Top Santé rapporte une étude qui étonne et qui rappelle à quel point les actions et la stimulation mentale d’un individu peut faire varier le destin de sa santé à long terme.
Cette fois, une équipe de chercheurs d’Édimbourg, en Écosse, a établi par le biais de ses recherches que les personnes qui parlaient plusieurs langues, soit au moins une de plus que leur langue maternelle, pouvaient voir le développement de la maladie d’Alzheimer et de la démence être retardé de plusieurs années.
Jusqu’à cinq ans, dans certains cas, peut-on lire dans cette recherche, une cause à effet des plus inattendues pour les amateurs de langues étrangères.
Les chercheurs impliqués dans l’étude ne s’en cachent pas, les raisons de ce phénomène restent à être éclaircies et expliquées. Ils sont cependant convaincus de ce qu’ils avancent, après avoir testé la nouvelle théorie lors d’essais sur des sujets volontaires.
On croit pour l’instant que la conversion entre les langues nécessite un effort de la part du cerveau comparable à une gymnastique mentale, ce qui permettrait de le garder plus en forme, plus longtemps.