Une nouvelle étude hollandaise révèle que les cellules sont directement affectées à la suite d’une dépression nerveuse, rapporte le Daily Mail (UK).
Les chercheurs affectés à cette nouvelle recherche ont observé les transformations observables sur les structures cellulaires appelées télomères, et les impacts subséquents sur la santé et l’organisme des individus découlant de la dépression.
L’équipe hollandaise conclut que la dépression ne fait pas que laisser des traces sur le plan psychologique, mais qu’elle contribue au vieillissement prématuré des cellules, et donc du corps.
L’étude, qui analysait plus de 2400 cas, remarque une accélération du processus de vieillissement des cellules, ce qui pourrait se traduire par une moyenne de quatre à six ans.
Les résultats de cette recherche, par ailleurs publiée dans le magazine Molecular Psychiatry, amènent les spécialistes à s’inquiéter du phénomène, et ils rappellent qu’il est important d’être vigilant afin d’éviter de sombrer dans une dépression.
Une surcharge de travail, une mauvaise alimentation, un manque de luminosité, une épreuve difficile ou des troubles du sommeil, entre autres, sont autant de facteurs qui peuvent mener à la dépression. On suggère d’être à l’écoute de son corps et de ses besoins, et de ne pas hésiter à consulter lors de l’apparition des premiers symptômes d’une dépression ou de troubles de l’humeur.