peu étonnants qui donnent envie de trinquer à sa santé, à condition de pouvoir s’arrêter après un verre ou deux.
On vante notamment les bienfaits de certaines bières et, bien entendu, du vin, qui possèdent plusieurs caractéristiques bienfaitrices pour la santé.
Santé Canada vient de franchir une étape importante dans la quête d’un traitement de l’hépatite C au pays, rapporte notamment Radio-Canada, alors que l’on confirme l’approbation d’une nouvelle forme de thérapie.
S’étalant sur 12 semaines, la triple thérapie en question semble prometteuse et révolutionnaire, alors que déjà plusieurs cas de rémissions sont recensés chez l’humain.
On parlerait même d’un taux d’efficacité de traitement pouvant aller jusqu’à 80 %, et Santé Canada décide d’emboîter le pas en approuvant sur son territoire deux médicaments clés à cette nouvelle forme de traitement de l’hépatite C.
Avec un taux d’efficacité élevé et des effets secondaires réduits, la thérapie permet un espoir sans précédent pour les personnes atteintes de la maladie, et promet même de s’améliorer au cours des prochaines années.
Il faudra maintenant démêler la couverture des frais, que l’on évalue à près de 50 000 $ par traitement, pour savoir qui se verra refiler la facture finale. Chose certaine, il faudra trouver un moyen de procurer le traitement aux gens qui en ont besoin, peu importe la manière.
En terminant, les spécialistes rappellent qu’environ 60 000 Canadiens seraient atteints de l’hépatite C sans le savoir, un problème de taille.
Top Santé rapporte une découverte prometteuse de la part de chercheurs en matière de traitement de l’insomnie et des troubles liés au rythme circadien, aussi appelé l’horloge biologique.
C’est justement l’horloge biologique qui serait en cause dans plusieurs cas d’insomnie chronique, et des chercheurs britanniques de l’University College London, en compagnie de collègues de l’Université Queen Mary, semblent avoir déniché une piste de solution qui pourrait contribuer à enrayer le phénomène.
Les spécialistes ont utilisé un principe de traitement par vibrations sur des mouches, afin de manipuler le rythme circadien de ces sujets hors du commun.
« L’horloge biologique est réglée, chez la mouche, non seulement par le cycle quotidien de la lumière et de la température, mais aussi par des stimuli mécaniques qui excitent des récepteurs sensoriels dans le corps », explique d’abord le Dr Joerg Albert, directeur de la recherche et auteur de l’étude.
« Nos expérimentations offrent une nouvelle piste pour régler l’horloge biologique qui peut être utile pour le traitement de certaines pathologies liées à un dérèglement du rythme circadien comme l’insomnie, la dépression ou les troubles bipolaires », résume ensuite le chercheur et collègue du Dr Albert pour cette étude, Ralf Stanewsky.
Publiées dans le magazine Science, les conclusions de l’étude parlent d’un véritable impact sur le rythme circadien de la mouche à la suite d’une stimulation par vibrations de douze heures, ce qui pourrait paver la voie à un traitement expérimental du même genre chez l’homme.