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Notre cerveau est muni d’un GPS

Se distinguant des autres cellules, celles-ci, nouvellement découvertes par une équipe de chercheurs de l’Université Drexel, l’Université de Pennsylvanie, UCLA et l’Université Thomas Jefferson, permettent à notre cerveau de conserver des coordonnées des emplacements visités.

Elles nous aident ainsi dans nos futures navigations. Afin de les trouver, les chercheurs ont étudié les données obtenues par l’implantation d’électrodes sur le cerveau de 14 patients atteints d’épilepsie.

Le but étant d’analyser le lien entre la technique de navigation des patients et leur activité neurologique, ils devaient jouer à un jeu vidéo demandant une navigation d’un point A à un point B tout en amassant des objets sur le parcours.

Les chercheurs ont alors découvert que sans l’activation de ces cellules-grilles, nos neurones GPS, il nous serait plus difficile de naviguer, et nous risquerions de nous perdre beaucoup plus régulièrement.

Un des chercheurs a expliqué : « Chaque cellule-grille répond à de multiples emplacements spatiaux qui sont agencés sous la forme d’une grille. Cette grille triangulaire apparaît ainsi dans le cerveau et joue un rôle fondamental dans la navigation (…) Les cellules-grille sont donc essentielles pour le maintien du sentiment d’emplacement dans un environnement ».

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Nouveau médicament contre l’anxiété

Alors que les troubles de l’humeur font de plus en plus ravages dans nombre de sociétés, c’est avec enthousiasme que cette nouvelle nous arrive de l’Université de Vanderbilt.

Le Pr Lawrence Marnett, directeur de l’université, explique que ce traitement pourrait non seulement aider à gérer les troubles d’humeurs, mais aussi prendre en charge la douleur, les troubles moteurs et possiblement aussi le cancer du côlon.

Santé Log donne des explications sur le procédé de cet inhibiteur. On peut y lire qu’il s’agit plus précisément d’un inhibiteur sélectif de COX-2, un enzyme qui, une fois bloqué, permet au traitement d’agir tel un anti-inflammatoire non stéroïdien. Il y arrive entre autres en activant des endocannabinoïdes naturels.

Il s’agit de molécules de signalisation qui activent des récepteurs du cerveau, les mêmes qui sont activées par l’ingrédient actif du cannabis. Elles sont responsables de plusieurs pathologies, dont l’anxiété.

De plus, ces nouveaux inhibiteurs, ne bloquant pas la production de prostaglandines, n’entraîneraient aucun effet secondaire désagréable sur le plan gastrique.

Les résultats de cette recherche devraient bientôt paraître dans la revue Nature Neuroscience.

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Les intrépides mangent plus épicé!

Une étude venant tout juste d’être présentée à la rencontre annuelle de l‘Institute of Food Technologists démontre le lien entre la préférence des aliments épicés et les personnalités intrépides.

Pour le Dr Alan Hirsch de la Smell and Taste Treatment ans Research Foundation à Chicago, il n’y a rien de surprenant. « Depuis longtemps, une hypothèse suggère que les gens en manque d’adrénaline prendront des risques pour contrer leur carence et se sentir mieux. C’en est de même pour la nourriture épicée; elle vous fait un peu souffrir et augmente donc votre taux d’adrénaline », dit-il.

L’étude s’est concentrée sur 200 individus non-fumeurs de 18 à 45 ans. Il leur a été demandé de remplir un questionnaire en notant leurs intérêts face à diverses activités plus ou moins trépidantes, tel qu’expliqué par Nadia Bynes du département des Sciences nutritives de l’Université de Penn State.

« L’échelle pose des questions sur combien l’individu aime certaines sensations, comme écouter de la musique forte, regarder des films à suspense, parler en public, jouer et parier ou encore se tenir debout sur le bord de quelque chose de haut en regardant vers le bas. »

Les sujets ont ensuite consommé un produit épicé et ont aussi dû noter leur appréciation. Il a été clairement déterminé que ceux ayant un faible pour les activités fortes en adrénaline préféraient également les aliments épicés.

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Polyphénols et flavonoïdes : Nourrissez votre flore intestinale

Des chercheurs espagnols ont dévoilé les résultats de leur récente recherche sur le sujet dans le Journal of Nutritional Biochemistry.

Repris sur www.lasante.com, on y explique entre autres comment les polyphénols jouent un rôle positif sur la flore intestinale en favorisant la production de bonnes bactéries, en plus de nuire aux mauvaises.

Sachant que notre flore intestinale lutte contre les troubles gastro-intestinaux, aide la digestion et est liée à notre système immunitaire, la consommation de flavonoïdes et polyphénols n’est pas à négliger.

De plus, ces derniers ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-cancérigènes, anti-diabète et anti-oxydantes. C’est pourquoi il est largement recommandé d’avoir une alimentation riche en polyphénols, ce qui réduit le risque de maladies chroniques.

De nombreuses vertus sont d’ailleurs prêtées au chocolat en raison des polyphénols qu’il contient. Voilà donc une excellente raison de consommer, sans culpabilité, quelques morceaux de votre chocolat préféré. Plus il est riche en cacao, meilleur il est.

On peut aussi trouver ces fameux composés dans les légumes, le thé vert, le café, les céréales et le vin. À noter cependant qu’il y a plus de polyphénols dans les végétaux cultivés sans pesticides. D’où l’intérêt de consommer bio.

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Le lait n’est pas nécessaire pour la santé

Voilà une déclaration qui fait du bruit. Alors que la consommation de lait est fortement encouragée depuis belle lurette, deux spécialistes en nutrition hautement reconnus viennent remettre en question son utilité.

C’est ce que dévoilent David Ludwig, professeur de pédiatrie et de nutrition à l’École de médecine de Harvard et à l’Hôpital pour enfants de Boston, ainsi que Walter Willett, professeur d’épidémiologie et de nutrition et président du département de nutrition de l’École de santé publique de Harvard.

Ils ont publié les résultats de leur récente étude dans le journal médical JAMA Pediatrics.

On peut y lire qu’il n’existerait non seulement pas de preuves des bénéfices du lait sur la santé, mais que les recommandations officielles pousseraient les enfants à consommer une trop grande quantité de sucre, alors que les produits lactés pour jeunes en sont souvent bourrés.

Aussi, ils soulignent que l’homme n’a absolument pas besoin de consommer du lait de vache. La majeure partie de la population globale n’en consomme pas, ou très peu, et jouit tout de même d’une excellente santé.

Ils réfutent également la fausse idée, popularisée entre autres par l’industrie agroalimentaire, disant que les produits laitiers seraient nécessaires, notamment pour solidifier les os.

Ils déclarent : « À travers le monde, les taux de fractures sont moins élevés dans les pays qui ne consomment pas de lait, par rapport aux pays où on consomme des laitages. En plus, la consommation de lait ne protège pas des fractures chez l’adulte, selon une méta-analyse récente ».

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Un implant cérébral contre les crises d’épilepsie

Voici la nouvelle thérapie proposée par la professeure Rebecca L. Williams-Krnesky et ses collègues du Legacy Research Institute à Portland, de l’Oregon Health and Sciences University et de l’Université Tufts de Boston.

L’épilepsie est une affection neurologique qui génère des crises variant selon le type d’épilepsie de la personne atteinte, les crises de convulsions étant les plus reconnues par la population générale.

Chez les personnes souffrant d’épilepsie, la survenue d’une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil ou un état anxieux. Dans une minorité de cas, la lumière d’un stroboscope à elle seule peut déclencher une crise.

Tel qu’expliqué sur Santé Log, les résultats de leur recherche sur des animaux démontrent que l’implant de soie, libérant un neuromodulateur appelé adénosine, est capable de réduire considérablement les crises épileptiques.

Le niveau élevé de méthylation de l’ADN est lié à l’épilepsie. En libérant plus d’adénosine, la méthylation est diminuée, et donc, les crises aussi.

Les implants sont faits de soie biodégradable et se dissolvent en 10 jours. Pendant ce temps, ils libèreraient suffisamment d’adénosine pour couvrir 3 mois de traitement.

Les résultats ayant été concluants auprès d’animaux devraient mener à des essais cliniques sur l’humain sous peu afin, entre autres, de déterminer les dosages appropriés et la durée de libération.

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Les condoms contre les infections vaginales

C’est une étude chinoise, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale PLoS ONE, qui fait le lien entre l’utilisation du condom et un taux supérieur de bactéries lactobacilles, protectrices contre l’infection.

Cependant, il est spécifié que bien que le lien soit fait, la causalité n’est toujours pas prouvée. La vaginose bactérienne est une infection se développant lorsque l’équilibre bactérien du vagin est déstabilisé.

Plus de 165 femmes sexuellement actives et âgées de 18 à 45 ans ont participé à la recherche. Elles ont toutes subi un frottis vaginal afin de déterminer le score de Nugent (nombre de bactéries), ainsi que la prévalence et l’influence des bonnes bactéries sur leur organisme.

Contrairement aux femmes portant le stérilet, en favorisant la présence de bonnes bactéries, celles utilisant le condom comme moyen de protection sexuel se seraient montrées moins à risque de contracter une vaginose bactérienne. Ces bonnes bactéries protègent également contre l’apparition de celles responsables, entre autres, du VIH.

Elles s’y prennent en rendant l’environnement vaginal quelque peu acide, et donc inhospitalier à ces mauvaises bactéries.

Mesdames, à vos condoms! Non seulement vous vous protègerez contre les grossesses et les maladies sexuellement transmissibles, mais vous aurez moins de chance de contracter ces désagréables infections ô combien inconfortables.

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Nouvelle percée pour le diabète de type 2

Parus dans le journal Diabetes, les résultats d’une récente étude, financée en partie par des subventions de recherche de l’Association canadienne du diabète et des Instituts de recherche en santé du Canada, donnent espoir.

Le Dr Alexey Pshezhetsky, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, a découvert que l’absence d’une certaine protéine, la NEU1, expliquerait notamment la résistance à l’insuline chez les diabétiques de type 2.

Cette percée pourrait contribuer à prévenir cette maladie, alors que le nombre de gens affectés ne cesse de grandir.

« Nous avons découvert que Neu1, une protéine surnommée ainsi d’après son nom “neuraminidase 1”, a pour rôle d’activer ou de désactiver l’absorption du glucose par les cellules du corps, en régulant l’acide sialique qui se forme à la surface des cellules », dit le Dr Pshezhetsky.

« Nous essayons maintenant de trouver un moyen de rétablir les niveaux de Neu1 et sa fonction dans le diabète. Si nous parvenons à éliminer les résidus d’acide sialique de la surface des cellules, les récepteurs de l’insuline seront forcés à absorber le glucose adéquatement. Cela pourrait donner aux médecins la possibilité de réduire le recours au traitement à l’insuline et contribuer à réduire l’épidémie de diabète », explique le Dr Pshezhetsky.

Pour le moment, seuls un régime alimentaire adapté, de l’exercice et l’arrêt du tabagisme font figure de traitement, à part bien sûr les injections d’insuline si le reste ne fonctionne pas.

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La saison de l’herbe à poux est à nos portes

L’Association pulmonaire du Québec publie un communiqué de presse afin de sensibiliser la population à l’arrivée de la saison de l’herbe à poux, que l’on dit à son paroxysme lors des mois de juillet et août.

On parle en fait d’une libération du pollen active entre la fin de juillet et le début d’août, ce qui déclenche plusieurs réactions allergiques à travers la province!

Il est donc grand temps de penser à l’arrachage de cet ennemi d’une saison estivale de qualité. Cependant, pour s’en débarrasser, il faut encore la trouver, un défi parfois de taille, selon l’Association.

« … atteignant une hauteur moyenne de 70 cm, elle possède une tige couverte de poils et surmontée de feuilles d’un vert grisâtre, minces et étroitement découpées », décrit-on dans le communiqué, afin de faciliter le repérage.

On recommande donc de procéder à l’arrachage de l’herbe à poux dans vos environnements immédiats, et on souligne que plusieurs villes organisent des corvées anti-herbes à poux afin d’aider la population.

Surveillez votre corvée d’herbe à poux près de chez vous!

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La FDA balise la notion de « sans-gluten » pour les consommateurs

La mode est au « sans-gluten » pour les plus branchés en nutrition de ce monde, mais pour certaines personnes, il s’agit d’une absolue nécessité.

On parle bien entendu des gens qui souffrent d’une intolérance au gluten, appelée maladie cœliaque, et qui peuvent subir des conséquences graves à la suite de la consommation de gluten.

Cependant, la notion « sans-gluten » demeure vague et reste propice à l’interprétation.

C’est pourquoi la FDA américaine a décidé de réagir, rapporte le site même de la Food & Drug Administration, au plus grand soulagement des défenseurs des droits de ces personnes, qui risquent leur vie au restaurant et au supermarché.

Désormais, sur le territoire américain, les producteurs, fabricants et commerçants devront atteindre certains standards afin de mériter le droit de publiciser la mention « sans-gluten ».

La barre est donc fixée à 20 ppm, soit « parts par million », un nombre suffisamment bas pour garder les personnes à risque hors de danger, toujours selon la FDA.

« Sans une règlementation adéquate des étiquettes, les patients atteints de la maladie cœliaque ne peuvent savoir ce que “sans-gluten” signifie quand ils le voient inscrit sur une étiquette », résume Allessio Fasano, directeur du Center for Celiac Research.