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Des dents en santé : un luxe?

Le Québec se vante d’avoir un système de santé universel qui garantit à tout le monde des soins de santé, peu importe leur revenu ou leur emploi. 

Bien que ce système soit imparfait et que ce modèle soit même parfois remis en question, les Québécois peuvent encore aujourd’hui se faire soigner même s’ils n’ont pas un revenu élevé. 

Mais qu’en est-il du soin des dents? Parfois complètement oublié et étant considéré comme une catégorie à part – sauf quelques exceptions de chirurgies buccales extrêmement urgentes – le soin des dents relève complètement du domaine privé pour les adultes au Québec.

Si votre employeur offre des assurances privées, cette situation n’est pas trop inquiétante pour vous. Par contre, si votre employeur n’en offre pas, il est très possible de travailler à temps plein et de ne pas être capable de « s’offrir » de soins dentaires.

Est-ce vraiment un « luxe » de se faire soigner les dents?

Certains rétorqueront que les gens n’ont qu’à se payer des assurances privées ou à se prendre une carte de crédit et à s’endetter pour se faire soigner. Mais est-ce qu’on peut vraiment demander aux gens de s’endetter alors qu’ils peinent déjà à rejoindre les 2 bouts et qu’ils vivent de chèque de paye en chèque de paye? 

Ces gens ne méritent-ils pas des soins dentaires accessibles?

Peut-on vraiment considérer ces soins comme un luxe, au même titre que de se ramasser de l’argent pour un voyage dans le sud ou de s’acheter une nouvelle télé? Parce qu’au niveau des coûts, on peut vite atteindre des montants similaires… Il suffit de jeter un coup d’oeil à l’enquête réalisée en novembre 2019 par l’équipe de La facture de Radio-Canada pour se rendre compte que les dentistes peuvent demander de petites fortunes pour réparer vos dents.

Je cite l’article, qui nous révèle des statistiques alarmantes :

« « Au Québec, on voit qu’il y a 27 % des gens qui, dans les 12 derniers mois, ne sont pas allés chez le dentiste, faute d’argent » explique Philippe Hurteau, chercheur à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) qui a recensé toutes les données statistiques sur la santé dentaire des Québécois.

Une situation qui va en augmentant, car de moins en moins de gens ont des assurances dentaires, explique le docteur Paul Allison, qui enseigne la dentisterie sociale à l’Université McGill. » (Source: La Facture via ICI Radio-Canada)

D’autant plus que les maladies buccodentaires peuvent affecter l’état de santé général, le bien-être ainsi qu’avoir des conséquences sociales, comme on peut le lire sur le site Hygiène Dentaire Canada

« L’accès inéquitable aux professionnels dentaires compromet la santé buccodentaire des Canadiens et exerce une pression sur le système de soins de santé canadien, augmentant assurément les temps d’attentes. Ainsi, tous les Canadiens assument ce fardeau. Bon nombre des maladies et des affections que l’on retrouve dans les bureaux de médecins et à l’urgence sont évitables et seraient mieux traitées au moyen d’examens buccodentaires de routine et l’élimination régulière de plaque et de tartre par des hygiénistes dentaires autorisés. »

Le parti politique du NPD propose dans sa plateforme une assurance dentaire pour tous et le sujet a été abordé lors des dernières élections fédérales, mais il semble pour l’instant être le seul parti à réellement se préoccuper de cette situation.

Qu’en pensez-vous? Devrait-on instaurer un régime d’assurances dentaires universel?

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Défi J’arrête, j’y gagne : une 21e édition et plein de beaux prix à gagner

Pour vos résolutions de l’année 2020, peut-être avez-vous opté pour des objectifs ultra réalistes, comme ceux mentionnés dans ce super article de notre collaboratrice Andrée-Anne

Peut-être avez-vous décidé que vous aimeriez arrêter de fumer? Si c’est votre situation, ça tombe bien, parce que le Défi J’arrête, j’y gagne est spécialement conçu pour être réaliste et propose tout plein de moyens utiles pour y arriver.

Le tout premier Défi a été lancé en 1999 par l’organisation Capsana et la Direction de santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Depuis sa création, il y a 21 ans, le Défi a réussi à entraîner plus de 465 000 personnes à essayer d’éteindre la cigarette pour de bon. C’est avec une approche positive et encourageante que le Défi motive les participants à réaliser un six semaines d’abstinence. Ce qui fonctionne le plus avec le Défi? L’effet de communauté et le support donné aux participants.

Cette année, la thématique du Défi est « T’es capable d’arrêter de fumer, on ne te le dira jamais assez ». La 21e édition cherche à rejoindre davantage les jeunes fumeurs, puisqu’ils sont 19,6% entre 20 et 24 ans à fumer (versus 18,3% pour l’ensemble des Québécois). D’une durée de 6 semaines, du 10 février au 22 mars, le Défi propose plusieurs ressources et une tonne d’outils gratuits pour aider les participants, dont une application.

Et si votre seule motivation ne vous semble pas suffisante (même si on est persuadées qu’elle l’est ?), sachez que le Défi propose plus de 10 000$ en prix à gagner pour les participants. Parmi ces motivations supplémentaires, notons 2 voyages pour 2 personnes au Mexique, une carte-cadeau et un coffret beauté d’une valeur totale de 700$ au Jean Coutu et 1000$ en argent comptant (ce prix est uniquement pour les participants entre 18 et 24 ans)!

Comme mentionné précédemment dans l’article, l’édition 2020 souhaite sensibiliser davantage les jeunes aux multiples bienfaits d’arrêter de fumer. C’est pour quoi une page Web a été lancée spécifiquement pour eux (juste ici) afin de les aider à voir l’éventail de bonnes raisons d’éteindre la cigarette une bonne fois pour toutes.

Pour plus d’infos sur le Défi J’arrête, j’y gagne, cliquez ici.

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Divertissement

Le prochain «Star Wars» dangereux pour la santé

Le studio de production a émis un avertissement soulignant que certains effets spéciaux de son film de science-fiction pourraient déclencher des crises d’épilepsie.

Le film de J.J. Abrams utilise à profusion les jeux de lumière de style stroboscopique. Ce genre de stimuli visuel rend les scènes de combat interstellaire plus réaliste, mais pour les gens souffrants d’épilepsie, ces lumières peuvent déclencher une crise.

Disney a donc contacté l’Epilepsy Foundation aux États-Unis afin qu’elle avise ses membres des possibles risques pour leur santé. Le studio et la fondation ont promis de travailler conjointement afin de fournir de l’information additionnelle pour prévenir ou réduire les dangers liés à la projection du film.

Pour environ 3% des gens souffrants d’épilepsie, la photosensibilité peut déclencher une crise. Il y aurait environ 50 millions de personnes dans le monde souffrant de cette maladie.

Le film Star Wars : Rise of Skywalker prend l’affiche le 20 décembre prochain.

Photo : Disney

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Des témoignages qui révèlent la violence du système de santé face aux personnes trans

NDLR: L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la violence comme « L’usage délibéré ou la menace d’usage délibérée de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fort d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, un mal-développement ou une carence. »

J’ai eu la chance d’être bien traitée par le système de santé. Ma psychologue, Françoise Susset, est probablement l’une des meilleures alliées de la communauté trans du Québec. Je suis également suivie par l’endocrinologue Sylvie Demers qui possède une très grande expertise sur les hormones féminines. 

Cependant, ce ne sont pas toutes les personnes trans qui ont eu la même chance que moi. Plusieurs personnes trans se sont soit vu refuser un service de santé, ont reçu des soins inadéquats ou ne se sont tout simplement pas fait prendre au sérieux. Ce problème est d’ailleurs documenté avec statistiques à l’appui dans un article de Florence Ashley que vous invite à lire.  J’ai donc ouvert une mini-enquête en allant recueillir des témoignages de personnes trans sur la façon dont elles avaient été traitées par le système de santé.  

« C’est la faute aux hormones »   

Beaucoup de personnes trans se sont fait dire que c’était la faute aux hormones, peu importe le problème qu’elles avaient. 

« Je suis aussi allé chez l’opticien pour des problèmes de vision et on m’a dit que c’était à cause des hormones. Ils ne se cassent pas la tête. Ils se contentent simplement de dire que c’est parce que tu es trans et que tu prends des hormones. »    

« Quand mon médecin ne sait pas ce que j’ai, alors c’est automatiquement la faute de mes hormones et de ma transition. C’est rendu presque une blague… » 

Cela fait en sorte que certaines personnes refusent de parler à leur médecin de certains de leurs problèmes de peur que cela soit attribué aux hormones.  

« Jusqu’à maintenant, j’ai évité de parler à mon médecin de famille de certains problèmes de santé qui pourraient être interprétés comme étant liés aux hormones ou aux bloqueurs parce que j’ai peur qu’il me demande d’arrêter. Je sais que ce n’est pas lié parce que c’était déjà présent avant, mais j’ai peur quand même. »  

Traitées en sous-humains   

Certaines personnes trans se sont fait traiter comme si elles n’étaient pas des êtres humains, mais plutôt des « choses ».  

« Je suis allé à la clinique pour une consultation psychologique. On m’as demandé si j’étais un gars ou une fille. Je leur ai dit que j’étais ni un ni l’autre et qu’ils pouvait me référer au pronom qu’ils voulaient. On m’a dit qu’on ne traitait pas ce "genre de personnes" ici. Le médecin a ensuite appelé au centre de psychologie en référant à moi comme étant une "chose". Elle leur a dit qu’elle voulait vérifier si on ne traitait que des "personnes normales" ici. On m’a finalement refusé le service. »  

Des tests de dépistage non nécessaires  

Certaines personnes trans se font prescrire des tests de dépistage sans que cela ne soit nécessaire. 

« Ils m’ont prescrit des tests de dépistage contre les maladies transmissibles sexuellement même si je n’ai pas de nouveaux partenaires, car apparemment, les femmes trans sont toutes à risque… »    

Invalidation du genre  

Plusieurs personnes trans se sont fait invalider leur genre lorsqu’elles demandaient les services d’un professionnel de la santé. 

« On m’a dit que je ne pouvais pas être trans parce que je ne vivais clairement pas comme un homme. » 

« J’ai fait lire à la secrétaire la directive de mon médecin de famille comme quoi j’étais une femme trans et qu’il fallait utiliser les bons pronoms avec moi. Un mois plus tard, elle s’obstine à m’appeler Monsieur plutôt que Madame. »  

Refus d’accès aux hormones  

Certains professionnels de la santé sont résistants ou refusent de donner accès aux hormones sans raison valable ou ne prennent tout simplement pas au sérieux leurs patients trans.  

« On a essayé de me convaincre de ne pas prendre des hormones en me demandant si j’étais certain de vouloir "devenir un homme". On m’a aussi refusé l’hormonothérapie sous prétexte que j’étais à la fin de l’adolescence et que mes caractéristiques sexuelles étaient déjà bien développées. »    

« Mon ancienne médecin de famille m’a dit que je ne pouvais pas prendre de la testostérone parce que ça allait me donner des ovaires polycyclistes et me rendre agressif et irritable. J’ai vérifié avec deux endocrinologues et un autre médecin qui a l’habitude de traiter les personnes trans. Ils m’ont dit que c’était totalement faux

« J’essaye d’avoir accès aux hormones, mais on ne me prend pas au sérieux parce que je suis situé sur le spectre de l’autisme. » 

Cette résistance, ce refus ou, tout simplement, cette incompréhension font en sorte que certaines personnes trans se procurent des hormones par leurs propres moyens, ce qui peut s’avérer dangereux pour leur santé. 

« J’ai toujours eu de bonnes relations avec le système de santé, mais j’ai commencé ma transition médicale ?maison? en me procurant des hormones via d’autres personnes trans pour éviter, justement, les problèmes liés au personnel médical non formé ou invalidant. »      

Une formation obligatoire est nécessaire  

Une formation doit être donnée aux professionnels de la santé pour que les personnes trans puissent recevoir de bons services adéquats et respectueux de leur identité et surtout pour qu’elles ne refusent pas des soins qui pourraient être nécessaires à leur santé.

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Se faire masser pendant une performance de harpe

Prenez une profonde inspiration, expirez, et imaginez. Imaginez une salle aux hauts plafonds, rideaux fermés, ambiance tamisée, dont le plancher est recouvert de moelleux matelas. Imaginez que sur un des murs est projetée une scène automnale et qu’à l’avant de la salle, une harpiste joue doucement des pièces musicales. Imaginez aussi que vous êtes l’une des six personnes étendues sur les matelas, à recevoir un massage shiatsu. C’est ce que j’ai expérimenté vendredi le 28 octobre dernier, à l’espace de Sérénité Sonore.

Relaxant, right? Mon petit corps d’étudiante fatiguée a approuvé! Sérénité Sonore est « une entreprise de production et de diffusion qui réunit la musique au bien-être ». L’entreprise, fondée par la harpiste Annabelle Renzo, offre une multitude d’événements alliant la musique et les soins. Parmi ceux-ci : des concerts en hamacs-cocons, des massages vibro-accoustiques sur matelas avec haut-parleurs intégrés, des concerts lunaires, des cours de yoga offerts avec harpe, et plus encore! Il y a aussi des concerts pour la famille, des concerts parent-bébé (Doudou Sonore), et des concerts prénataux.

À partir du printemps 2020, une série POP sera également offerte, avec des musiciens et musiciennes populaires en concerts.

Pour ma part, j’ai adoré l’expérience. C’était mon premier massage shiatsu, et ce n’était pas du tout comme les massages auxquels j’étais habituée. Le massage shiatsu est une tradition japonaise inspirée de la médecine chinoise, ancienne de plusieurs millénaires, qui met l’accent sur le bien-être psychologique en plus de la santé physique.

Avec ma massothérapeute, nous avons choisi des cibles émotionnelles à traiter plutôt que, par exemple, mes tendinites. Le tout a créé une expérience holistique reposante en plus d’être énergisante et j’ai très hâte de recommencer. Si vous avez la chance d’aller visiter Sérénité Sonore pour l’une ou l’autre de ses activités, je vous le recommande fortement!

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Art de vivre

Le Centre des sciences de Montréal fait sa part pour la santé mentale

On n’a jamais trop d’occasions de parler de santé mentale, surtout chez les jeunes. La semaine dernière,  l’Association des médecins psychiatres du Québec recommandait d’instaurer un cours de santé mentale dès la maternelle, et de manière générale, il y a une tendance à parler davantage de ce genre de sujet (ce qui est une excellente chose).

Le Centre des sciences de Montréal a décidé de faire sa part en présentant une toute nouvelle exposition 100% en lien avec la santé ? et particulièrement avec la santé mentale. Tous les samedis de novembre, des collaborateurs spéciaux viendront jaser de santé avec les jeunes (et les parents!) et présenteront des activités et ateliers spéciaux. L’exposition La santé de la tête aux pieds se sépare en trois volets : L’esprit ça compte, Sports vs science et le Studio pas de stress.

Le samedi 2 novembre, lors de l’inauguration de l’exposition, Tel-Jeunes sera de la partie pour présenter plusieurs défis et activités, comme de la sculpture et des mises en situation en équipe. Pour y participer, il suffit simplement de se présenter au Centre des sciences entre 10h et 17h et d’acheter un billet régulier!

Vous trouverez toutes les infos sur le site Web du Centre des sciences ou sur leur Facebook

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Nightlife.ca

L’âge légal du cannabis au Québec haussé à 21 ans

On en parlait dans différents médias, mais c’est désormais officiel.

Dès le 1er janvier 2020, l’âge légal de consommation du cannabis passera à 21 ans, avec l’adoption du projet de loi 2 du gouvernement caquiste au Québec.

Certaines sections du projet de loi entrent en vigueur dès la sanction officielle, ce samedi le 2 novembre, comme l’interdiction totale de consommation dans tous les lieux publics. Cependant, les villes qui le désirent pourront délimiter certains endroits «où il n’y a pas d’activités économiques, culturelles et sportives» où la marijuana sera permise.

La loi bannit également la vente de sucreries au cannabis, et ce même si elle sera légale dans le reste du pays en décembre. Il y avait aussi une section mentionnant l’interdiction de faire pousser son cannabis à domicile, cependant cet aspect est présentement contesté devant les tribunaux.

À noter que le projet de loi a été adopté aujourd’hui 29 octobre sans l’approbation d’aucun parti d’opposition, qui ont tous voté contre.

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7 trucs pour sortir d’une petite déprime saisonnière

Voici une liste des 7 éléments qui m’aident personnellement à gérer une petite déprime saisonnière (pas une dépression hein, juste une petite déprime) et que j’ai testés dans les dernières semaines – parce que ce qui peut m’être inutile peut bien être utile à quelqu’un d’autre, hein!

De toute façon, c’est toujours une bonne chose de trouver des moyens de prendre soin de soi, ou faire des activités qui peuvent nous aider à se sentir mieux.

Avertissement:

Si vous souffrez, que vous avez besoin d’aide, parlez-en à un médecin ou appelez une ressource comme Écoute Entraide au 1 844 294-2130.

Le selfcare n’est pas un remède miracle à une dépression. 

1. Bouger !

On le sait déjà, on préfère s’emmitoufler dans nos couvertures et rester à l’abri des températures changeantes d’octobre: l’exercice est un super moyen d’améliorer notre humeur et de prendre soin de soi à la fois. Je raconterais bien toute l’histoire des hormones et tout, mais on le sait déjà, on est juste trop concentrés à écouter Riverdale ou même Insatiable (je m’inclus là-dedans).

Mon truc? Je travaille de la maison (lire ici: je ne bouge vraiment pas beaucoup, à part pour faire le ménage ou quand je sors). Donc, à quelques moments dans la journée, je mets de la musique, je me lève de ma chaise, et je fais simplement bouger, danser! C’est même possible de le faire entre deux épisodes Netflix, pendant quelques minutes et ça change déjà notre énergie.

2. Faire le ménage d’automne

Un autre élément que j’ai testé: j’ai fait un gros ménage récemment. Premièrement pour trier les vêtements que, de toute évidence, je ne porterai plus pour quelques mois, mais aussi pour pouvoir faire le ménage dans les anciens papiers, les anciennes notes, les tiroirs qu’on a laissés devenir de plus en plus bordéliques pendant les dernières semaines.

Il y a plusieurs « méthodes » pour faire du tri, faire le ménage, ou pour « declutter », mais le plus important, je crois, est de le faire dans le plaisir et de le faire pour se sentir bien. Alors, c’est le temps de mettre de la musique et de faire le tour de son appartement pour faire le tri et changer un peu l’ambiance!

3. Luminothérapie, aromathérapie…

Encore plusieurs solutions qu’on retrouve sur Internet; une chose que je me suis assurée de ne PAS faire quand j’ai mangé « la claque », c’est de m’isoler, de ne pas sortir. J’ai l’habitude de sortir – personnellement, c’est souvent avec ma mère – et j’ai continué de sortir, même si je me sentais plus ou moins fatiguée, paresseuse, découragée.

Les suggestions qu’on retrouve souvent parle de lampe de luminothérapie ou même d’huiles essentielles pour l’aromathérapie… pas besoin de se compliquer la tête. Sortir simplement dehors, prendre l’air, aller cueillir des pommes ou même aller marcher au parc ou jusqu’au dépanneur – même si c’est pour aller chercher un snack pour continuer sa série Netflix pref’, mais c’est important de ne pas rester dans sa petite bulle sans prendre d’air ou aller profiter un peu de la lumière.

 

4. Prendre soin de son alimentation

J’ai travaillé ééééénormément sur mon alimentation au cours des derniers mois. Je ne suis vraiment pas ici pour faire un cours d’alimentation, mais c’est évident que ce qu’on met dans notre corps peut énormément changer comment notre cerveau se sent.

Bien sûr, se gâter est important, et manger pour le plaisir aussi! Il faut tout simplement trouver l’équilibre pour donner à notre corps l’énergie 

5. Bien s’entourer

Ça va de pair avec sortir, prendre l’air et s’exposer à la lumière, mais prendre le temps de s’entourer de proches, d’amis et de notre famille peut énormément changer notre humeur et notre niveau d’énergie.

On passe notre été à faire différentes choses, on profite de la chaleur, on s’amuse, on va à des BBQ… maintenant c’est le temps de profiter des bonheurs simples des belles forêts remplies de couleurs, de profiter des cafés entre amis ou de planifier des soupers en famille .

6. Changer sa routine un peu

Pour moi, chaque saison est un peu une routine différente: mes heures de sommeil, de repas, les sorties que je fais, mes heures de productivité pour le travail… et je trouve ça bien. J’adore avoir des « routines » qui se ressemblent assez de jour en jour pour créer du momentum, mais j’aime aussi beaucoup le changement pour sortir de ma zone de confort et changer mes horizons.

Les routines de tout le monde dépendent généralement de nos obligations. Faire de petits changements peut apporter des effets sur notre humeur facilement: nos heures de sommeil, essayer différentes sorties, de nouveaux restaurants, sortir dans un nouveau lieu ou même tenter une soirée par soi-même… Les options sont infinies, et ça permet aussi de tester notre zone de confort!

7. Faire un changement de décoration à la maison

Pour aller de pair avec le truc #2, faire un changement dans la décoration peut aussi permettre de se sentir à nouveau bien chez soi et de s’y créer une nouvelle ambiance.

Mon lieu préféré dans ma maison est ma chambre, parce que c’est aussi mon lieu pour me réfugier pour lire, méditer et faire des étirements de yoga. Alors, comme ce n’est pas encore fait, je vais de ce pas aller faire un petit ménage et changer un peu l’ambiance de ce petit coin de détente pour moi!

Bref, en quelques jours, j’ai déjà changé beaucoup de choses, et j’ai vu une différence dans mon humeur. Je vais essayer de continuer sur cette lancée.

Quel(s) truc(s) allez-vous essayer?

Psssiiit: Pour lire d’autres conseils sur l’automne, voici 5 petits trucs inusités pour mieux vivre l’arrivée de l’automne.

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55 000 jeunes du secondaire sensibilisés à la détresse psychologique

Vers la fin des années 1990 est survenue une inquiétante vague de suicides chez les jeunes québécois. Ces drames ont été l’évènement déclencheur qui a mené à la création d’un programme visant spécialement à prévenir la détresse psychologique chez les jeunes, le programme Solidaires pour la santé mentale (SPLSM). S’inscrivant parmi les initiatives de la Fondation jeune en tête, la tournée qui se déroule dans les écoles secondaire du Québec est de retour pour une 21e année.

Une belle nouveauté cette année!

Cette année, une nouvelle animation a été mise en place afin de rejoindre la tranche d’âge des 12-13 ans qui sont également touchés par les problématiques de santé mentale. L’animation 1er cycle fait découvrir aux jeunes les bases d’un état sain. Au terme de cet atelier, les 12-13 ans seront en mesure d’appliquer différentes actions pour prendre soin de leur santé mentale, comme la méditation pleine conscience et la mentalisation.

L’animation 2e cycle, qui existe depuis plus de 20 ans, s’adresse quant à elle aux jeunes du secondaire 3-4-5 (14 à 18 ans). Elle a pour but d’apprendre à ces derniers à identifier les signes et les symptômes de dépression à l’adolescence et à diriger une personne en détresse vers les ressources compétentes du milieu. Il est important de mentionner que cette animation est proposée gratuitement en français et en anglais ? partout au Québec et dans la région d’Ottawa. 

Ce sont 55 000 jeunes qui bénéficieront de ces 2 animations.

Crédit: Solidaires pour la santé mentale

Un bref portrait en chiffres

Pour vous dresser un bref portrait de la situation en chiffres, 50% des problématiques de santé mentale débutent avant l’âge de 14 ans et 75% avant 24 ans. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la dépression touche de façon disproportionnée les adolescents et les jeunes adultes. L’organisation tient aussi à rappeller que le suicide est la 2ème cause de mortalité chez les 15-29 ans. D’où l’importance d’intervenir le plus rapidement possible dans la vie des jeunes et de les conscientiser pour ne plus que la détresse psychologique soit un sujet tabou.

Si vous souhaitez prendre part à cette belle cause, vous pouvez inscrire votre école secondaire afin que ses élèves et son personnel bénéficient des formations offertes ou vous pouvez tout simplement faire un beau geste en donnant quelques sous à la fondation Jeunes en Tête

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Si j’avais un super pouvoir, je guérirais mon fils

Dernièrement, je marchais avec ma mère et mon grand de 5 ans, on discutait de superhéros et de leurs super pouvoirs. Léo me dit fièrement que s’il pouvait avoir un pouvoir, il lancerait des toiles d’araignées comme Spiderman. Puis, ma mère me relance la question: « Toi, quel pouvoir tu aurais? » Sans réfléchir, juste spontanément, j’ai répondu: « Guérir les maladies. »

Petit malaise, court moment de silence, puis on a continué de marcher chacune dans nos pensées. Eh oui, si je pouvais avoir un pouvoir, un v?u, un rêve, un souhait dans la lampe d’Aladin, je choisirais celui de guérir mon fils de sa maladie (maudit que j’haïs ce mot-là). Mon grand, il a une maladie congénitale rare appelée PANHYPOPITUITARISME, un mot payant au Scrabble.

En raison de sa condition, Léo ne peut pas produire ses propres hormones. En effet, comme il l’explique depuis qu’il sait parler, le petit ordinateur dans sa tête ne fonctionne pas comme il faut. Cet « ordinateur », aussi connu sous le nom d’hypophyse, doit produire et stimuler de nombreuses hormones, mais dans son cas, elle est dysfonctionnelle et la tige qui la relie au cerveau est inexistante.

Je n’aurais jamais pu imaginer que sa vie pouvait dépendre d’une glande de la taille d’un petit pois. En effet, le corps de Léo ne produit pas de cortisol, une hormone essentielle à la vie. Quand un enfant tombe malade ou est gravement blessé, le corps produit automatiquement plus de cortisol pour combattre, mais ce n’est pas le cas chez mon fils. Il a donc été plusieurs fois hospitalisé pour des gastros, rhumes et otites puisque son organisme n’est pas assez fort pour passer au travers et nous, ses parents, nous devons ajuster son dosage de médication en fonction de son état. C’est une méchante responsabilité parentale, on va se le dire!

Léo a maintenant 5 ans et demi, il a reçu plus de 1800 injections d’hormones de croissance, il prend 3 médicaments TOUS les jours, il a fait deux transports en ambulance et je ne compte plus les visites à l’urgence, les hospitalisations, ni les jours d’absence de la garderie et du travail. Mon fils n’est pas mourant, mais il ne guérira jamais. Il devra chaque jour de sa vie prendre des médicaments, et moi, je trouve ça injuste.

Est–ce qu’il aura une vie normale? Oui, malgré tout, on fait notre possible et on lui permet de faire tout comme les autres enfants, on s’ajuste. Est-ce qu’il aura une adolescence normale ? Ça devrait, il prendra des hormones sexuelles et on verra . Est-ce qu’il pourra avoir des enfants ? Cette question-là, elle me tue, elle me fait fondre en larmes, elle me fait l’effet d’un poignard dans le c?ur, mais chaque fois, je m’efforce de dire les mêmes mots: si mon fils veut des enfants, il aura des enfants et moi, je ferai tout ce qu’il faut pour qu’il puisse avoir une vie comme tout le monde.

Est-ce que j’ai accepté? Pas encore totalement; un enfant, mon enfant, mon superhéros, ne mérite pas une telle condition. Un jour à la fois, on avance et on espère. La science évolue et dans dix ans qui sait, peut-être qu’un grand médecin scientifique trouvera une formule pour que je puisse exercer mon super pouvoir de guérir…

Quel serait votre super pouvoir?