Si vous croyez que la coqueluche est une maladie du passé révolue, détrompez-vous : plusieurs cas sont encore recensés chaque année, et la maladie d’époque résonne encore dans l’ère moderne.
Top Santé rapporte que la maladie ferait jusqu’à 300 000 morts dans le monde annuellement, malheureusement surtout chez les enfants. On note également une hausse moyenne des cas depuis 2010 en Europe.
Mais des chercheurs européens (INSERM) seraient sur la piste d’un tout nouveau genre de vaccin, administré par les voies nasales, et qui pourrait contrer la menace de la coqueluche.
« Ce mode d’administration original rendra le vaccin accessible au plus grand nombre et à moindre coût. Ce qui est particulièrement intéressant était qu’une seule administration nasale pouvait induire une réponse immunitaire qui se maintenait au moins pendant six mois, c’est-à-dire aussi longtemps que l’étude », explique Camille Locht, du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille et directrice de ces nouvelles recherches.
Les essais sur l’homme de ce vaccin nasal contre la coqueluche semblent donc satisfaisants pour les chercheurs, qui croient que celui-ci pourrait devenir une norme dans le monde médical au cours des prochaines années.
Les détails et résultats de ces recherches ont été publiés dans le magazine PLoS ONE.