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Patrick Stewart encore en thérapie à 80 ans

Patrick Stewart partage un peu de sa lutte personnelle en santé mentale.

Comme quoi certaines blessures mettent du temps à guérir, ou ne le font véritablement jamais, le vétéran acteur Patrick Stewart révèle être toujours en thérapie pour soigner des traumatismes infantiles, lui qui est maintenant âgé de 80 ans.

«J’ai 80 ans, et je suis encore en thérapie. Je vois quelqu’un chaque semaine à Los Angeles, que je vois depuis près de 20 ans. Je me cherche encore, je me pose encore des questions. C’est certainement le cas quand j’essaie de me souvenir ce que c’était que d’être au milieu de la violence, et de ne rien pouvoir faire», lance l’iconique star de Star Trek au Telegraph.

Patrick Stewart reprenait son rôle de Capitaine Picard, au plus grand bonheur des Trekkies à travers le monde, pour la série Star Trek: Picard, en 2020.

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Nightlife.ca

The North Face offre un rabais aux travailleurs de la santé

Afin de témoigner de leur profonde reconnaissance envers les travailleurs québécois du domaine de la santé — pour leur dévouement et leur courage face à la pandémie de COVID-19 —, The North Face leur offre un rabais de 50%, et ce, jusqu’au 31 décembre 2020!

Ce rabais sera applicable pour tous les professionnels de la santé, dont les médecins, infirmiers, techniciens, chercheurs médicaux, personnel hospitalier et autres. Pour confirmer votre admissibilité à la promotion, il suffit de remplir une demande en ligne avant de procéder à votre magasinage!

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Le rabais sera de mise à l’achat d’articles à prix régulier, thenorthface.ca et dans les magasins The North Face partout au Canada.

De plus, jusqu’à la fin du mois de décembre, The North Face offrira également à un rabais de 10% sur les articles qui ne sont pas en liquidation dans leurs magasins d’usine au Canada pour tous le personnel de la santé!

Pour profiter du rabais lors de vos achats en ligne, il suffit de remplir le formulaire virtuel (on vous demandera notamment une pièce d’identité, un relevé de paie récent et une description de votre rôle), et vous recevrez un code promotionnel à usage unique qui vous permettra d’obtenir votre 50% de rabais.

En magasin, il suffit de présenter à un employé une carte d’identité émise par le gouvernement provincial ou fédéral ou par votre employeur. Malheureusement, le rabais n’est pas applicable dans les magasins d’usine The North Face, chez les détaillants tiers ou ailleurs.

Pour les magasins d’entrepôt, vous pourrez seulement profiter du rabais de 10% accordé aux professionnels de la santé, en présentant à un employé une carte d’identité émise par le gouvernement provincial ou fédéral ou par votre employeur.

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A new take on our best fleece to keep you comfortable and warm for the road ahead.

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Par contre, les produits déjà en solde, les articles en liquidation, les cartes-cadeaux, la tente Dome de 2 mètres, la tente Bastion 4, les chaussettes Smartwool, la parka Arctic pour femme, la parka Metropolis pour femme, la parka McMurdo pour homme, la veste Gotham pour homme et les collections The North Face Black Series, Summit Series, Steep Series, Flight Series, TNF X GIRL SCOUTS, Outlet et Icon Shop ne font pas partie de la promotion.

Finalement, il vous sera possible de profiter du rabais plus d’une fois, puisque vous pouvez obtenir un nouveau code de rabais tous les 30 jours, et ce, jusqu’au 31 décembre 2020. Lorsque vous serez prêt à effectuer un nouvel achat, vous n’aurez qu’à valider de nouveau votre statut et vous recevrez un nouveau code promotionnel!

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Nightlife.ca

De thé vert matcha gratuit pour les travailleurs de la santé

Teangle, une entreprise québécoise spécialisée dans le thé matcha, lançait cette semaine « Teangle donne au suivant », une campagne visant à honorer et remercier les travailleurs de la santé et leur dévouement exceptionnel en ces temps de pandémie.

Ainsi, tous les travailleurs du domaine de la santé pourront s’inscrire dès maintenant afin de recevoir leur thé matcha gratuit, dans le cadre de cette toute nouvelle initiative.

Une plateforme en ligne a d’ailleurs été mise sur pieds à cet effet, et sera active jusqu’au 2 novembre 2020.

Chaque professionnel pourra recevoir son ensemble complet de thé matcha Teangle — comprenant un sachet de matcha gingembre et citronnelle, un sachet de matcha chai, une bouteille ainsi qu’une cuillère — suite à leur inscription virtuelle, à condition qu’il soit enregistré et actif au Québec, et qu’il possède une carte d’identité professionnelle valide.

Toutefois, si plus de 1 145 personnes confirment leur intérêt, un tirage au hasard permettra de sélectionner ceux qui recevront leur ensemble de thé matcha, après avoir été contactés par courriel par la compagnie entre le 3 et 6 novembre 2020.

Si vous ne connaissiez pas les bienfaits du matcha, sachez qu’il s’agit d’un produit qui favorise l’énergie, la concentration, qui possède des vertus qui diminuent le stress et l’anxiété et qui, pour couronner le tout, est un antioxydant.

« Pour l’entreprise familiale Teangle, qui a pour mission de répandre des ondes positives une tasse de matcha à la fois, cette campagne exceptionnelle s’avère une façon d’envoyer à distance son amour et son support à plus d’un millier de héros de la santé qui travaillent en première ligne à combattre la COVID-19 » explique la compagnie dans un communiqué.

Fondée en 2016 par Philippe-Olivier Trottier, Teangle est « une entreprise et un mouvement dans lequel on favorise l’épanouissement personnel et la prise d’action pour y arriver ».

Située à Saint-Augustin-de-Desmaures, Teangle s’approvisionne en produits de première qualité grâce à une étroite collaboration entre la compagnie et une ferme familiale japonaise. Les produits frais, purs et composés d’ingrédients naturels en résultant sont vendus partout au pays, totalisant plus de 40 000 clients.

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Ce projet de loi permettrait des soins dentaires gratuits dans les écoles

Si vous suivez un peu la politique, vous devez sûrement savoir que le parti Québec solidaire milite pour un meilleur accès aux soins dentaires. Pour plusieurs familles, aller au dentiste est malheureusement trop dispendieux. Sans assurances, les frais montent rapidement pour un simple nettoyage annuel. Heureusement que les examens annuels sont gratuits pour les enfants de moins de dix ans, mais il y a encore beaucoup à faire avant de rendre les soins dentaires plus accessibles.

Ça fait plusieurs mois que la demande a été faite du côté de Québec solidaire, mais on apprend aujourd’hui, dans un article du Journal de Québec, qu’une entente a été conclue avec le gouvernement caquiste pour déposer un projet de loi qui donnerait plus de pouvoir aux hygiénistes dentaires. Présentement, les hygiénistes dentaires doivent faire les nettoyages sous la supervision d’un dentiste, donc nécessairement en cabinet. Le projet de loi leur permettrait de réaliser les nettoyages de manière autonome, et donc, de se déplacer pour pouvoir les faire.

Cette réforme au Code des professions comporterait beaucoup d’avantages, comme celui d’offrir des services en CLSC, en CHSLD, dans les écoles et dans les centres communautaires.

La CAQ a d’ailleurs avancé que si le projet de loi est adopté, l’État financerait les soins de prévention dentaires pour les CPE, les enfants d’âge scolaire et les CHSLD. Ce qui signifierait que ces clientèles pourraient bénéficier de soins de nettoyage gratuitement.

C’est une très belle avancée pour une meilleure accessibilité aux soins dentaires! Si le projet de loi est adopté, cela veut dire que les adultes pourront aussi bénéficier de meilleurs prix en passant par les CLSC ou les centres communautaires. Une bonne santé des dents permet ultimement de réduire la fréquence d’autres types de soins, comme la réparation de caries.

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Art de vivre

Je sens que je ne suis pas assez

Depuis quelque temps, j’ai comme une pression au coeur, un manque de souffle, un poids sur mon corps en entier. J’approche de ma première année de congé de maternité complétée. Wow. 1 an. Déjà. Ou pas, parce que je l’ai souvent trouvée longue et pas facile, cette année. J’ai tellement cherché la cause du pourquoi je ne me réjouissais pas de toutes ces minutes passées avec mon fils, pourquoi tous ses pleurs m’apparaissaient comme un fardeau à chaque fois. J’ai cru que je pouvais justifier mon état par l’effet de la pilule contraceptive post-accouchement, par la perte d’emploi de mon conjoint, par le confinement obligé de la COVID-19… Mais mes suppositions ne changeaient rien et mon manque d’enthousiasme continuait de persister. À qui la faute alors? À quoi?

Les commentaires de mes chums de filles aussi mamans étaient tous les mêmes : « C’est normal. Prends du temps pour toi, ça va passer. » Super. Je suis normale. Mais je ne me sens tout de même pas mieux! Prendre du temps pour soi? Comment fait-on? J’ai beau avoir fait un bac, cette formule me semble toujours aussi mystérieuse et indéchiffrable. Mais bon, j’ai décidé d’essayer quelque chose. Hier, j’ai enfin accepté de faire garder mon fils un après-midi et de prendre ce temps pour aller jogger seule et non pour laver mon plancher.

J’ai débuté ma séance de jogging par la gestion des milles idées qui prenaient parole dans ma tête sans attendre leur tour de table. « Que vas-tu faire après la crise du Coronavirus? Vas-tu te réorienter? Comment vas-tu te réinventer? Où vas-tu aller ???? » Et j’ai à nouveau ressenti mon coeur se tordre comme une moppe qu’on sort de son seau rempli d’eau. Une véritable torsion de colère. Qu’est-ce qui, ou plutôt QUI peut bien me fâcher autant, que je lui dise en pleine face ma façon de penser et que je puisse enfin me libérer !

Et là, à bout de souffle, je termine ma course, je prends mon tapis de yoga, je libère mes pieds de leur cage d’espadrilles et je m’installe à l’ombre en quête de ce qui pourrait se rapprocher le plus d’un état méditatif. Je n’ai pas trouvé l’état méditatif. Comme d’habitude. Toutefois, j’ai eu un coup de baguette magique sur la tête. Mes anciennes lectures de psycho pop me sont revenues à l’esprit. Une des fameuses recettes du bonheur a resurgi dans ma mémoire : « Tu connaîtras le bonheur que si tu ne mets pas la faute à ce qui t’entoure extérieurement, que si tu pardonnes à la seule chose que tu puisses contrôler, c’est-à-dire toi-même. »

Ah ben. Je pense que je l’ai trouvé. La personne à qui j’en veux, c’est moi! Qu’est-ce que je me reproche alors?

De NE PAS ÊTRE ASSEZ. 

Ouais, c’est ça. Je ne suis pas assez et ça me fait chier.

Je ne suis pas assez bonne comédienne pour pratiquer mon métier 7 jours sur 7.

Je ne suis pas assez ambitieuse pour démarrer des projets ou mon entreprise.

Je ne suis pas assez économe pour avoir une retraite confortable assurée.

Je ne suis pas assez positive pour ne pas embêter mon mari avec mon air bête.

Et surtout, je ne suis pas assez bonne maman pour être patiente avec tous les besoins que mon fils exige.

Good! C’est dit! Maintenant, c’est quoi la prochaine étape? Ah oui… Pardonner… Oh boy, ça c’est de l’abstrait pur.

Je ferme les yeux, je lève le son de ma playlist Spotify « Feel Good » pour créer ironiquement du silence autour de moi, et tente de respirer dans la position de Bouddha. Le vent se lève et vient me prendre dans ses bras. Ses caresses me font du bien. J’ai soudainement davantage de place pour inspirer. « Bon, allez, à go, tu te pardonnes.  1…2…3… »

Je ne sais pas si je me suis pardonné, mais j’ai senti mes yeux se mouiller soudainement et j’ai eu de petites larmes chaudes qui ont coulé sur mes joues. J’ai ouvert les yeux et j’ai vu les arbres danser sous le vent. La chanson «You Can’t Rush Your Healing » de Trevor Hall a débuté. Je me suis dit qu’il était temps de célébrer. J’ai commencé une salutation au Soleil totalement imparfaite, parce que je ne suis pas assez disciplinée pour pratiquer le yoga régulièrement… pis c’est ben correct. Je chantais les paroles à voix haute au milieu du parc et je m’en foutais.

Je suis allée chercher mon fils. Nous étions contents de se retrouver. Je lui ai dit : « viens dans les bras de ta maman pas assez parfaite». Et j’ai eu le plus beau câlin de sa part, dénudé de tout jugement. Nous sommes restés collés longtemps comme ça. Juste ASSEZ longtemps.

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Art de vivre

L’heure des bilans à l’approche de mon anniversaire

C’est bientôt ma fête. Pas encore 30 ans, de nouveaux cheveux et presque toutes mes dents. Et pour faire changement, ça m’angoisse (lol pas lol). En fait, j’ai peur d’être en retard sur ma vie et de manquer de temps pour tout réaliser. J’ai beau vouloir courir pour y arriver, on dirait que j’avance à pas de tortue. Mais souffler mes bougies est aussi synonyme du bilan annuel. Cette année, j’ai ressorti trois points principaux : une chose dont j’étais fière, une autre dont je veux me débarrasser et une autre à améliorer. Voici donc le résultat de mon introspection.

Premier constat : Mes amies, mes amours

Ceci est une ode à ma garde rapprochée. L’amitié a pris beaucoup de place dans la dernière année, spécialement en ces temps de pandémie. Physiquement distanciées, mais socialement et émotionnellement connectées l’une à l’autre. Je ne compte plus les appels vidéo spontanés pour nous éviter un breakdown collectif après une dure journée avec les enfants ou une fin de session virtuelle sans fin. En fait, j’ai surtout compris que j’avais trouvé mon X avec elles. Ne jamais avoir à se demander : « Est-ce que j’ai trop parlé? Est-ce que j’ai été trop comme ci ou comme ça? Trop extra? Juste trop??» Ce n’est jamais pour se comparer, mais toujours pour se supporter, s’élever, nous célébrer. Ne rien tenir pour acquis et me trouver chanceuse de les avoir.

Deuxième constat : On sort les vidanges

Cette année j’ai décidé de recommencer à consulter. Voilà c’est dit. Pas de cachettes ici, entamer ce genre de processus est loin d’être une partie de plaisir. Mais pour identifier des relations nocives ou guérir de nos traumatismes, ça prend plus qu’une bonne nuit de sommeil ou encore une marche après le souper. J’essaie de voir cette étape comme si j’engageais une Marie Kondo pour l’âme. Elle m’aide à faire mon grand ménage afin de me départir de tout ce qui ne va pas spark joy dans ma vie. Il me fallait cette écoute neutre et extérieure afin de prendre le recul nécessaire pour me demander : « Cette relation X ou ce narratif Y, en as-tu vraiment besoin??» J’ai désespérément besoin d’un grand désencombrement sans possibilité de retour, d’échange ou de remboursement. J’ai tendance à entreposer mes indésirables dans une boîte à débarras dans le cinquième sous-sol du déni. Cette année, c’est la collecte des encombrants et je me suis assuré de ne pas manquer le bateau. Jeter le laid afin de libérer l’espace pour tout le beau.

Troisième constat : apporter du romantisme à mon quotidien

Ceci est probablement mon grand défi et c’est un travail de tous les jours. Étant anxieuse, je perçois souvent la moindre difficulté comme une immense vague et m’ancrer dans une routine rigide m’aide à apaiser mes angoisses. Mais la vie file à toute allure et je n’ai pas envie de la vivre sur le pilote automatique. J’aspire donc à intégrer plus de doux et de magie dans tout ce qui m’entoure. De voir mes soirées entre amies comme une soirée digne de Sex and the City. De m’extasier toujours plus devant mes trouvailles seconde main ou les petites oeuvres d’art qui habillent les murs de mon bungalow. De prendre le temps de savourer mon café acheté à la brûlerie du coin ou encore me faire croire que mon café d’épicerie est le meilleur que j’ai jamais bu. C’est vraiment cliché, je sais bien, mais entre le travail, l’école, les lunchs, payer les taxes, les bains, ce n’est pas toujours évident d’être spontané et de vivre sans lendemain. La sensation de stagner dans le temps, ça me donne le vertige. Voilà pourquoi il est primordial pour moi de trouver la balance entre constater le chemin parcouru pour se rendre à maintenant, vivre et profiter du moment présent tout en rêvant à ce que demain m’apportera. Parce que ma vie n’est certainement pas parfaite, mais elle s’approche grandement de celle dont j’ai toujours rêvé.

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J’ai sauté en bungee pour tourner la page

Pour moi, le confinement a été un moment de prises de conscience, de renouveau et de travail sur soi. Je regarde la transformation que j’ai faite et j’en suis vraiment, mais vraiment contente. J’avais besoin, pour célébrer la fin de cette transformation, de quelque chose de gros, de radical. Comme partir en voyage n’est pas encore possible, d’autant plus que je n’ai pas vraiment les moyens financiers de partir en voyage comme j’ai été un temps sur la PCU, j’avais besoin de quelque chose de moins dommageable sur mes finances.

C’est là qu’une amie m’a proposé le saut en bungee. Et j’ai tout de suite embarqué! Alors que certains le perçoivent comme une chute, je le percevais plutôt comme un moyen de lâcher prise ET de voler. J’ai donc listé, dans ma tête, tout ce que je voulais laisser en haut de la grue en sautant. Puis j’ai sauté.

Certains m’ont demandé si j’avais peur, si j’angoissais, si j’avais trouvé ça difficile. Et la réponse aurait dû être oui, car j’ai le vertige x 1000. Je suis de ceux qui ferment les yeux quand un manège monte la côte en début de ride.

Eh bien, non! Je n’y ai même pas pensé. J’avais besoin de faire cette étape-là dans ma vie. J’ai regardé le lac en bas de la grue et j’ai dit : « Ça y est, je laisse tout derrière moi et je repars à neuf! »

Pour être très honnête, je ne croyais pas que le « après » serait aussi drainant. J’ai dormi des heures et des heures de plus qu’à l’habitude la semaine suivante. On dirait que j’avais besoin de me remettre de ce lâcher-prise. De remplir le vide dans mon corps, de me ressourcer et de repartir à neuf! (C’est peut-être aussi l’alignement des planètes qui a joué dans mon corps en même temps que mon saut!)

Dans tous les cas, je sais que ç’a été une expérience clé dans ma vie. Fort probablement pas mon dernier saut, mais je sais que les prochaines fois, je veux que ce soit aussi significatif. Je veux y laisser une partie de moi en haut et passer à autre chose après le saut.

Avez-vous déjà sauté en bungee?

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J’ai besoin d’une détox… des réseaux sociaux

Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens se permettent d’être aussi méchants sur les réseaux sociaux. Le pire, c’est qu’ils semblent se croire invincibles, cachés derrière leur absence de photo de profil et leur clavier de téléphone. Je crois que le confinement social n’a pas aidé et qu’il a fait grimper en flèche le niveau de stress et d’anxiété de la population. Au lieu d’utiliser le sport, la lecture ou la méditation comme échappatoire, certains préfèrent se défouler sur Internet.

Je trouvais déjà que toutes les publications sur les théories de « Conspiration Covid-19 » étaient un peu intenses, donc j’avais désactivé les notifications sur mon téléphone et fait un bon ménage dans mes ami.e.s. Mais avec la vague de dénonciations des derniers jours au Québec, je viens d’atteindre la limite de négativité que je peux lire. Là, j’ai carrément besoin d’une pause. 

J’essaye de comprendre; comment est-ce qu’on s’est rendus là, comme société? 

Comment est-ce que manquer de respect et insulter quelqu’un sur internet est rendu la norme? 

Comment est-ce que juger quelqu’un sur son apparence est considéré un comportement acceptable? 

Sur Facebook, les gens donnent leur opinion sur tout et attaquent ceux qui pensent différemment. Tout est une bonne raison de chialer. Sur Twitter, les sous-entendus vagues donnent lieu à des bagarres de captures d’écran et de subtweets. Pourquoi régler nos problèmes en privé quand on peut le faire en 280 caractères sur Twitter, right Sur TikTok, les critiques sur ce qui aurait dû être fait ou dit dans la vidéo affluent de partout. Pas moyen de juste apprécier le contenu! Pire encore, cette semaine, je suis tombée dans une section de Tiktok où des jolis garçons font des vidéos qui romancent les agressions et le harcèlement sexuel et dont la majorité des abonnés sont des jeunes adolescentes. Pour vrai, j’avais mal au coeur en voyant cela. Sur Instagram, les gens pensent que c’est correct d’être grossophobe et de laisser des commentaires du genre « Tu devrais manger une salade de temps en temps! » ou « Vas donc courir, j’aime pas ça voir de la cellulite dans mon feed. » Parce que tu n’as pas ta place sur Instagram si tu n’es pas parfaite, apparemment… Sur YouTube, c’est rendu drama, drama, drama! Si vous suivez un peu la communauté beauté, alors vous savez de quoi je parle. 

Je suis tannée, en fait non, je suis É-COEU-RÉE des réseaux sociaux. Ce qui était avant un lieu pour publier des photos de son weekend ou prendre des nouvelles de ses ami.e.s est rendu une plateforme pour partager de la négativité. 

La semaine prochaine, c’est mes vacances. Savez-vous quoi? Je vais faire une détox des réseaux sociaux. 7 jours complets sans réseaux sociaux. J’ai hâte de voir à quel point mes journées seront différentes sans cette négativité et surtout, avec tout ce temps récupéré. 

Peace out! 

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S’affranchir du regard des autres pendant la pandémie

Je me suis souvent posé cette question : est-ce que je serais différente si je me fichais du regard des autres? J’ai beau affirmer que je ne me soucie pas de ce que les gens pensent, je suis née et j’ai grandi dans un monde régi par des normes sociales m’indiquant ce à quoi je dois ressembler.

Adolescente, lorsque je feuilletais des magazines, je rêvais du jour où je ne serais plus une intello boutonneuse: je serais comme ces filles à la peau de pêche, grande, élancée mais voluptueuse, avec des cheveux longs tombant en cascade sur mes épaules. Rien de moins!

Et en vieillissant, je me suis peu à peu approchée de ce modèle, de cette définition unilatérale de la beauté. Bien sûr, j’ai eu mes moments de révolte : l’année où j’ai décidé de ne plus porter de soutien-gorge (ahhhh le sentiment de libération quand on s’affranchit de ce bout de tissu!), ou le jour où j’ai troqué mes jupes contre des jeans parce que j’en avais marre du double standard des exigences vestimentaires au travail (pourquoi est-ce que je devrais me taper des collants qui piquent et des talons hauts pour avoir l’air professionnel alors que mes collègues masculins passent leurs journées en jeans et en chemise à carreaux, hein, pourquoi?!).

J’ai remis en question, peu à peu, les images qui avaient colonisé mon imaginaire d’adolescente. J’ai choisi de m’habiller en jolie robe lorsque j’en avais envie, tout simplement, tout en sachant que le lendemain, la robe laisserait peut-être place à des chemises amples.  Et je me suis émerveillée devant la force des femmes, belles et uniques, qui présentaient leur vérité en s’affranchissant des diktats sociaux.

Mais je n’avais jamais été libérée complètement du regard des autres. Et puis la pandémie du coronavirus est arrivée, nous reléguant presque tous à la maison, loin des yeux de nos collègues, amis, voisins. Est-ce que ça a changé quelque chose à mon apparence? Si j’étais si libre de mes choix avant, logiquement, rien n’aurait dû changer en étant confinée chez moi, non?

Et pourtant, oui, beaucoup de choses ont changé. Une fois passée l’envie de traîner habillée en mou toute la journée, j’ai recommencé à m’habiller pour faire du télétravail. Et j’ai réalisé que je ne portais plus la plupart des vêtements que je porte normalement pour aller au boulot. Ce chandail-là? Trop serré. Celui-ci? Vraiment joli, mais ses coutures me piquent. Ce pantalon-là? Pas assez confortable. Cette robe-là? Je la mettrai avec plaisir cet été, mais en ce moment, il faudrait que je la porte avec des collants, et au fond, je DÉTESTE porter des collants.

Si je ne me sens pas bien dans ces vêtements, pourquoi est-ce que je les portais si souvent? Chaque matin, je décidais d’enfiler ce chandail dont la laine m’irritait la peau, ce pantalon un peu trop serré ou inconfortable. Je n’étais pas aussi affranchie du regard des autres que je le croyais.

Dorénavant, chaque jour, je redécouvre le plaisir de ne porter que des jeans et des t-shirts simples. J’ai osé demander à ma fille de me couper les cheveux. Courts. En glissant mes doigts dans mes mèches rebelles, je me sens tellement libre!  Le seul regard qui m’importe désormais, c’est le mien. Et j’espère que ça durera. Coronavirus ou pas.

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Je pense que j’ai fait une dépression post-partum

Découvrir la maternité avec son tout premier bébé est une expérience haute en couleur; autant les couleurs vives que les ternes. 

D’ailleurs, en devenant maman, j’ai appris qu’il faut parfois du temps pour en saisir toutes les nuances. 

À la naissance de mon garçon, j’ai été submergée par une vague immense de bonheur et d’amour. Il était beau, calme. Toute ma famille et toutes mes amies ont pris soin de moi et de lui lors de notre retour à la maison. Nous étions sur un petit nuage. Les visites étaient nombreuses, tout comme les petits plats et les offres d’aide. Tous les membres de mon entourage s’offraient pour bercer pendant que je faisais une sieste. Puis, naturellement, la vie a repris son cours pour tout le monde.

Les visites se sont espacées, les offres d’aide aussi et je comprends, ça ne pouvait pas durer éternellement, c’est normal. 

Papa est retourné au travail. Bébé et moi nous sommes retrouvés ensemble, seuls à la maison. Je me sentais bien, en contrôle, petit bébé était si calme. Nous profitions de tous nos moments ensemble et je pouvais me reposer en même temps que lui.

Après plusieurs semaines de cette routine, la solitude s’est mise à me peser fort sur les épaules. L’angoisse qui n’est jamais bien loin pour moi s’est réveillée. 

Et si je ne stimulais pas assez mon bébé? Et s’il ne dormait pas assez? Et si je ne le faisais pas boire assez? Comment je le saurais? Et si, à cause de moi, bébé devenait sauvage? 

Je ne lui fais pas voir assez de gens. Je n’ai pas envie de sortir et de toute façon, toutes les autres mères sont meilleures que moi. Tranquillement, tout est devenu une montagne. Habiller bébé pour aller marcher était devenu une source de stress pour moi. S’il ne s’intéressait pas au jouet que je lui montrais, je m’imaginais tout de suite qu’il avait un problème. Même chose quand il n’évoluait pas en suivant à la lettre les étapes de développement du Mieux Vivre. Je pleurais plusieurs fois par jour et je me sentais mal de faire vivre ça à mon petit.

Pendant que je le vivais, j’avais tendance à me dire que c’était normal; que c’était probablement ça, être maman. 

Je n’ai donc pas consulté et je n’en ai parlé à personne. Seulement, quelques mois plus tard, alors que je reprenais le dessus, je me suis rendu compte que ce n’était pas correct de se sentir ainsi. 

Je pense que j’ai fait une dépression post-partum, ou que je n’en étais pas loin. Si j’ai un deuxième enfant, je vais me donner le droit d’aller consulter. Parce qu’avoir un enfant, c’est à la fois merveilleux et difficile, et qu’on a le droit d’avoir de l’aide, surtout quand on traverse une période difficile.

Avez-vous vécu une période difficile ou une dépression post-partum après l’arrivée de votre bébé?