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Ma crise de la trentaine a failli tout détruire

J’ai longuement hésité à écrire ces lignes. Premièrement, je ne voulais pas me remettre dans le mauvais « mood » dans lequel j’ai été plusieurs semaines. Et surtout, je ne voulais pas officialiser le « problème » que j’avais eu. Mais voilà, je dois en parler. D’une part, pour me l’admettre: j’ai un problème.  D’autre part, pour m’assurer de ne plus refaire les mêmes erreurs. Je veux le dire haut et fort: j’étais dans une situation qui ne me convenait plus.

J’ai eu, durant les dernières semaines, une grosse crise existentielle. On peut également surnommer cette phase: la crise de la trentaine. Non, ce n’est pas un mythe. Du moins, pas dans mon cas. J’ai frappé un solide mur. Juste comme cela, du jour au lendemain. La veille, je ne savais pas que ça me « pèterait dans la face » de même.

Je sais que plusieurs peuvent s’identifier à ce problème. Nous le vivons à des stades différents de nos vies, à des intensités différentes et surtout, pour des raisons différentes. Mais le résultat reste souvent le même: une situation de notre vie ne nous convient plus et nous voulons la changer. Le problème, c’est que ce désir de changement se fait sentir si fort, que nous voulons tout changer (pas juste la situation en question). Et nous remettons alors presque toute notre vie en question. À ce stade, il faut vraiment que le couple soit solide. Car si ça faisait des mois que papa et maman battaient de l’aile, il se peut que papa prenne le bord en même temps que tout le reste.

Cette crise de la trentaine a apporté son lot de questionnements et de souffrance. Disons que je me suis sentie, à un certain moment, prisonnière de ma propre vie. Et pour la première fois de mes 31 ans d’existence, j’avais un petit nuage noir sur le dessus de la tête. Et mon pauvre conjoint n’a pas trop compris ce qui se passait et il a dû affronter la plus grosse tempête de nos 8 ans de vie commune.

Aujourd’hui, je sais pourquoi j’ai frappé ce mur et pourquoi cette crise de la trentaine m’a frappée aussi fort. Je ne veux plus accepter ce que j’ai longtemps accepté et qui ne me convient plus dans ma vie. Et surtout, je ne veux plus revivre ce rat de marée d’émotions négatives qui a failli tout détruire sur son passage. Après coup, je sais que je devais passer par cette crise pour changer ma vie et l’améliorer. Mais j’aurais nettement préféré avoir mes remises en questions en lisant le Why café tranquille dans mon salon.

Avez-vous eu une crise de la trentaine?

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Menu santé, équilibré, varié… par où commencer?

Pas facile de satisfaire les goûts et les horaires de tout le monde, surtout quand on est 7 personnes à la table. C’est tout un défi de varier ce que l’on mange, d’avoir un menu équilibré et santé, de manger un peu de viande, mais pas trop, de penser local, équitable, vert, bio, de prendre le temps de faire ses emplettes à différents endroits pour s’assurer de la qualité et de la provenance de ce que l’on consomme et réduire le suremballage, de se débarrasser des mauvaises habitudes alimentaires et d’éliminer le gaspillage?

Pas facile, mais tellement important de trouver la façon de faire qui nous convienne, sans y laisser toute sa paye, ni sacrifier son weekend au complet! En début d’année, c’était donc ma résolution. J’ai décidé de me prendre en mains, de « mieux gérer » ma cuisine et d’arrêter de faire les courses chaque jour, au gré de mes humeurs.

Au début, je stressais en me demandant comment faire et par où commencer. Je me revoyais, toute petite, regardant ma mère faire la liste des soupers de la semaine, avant d’aller à l’épicerie. Je me souviens à quel point je trouvais l’activité ridicule. Je me disais qu’il était absolument impossible pour elle de savoir ce que nous aurions envie de manger 4 jours plus tard et/ou que c’était vraiment niaiseux de se l’imposer!

Mais bon, la vie ayant cette belle qualité de nous faire évoluer et de nous faire réaliser tant de choses, elle m’a tout récemment ouvert les
yeux. Et l’écouter m’a bien servie jusqu’ici. Du haut de mes 40 ans, avec des enfants de 12, 16, 22 et 24 ans et le copain d’une des grandes (famille recomposée), je dois avouer que je commence à comprendre et même à apprécier l’histoire des menus prédéterminés.

La bouffe, j’adore la préparer, j’adore la manger et j’adore même en parler! Alors on s’est créé ce moment, avec notre café le dimanche matin. On s’installe dans la salle à manger, mon chum et moi, avec notre pile de livres de recettes. On fouille, on jase, on échange, on propose. On choisit des musts réconfortants, des nouveaux plats à découvrir avec les jeunes, s’inspirant de différentes cultures, on
intègre un peu de viande et du poisson. On essaie aussi des repas vegan, même si personne ne l’est à la maison. Stratégiquement, on pense « boîtes à lunch » parce que, soyons francs, les restes, c’est mille fois mieux que les sandwichs!

Finalement, on s’assure d’avoir de quoi satisfaire tout le monde, on monte le menu en fonction des horaires de chacun et on fait la liste d’épicerie en conséquence. Une seule grosse épicerie pour toute la semaine. WOW! Reste seulement les arrêts boucherie et poissonnerie pour les soupers viande ou poisson.

 Je sais à quel point ça peut avoir l’air intense quand on n’est pas habitué.e, mais ça rend, au contraire, le reste de la semaine tellement plus simple. On ne se pose plus de question. On arrive du boulot, on regarde l’horaire bouffe, on se sert un petit verre de blanc, on met de la bonne musique et on cuisine. BONHEUR!!!

Et pour rendre la tâche encore plus facile et agréable, j’ai déniché quelques livres, qui peuvent vraiment aider. Je dois avouer qu’il est très rare que je suive réellement les recettes, mais le but de l’activité est juste de trouver de nouvelles idées et d’assurer une certaine variété.

Ça semble peut-être banal pour certains, mais je partage aujourd’hui, parce que j’aime vraiment cette nouvelle façon de faire et je serais super heureuse de pouvoir propager ce « petit bonheur ».

Quelques titres inspirants :

  • Plus de légumes (Ricardo)
  • Le Meilleur du Bistro: 150 Recettes (Jean-François Plante)
  • La cuisine de Jean-Philippe: Ses 100 meilleures recettes véganes (Jean-Philippe Cyr)
  • À la Soupe!  (Josée Di Stasio)
  • Famille Futée (les 4!) (Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman)
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Un cours d’éducation à la santé mentale dès la maternelle?

Dans un article exclusif de La Presse, on apprend que l’Association des médecins psychiatres du Québec est pour l’instauration d’un cours d’éducation à la santé mentale, dès la maternelle.

En comparant certaines données de 2010 avec celles de 2017, on voit que le niveau de détresse et la prévalence des troubles anxieux ont augmenté chez les jeunes. En 2010, on parlait de 21% de jeunes du secondaire aux prises avec un niveau élevé de détresse psychologique alors qu’en 2017, on parle de 29%. L’augmentation est plus drastique pour les troubles anxieux, puisqu’on parle de 8.6% de prévalence en 2010 versus 17,1% en 2017…

La sonnette d’alarme est tirée du côté de l’Association des médecins psychiatres; il n’y a pas assez de ressources financières et professionnelles pour aider tous les jeunes qui en ont besoin, surtout considérant que « la demande de services augmente », comme le souligne la présidente de l’association, la Dre Karine Igartua.

Selon elle, les jeunes sont de plus en plus sous pression et « n’ont pas l’air d’être capables de gérer leur pression » et il faudrait que la société se conscientise davantage à ce problème en augmentation chez les jeunes.

Plusieurs pistes ont été lancées quant à la raison de cette pression et de ces problématiques qui augmentent, dont les écrans et la surstimulation.

Afin de mieux encadrer les jeunes, l’Association des médecins psychiatres du Québec recommande donc d’instaurer un cours d’éducation à la santé mentale dès la maternelle et jusqu’à la fin du secondaire. Parmi les thèmes qui pourraient être abordés, les tout-petits pourraient être sensibilisés à reconnaître et gérer quatre émotions de base (joie, colère, tristesse et peur) et les jeunes du secondaire pourraient être sensibilisés aux causes et facteurs de risque des troubles mentaux.

Cette prévention permettrait de mieux outiller les jeunes à reconnaître les signes de détresse.

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Prendre soin de la santé mentale des jeunes, ça commence tôt!

Chez TPL Moms, on accorde beaucoup d’importance à tout ce qui touche à la santé mentale, particulièrement chez les jeunes. On trouve ça essentiel d’en parler ouvertement et aussi, de soutenir les organismes qui ?uvrent pour la cause.

Il faut savoir que plusieurs problèmes de santé mentale peuvent se déclencher chez les jeunes de 6 ans et plus et se poursuivre à l’adolescence. Parmi ceux-ci, on retrouve les troubles anxieux, le trouble de l’attachement, la dépression, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et d’autres troubles de comportement. C’est pour ça que c’est important de rester attentifs aux signes de détresse que votre enfant pourrait vous envoyer, comme de la tristesse, de l’anxiété, de la colère, une tendance à s’isoler ou des troubles du sommeil. 

La routine du bain: un moyen pour aider à prévenir les problèmes de santé mentale chez les jeunes.

Dans le but de favoriser la santé mentale des enfants, dès le plus jeune âge, il est conseillé de créer une routine quotidienne. Et vous le savez autant que nous, l’heure du bain est un moment vraiment important dans la routine des minis et de leur famille.

Prendre son bain, ça permet aux enfants de vivre un moment rassurant et de se sentir en sécurité, tout en prenant soin de leur corps et leur esprit.

En donnant l’envie aux enfants de se créer des moment doux et introspectifs, il y a de fortes chances qu’ils y prennent goût et qu’ils aient envie de maintenir cette habitude en grandissant. 

Parce qu’à tout âge, prendre soin de son corps et de son esprit, c’est sain et ça a énormément de bienfaits sur l’équilibre psychologique. 

Il existe des ressources pour favoriser la santé mentale chez les jeunes.

Quand une compagnie qu’on aime s’affiche comme une alliée de la cause de la santé mentale, on est vraiment touchées et on trouve ça important de vous parler des belles initiatives qui sont prises en ce sens.

Aujourd’hui, on est ravies de vous parler d’une association entre Caprina et la fondation Jeunes en tête, qui prévient la détresse psychologique des jeunes de 11 à 18 ans au Québec. 

Caprina, une entreprise québécoise qui offre des produits de soins pour la peau éco responsables à base de lait de chèvre frais, soutient activement Jeunes en tête, qui a pour mission d’amasser des fonds afin d’aller faire de la prévention directement dans les écoles auprès des jeunes pour les aider à mieux comprendre leurs émotions et celles de leurs amis tout en les outillant par rapport aux actions à prendre.

De plus, Caprina fait partie des partenaires officiels du Gala annuel Let’s Bond qui aura lieu ce vendredi 18 octobre et qui amasse des fonds pour la maladie mentale. 

Concrètement, Caprina veut vraiment contribuer à aider et à soutenir les familles touchées de près ou de loin par la santé mentale. Bravo pour ça!

Donc, à l’occasion du mois pour la santé mentale, on vous encourage à accorder une attention particulière à la cause et à aller chercher des ressources si vous en avez besoin. 

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La génétique des troubles de santé mentale

Quand on décide d’avoir des enfants, on le sait qu’on leur lèguera une partie de notre génétique: la couleur de yeux, les cheveux, la grandeur, le caractère, l’ossature même.

Mais saviez-vous qu’on peut leur léguer aussi nos troubles de santé mentale?

Certains sont héréditaires, d’autres génétiques, alors que d’autres peuvent apparaître ou être influencés par le fait de vivre aux côtés d’une personne qui en souffre. 

Pour faire une petite histoire courte, dans ma famille, les troubles de santé mentale sont présents: bipolarité, borderline, troubles obsessionnels compulsifs, troubles anxieux généralisés, TDAH. Mon sang, mes ovules et mes gènes portent un lourd bagage. Un bagage que je peux transmettre. Et pendant plusieurs années, il s’agissait d’un bagage que je ne voulais pas transmettre.

Ça peut sembler égoïste en effet. Mais, à ce moment de ma vie, je ne pouvais concevoir qu’un petit être humain ne serait pas à l’abri. J’avais tellement de la difficulté à vivre avec moi-même (j’ai un trouble anxieux généralisé avec de grosses tendances dépressives), je ne voulais pas qu’une autre personne vive avec ce mal à l’âme, mal au corps que j’avais. Ces troubles sont encore très tabous dans notre société. Outre les souligner lors de journées précises, le reste du temps, on les cache. Je ne voulais pas que mon enfant vive dans la honte. 

Puis, tranquillement, j’ai eu de l’aide, autant professionnelle et personnelle que de la médication. J’ai commencé à avoir moins honte de moi, de qui j’étais. À force de comprendre ce qui se passait dans ma tête, dans mon corps, j’ai changé d’idée. J’ai décidé que de concevoir mon petit humain était ce que je voulais le plus. Mes gènes restent les mêmes. C’est ma tête qui a changé.

Aujourd’hui, je les ai transmises à un petit humain. La différence, c’est que je suis beaucoup plus outillée qu’avant. Je connais les patterns. Je vais pouvoir l’aider en temps et lieu, si besoin il y a.

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Le Bal des Lumières : un merveilleux événement au profit de la santé mentale

Le Bal des Lumières est l’événement de collecte de fonds le plus important au Québec et la soirée était particulièrement magique! La troisième édition se déroulait sous le thème de la nature humaine et tout le monde était incroyablement élégant.

La soirée a permis d’amasser un montant record de 1 825 000$, ce qui bat largement le montant de 1 430 000$ amassés lors de l’édition précédente. Les fonds amassés iront au profit de trois fondations très importantes qui ?uvrent en santé mentale : la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, de la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et de la Fondation Jeunes en Tête.

Plusieurs personnalités publiques et vedettes étaient de la partie pour cette soirée festive, dont Maripier Morin qui a animé la soirée d’une main de maître. On a été particulièrement touchées par son discours très sensible, où elle nous a partagé que la s?ur d’un bon ami a été récemment prise en charge parce qu’elle désirait mettre fin à ses jours. Disons que ça a bien mis en lumière pourquoi il est important de financer le milieu de la santé mentale et les différents organismes qui y ?uvrent.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante a prononcé quelques mots ainsi que le premier ministre du Québec, François Legault et la ministre de la Santé et des Services Sociaux, Danielle McCann. Leur présence a été bien appréciée pour soutenir la cause.

Les invités ont eu droit à deux magnifiques performances de la part de la talentueuse pianiste Alexandra Stréliski et du dynamique artiste Christian Marc Gendron, lui aussi au piano. Le décor enchanteur a aussi largement contribué à donner une ambiance tout à fait spéciale à cet événement important!

On ne le répètera jamais assez : investir davantage en santé mentale est plus que nécessaire. Les soins doivent être plus accessibles et les tabous doivent continuer d’être brisés. Un événement comme le Bal des Lumières contribue parfaitement à déstigmatiser les problèmes de santé mentale en réunissant plein de gens autour de la même cause.

Bravo, le Bal des Lumières!

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Faire la paix avec mon adolescence

Ces derniers temps, j’ai beaucoup arpenté les couloirs de mon ancienne école secondaire. Ma fille y fait son entrée cette année et les visites se sont succédé, que ce soit pour la visite guidée, la rentrée ou les réunions d’information. 

Curieusement, les lieux ont changé, mais tout en subtilité. Chaque couloir, chaque recoin, me ramène des souvenirs de mon adolescence, alors que j’ai passé une bonne partie de mon temps entre ces murs. 

J’ai toujours ressenti une certaine amertume lorsque je me rappelle de cette période de ma vie. Il y a dans mon adolescence des choses que je n’aimerais pas que ma fille traverse. J’ai vu mon père mourir alors que j’avais 15 ans. J’ai vu ma mère s’enfoncer dans une mélancolie qu’elle a pris des années à dissiper. Je suis devenue le deuxième parent de ma famille. J’ai eu des grandes responsabilités qu’une jeune fille n’a pas à porter sur ses épaules normalement. 

J’étais solitaire. Un peu mal dans ma peau. Je n’écoutais pas vraiment les autres. J’étais un peu trop centrée sur mes propres problèmes. Je me suis souvent sentie différente, mais je n’en tirais pas de fierté particulière. J’enviais mes amies et leurs petites vies que je trouvais parfois simplistes. Elles n’avaient pour toute responsabilité que de passer la balayeuse de leur chambre et de faire leurs devoirs de maths. À 16 ans, je partageais la charge mentale de ma mère parce qu’on m’avait dit qu’en étant l’aînée, il faudrait que je travaille fort pour que mes petits frères ne souffrent pas trop d’être orphelins. 

J’étais mal dans ma tête, j’étais mal dans mon coeur. J’étais trop orgueilleuse pour en parler et je tirais une espèce de fierté malsaine du fait qu’on admirait mon courage et mon implication pour ma famille. Je traînais ce bagage avec moi partout, même sur les bancs de classe. 

Et tous mes souvenirs se sont mélangés, ne conservant qu’une vague impression de tristesse et de malaise. Je n’aime pas parler de mon adolescence. Instinctivement, j’ai eu peur pour mon enfant alors qu’elle entre tranquillement dans les mêmes lieux que j’ai côtoyés, qu’elle vivra les mêmes années que j’ai vécues. J’ai eu peur que la vie ne soit pas tendre avec elle. J’ai ressassé mes vieilles craintes et je les ai projetées sur elle. Seulement, elle n’est pas moi. Elle aura ses propres démons à affronter, sans que je lui projette l’ombre des miens. 

Après la réunion de parents, j’ai pris un moment seule, j’ai fait une halte devant mon casier. Je me suis arrêtée devant ma photo de graduation. J’ai regardé cette jeune fille un peu maigrichonne avec son sourire timide et sa toge un brin trop grande. C’était moi, mon visage, mes yeux. Et j’ai été surprise de voir que je n’avais pas cet air triste et passif que je croyais retrouver. 

Parmi les nombreux souvenirs qui ont fait surface ces dernières semaines, j’ai revécu certaines choses vivantes, fortes, légères. Car, malgré mon chagrin et mes tourments, j’ai vécu des fous rires, des joies d’amour, des rêveries d’adolescente. J’ai obtenu la meilleure moyenne de mon niveau en histoire, et j’en étais tellement fière. Je travaillais au café étudiant un midi par semaine. Je jouais dans la troupe de théâtre de l’école. Au final, mon adolescence et mon secondaire n’ont pas été que merdiques. Seulement, j’avais choisi d’enfermer certains souvenirs, comme pour donner de la crédibilité à mon mélodrame personnel. 

J’ai tendance à vivre dans le passé. C’est un point sur lequel on a souvent mis le doigt sans que j’en aie pleinement conscience ou que je sente que je puisse y changer quelque chose. J’aurai mis 20 ans à y arriver, mais je sens que j’y suis presque. 

Je suis en paix avec mon adolescence.

Avec ce que j’y ai vécu de beau et de laid.

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Grandir avec un trouble anxieux

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été anxieuse. Lorsque j’étais petite, j’étais terriblement nerveuse dans les situations sociales. Je n’arrivais pas à parler à des étrangers. Je n’arrivais même pas à parler à l’école, dans ma classe. Parfois, l’anxiété était tellement forte que je n’étais même pas capable de répondre aux questions que mes enseignants me posaient. Je m’en sentais absolument incapable. La pression du regard de mes collègues de classes et des enseignements était complètement insupportable. J’adorais apprendre. Lire, écrire, calculer. Mais être parmi les autres, c’était épouvantable. J’en souffrais énormément.

Ce qui a rendu cette situation encore plus insupportable, c’est que les troubles psychologiques étaient encore plus méconnus que maintenant. Mes enseignants pensaient que je cherchais de l’attention, que je ne voulais que me donner en spectacle.  Leur incompréhension de la situation était incroyable. Comment allaient-ils pouvoir m’aider à gérer mon anxiété, à me sentir mieux, à m’épanouir, s’ils étaient si loin de comprendre ma réalité?

Je me souviens de professeurs qui, lorsque je n’étais pas capable de m’exprimer devant la classe, que j’étais au bord de l’attaque de panique, me demandaient de me lever sur une chaise, ou sur un bureau, pour que tous puissent m’observer. J’étais constamment terrifiée à l’idée d’aller à l’école. Je me sentais complètement inadéquate. Je me sentais incomprise. Je me sentais problématique, et ridicule.

J’ai souffert de ces méthodes pendant des années. Alors que ces personnes auraient pu m’aider à trouver des ressources, des outils pour m’adapter en société, ils m’ont causé une phobie sociale encore plus importante. Et ont ruiné ma confiance en mon entourage. La confiance que les gens pourraient m’aider si j’en avais besoin. J’ai développé une méfiance gigantesque envers les gens, et encore plus de ceux en position d’autorité.

Encore aujourd’hui, après des thérapies et beaucoup de travail, malgré toutes les améliorations que mon état a connues, je dois encore me battre contre cette inquiétude. Cette crainte que les autres me mettent dans une situation extrêmement anxiogène, complètement insupportable. Que des gens profitent de leur autorité pour me faire vivre de la détresse.

C’est pour cette raison qu’il est vraiment important pour moi de parler de mes troubles mentaux. Je souhaite qu’on soit capable d’en parler ouvertement. Qu’on comprenne mieux la réalité des autres, de façon à agir adéquatement avec eux. D’intervenir comme il faut. Pour aider les gens, les jeunes, les enfants, à trouver les outils nécessaires pour s’épanouir.

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Une nouvelle gamme trop mignonne de soins corporels

On vous parle souvent de l’entreprise canadienne Attitude Living parce que leurs produits vont avec nos valeurs. On sait aussi que vous les appréciez beaucoup, alors on est toujours contentes de vous parler d’un nouveau produit lancé par la marque.

Vous pourrez trouver dès maintenant, en pharmacie et dans certains magasins, les produits de la nouvelle gamme little leaves, dédiée aux enfants de 2 à 12 ans! La collection est spécialement conçue pour la peau et les cheveux délicats des enfants. Alors que l’entreprise a une grande offre de produits pour bébés, de produits pour adultes et de produits ménagers, elle s’est rendu compte qu’elle n’avait pas de produits spécifiquement pour les enfants. C’est pour ça qu’elle a sorti une gamme super amusante avec ses emballages aux couleurs vives avec des dessins amusants. Les arômes fruités sauront plaire aux petits (et aux grands).

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NOUVEAUTÉ!? Notre nouvelle gamme de soins corporels #littleleaves est maintenant disponible sur labonneattitude.com et en magasin! La collection little leaves est spécialement conçue pour la peau et les cheveux délicats des enfants, petits et grands! ?Hypoallergénique, EWG VERIFIED, végane et composée d’ingrédients naturels et doux. ?Disponible en magasin : @pjcjeancoutu, @brunet_officiel, @uniprix, @avrilsante, @marchetau, @rachellebery et @moissonsante . Identifiez vos amis en commentaire pour propager la bonne nouvelle! ?? . It’s getting real!? Our new #littleleaves body care line is officially on attitudeliving.com and in stores! Our little leaves collection is specially designed for kid’s delicate skin and hair. ?Hypoallergenic, EWG VERIFIED, vegan and composed of natural and mild ingredients. ?Available in stores : Jean Coutu, Brunet, Uniprix, Avril Supermarché Santé, Tau Natural Food Markets, Rachelle Bery, @exploreterra20, @naturescanada , La Moisson, @thesweetpotatotoronto, @pommenatural, Pharmasave , @sangsterscanada , @pureintegrativepharmacy. Tag your friends to spread the good news! ?? . . . #attitudeliving #littleleaves

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Comme les autres produits d’Attitude, la gamme little leaves est faite d’ingrédients d’origine naturelle et est sans allergènes. Elle comprend la panoplie complète de soins pour le corps : shampoing, gel nettoyant 2 en 1, revitalisant, bain moussant nettoyant, savon mousse pour les mains et lotion pour le corps. La gamme est formulée à partir de principes actifs issus de feuilles de bleuet, idéale pour les petites peaux sensibles.

Tous les produits et plus d’infos sont disponibles sur le site Web d’Attitude Living. 

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Prendre une médication ou mon pas vers l’acceptation

Chaque soir depuis plus d’une semaine, je prends une médication afin de m’aider à vaincre l’anxiété. Ce geste, qui paraît si simple, je le croyais impensable depuis près de cinq ans.

J’ai cependant atteint un point où je suis fatiguée. Je dirais même que je suis épuisée, vidée. C’est ainsi que j’en suis venue à croire que d’accepter de prendre une médication est loin d’être un échec, mais un pas vers le bien-être.

Mon secondaire a été parsemé d’anxiété généralisée et d’un trouble alimentaire. À la suite de consultations avec une psychologue, elle m’a entre autres proposé de prendre de la médication. Je croyais que cette action consistait à m’avouer vaincue, et j’ai essayé de gérer mes pensées intrusives par moi-même.

Au fil des ans, mon anxiété ne diminuait cependant pas, mais je croyais toujours que d’accepter de prendre des médicaments équivalait à une défaite.

Après un an au cégep, je n’ai pourtant jamais autant rempli ma vie de mille et une activités. Toujours sortie, j’ai vu une quantité non négligeable de spectacles et fait un bon nombre de tournées de bar. Rester chez moi me confrontait directement à mon mal-être, et j’étais incapable de demeurer seule avec moi-même.

À 18 ans, je me sentais aussi fatiguée que si j’en avais 60. Malgré mes nombreuses activités ou les biens matériels que je me procurais pour donner un sens à mon quotidien, je me sentais vide, et mes angoisses me rattrapaient.

L’éventualité de vivre de cette façon pour le reste de mes jours m’est tombée sur la tête. Comme je considérais cela comme impensable, j’ai décidé d’entreprendre un nouveau moyen pour gérer mes pensées anxieuses qui viennent constamment s’incruster dans ma tête: la médication.

J’ai cessé de voir la prise de cet outil comme une faiblesse de ma part, mais plutôt comme une façon d’aller mieux dans un moment où j’en ressentais le besoin. J’ai dû accepter que je ne sois pas parfaite, et que comme chaque être humain, j’aie mes défauts et mes faiblesses.

À force de m’investir dans l’image que je projette aux autres et de m’y complaire, j’ai oublié d’entretenir celle reflétée à l’intérieur de moi-même, avec laquelle je compose chaque jour. Parce qu’en effet, les autres n’accèdent pas à la vérité de mon état d’âme, sous mes quatre couches de maquillage, mes habits sélectionnés avec soin et ma bonne humeur simulée au visage.

Est-ce que ce moyen de guérir sera la bonne façon de remédier à mon anxiété? Seul l’avenir nous le dira. Pour le moment, je crois qu’il est uniquement primordial de prendre une pause pour prendre soin de soi. Puisque vous serez la seule personne qui vous accompagnera chaque jour de votre vie, et vous sentir bien avec vous-même devrait être votre principale priorité.

Bref, si vous ne vous sentez pas bien, il est primordial de vous accorder du temps, et de consulter des spécialistes au besoin.

Puisque chaque individu mérite d’être heureux et en paix avec lui-même, non?

Si vous avez besoin d’aide ou d’une oreille à qui parler, contactez la Ligne d’Écoute Entraide au 1 844 294-2130.