L’enfant développe alors, dans la majorité des cas, le syndrome d’aliénation parentale (SAP). On ne parle pas ici de cas de sévices d’enfants, mais réellement de séparation forcée, qui met souvent l’enfant dans une situation délicate.
Si l’autre parent ou le tuteur devient une ressource « aliénante », il est facile de détruire l’image positive que l’enfant avait de son parent absent.
D’une part, l’enfant qui se fait « laver le cerveau » et qui rejette par la suite le parent absent se retrouve dans une impasse lorsque ce parent revient vers lui. Il voudrait l’aimer, mais le déteste.
Puis, s’il accepte l’amour du parent de retour, il craint que l’aliénant (2e parent ou tuteur) lui retire à son tour son amour. Il se retrouve ainsi en détresse, en peur viscérale d’être abandonné ou rejeté.
Ainsi, si vous vous retrouvez dans la position du parent qui revient vers son enfant, il vous faut comprendre ce sentiment. Vous vous sentirez également repoussé, mais votre enfant ne cherche qu’à être aimé.
Psychology Today vous donne l’ABC à respecter :
1- Toute réunification devrait se faire sous une supervision spécialisée, pour conforter tant l’enfant que le parent.
2- Ne faites ou ne dites rien qui puisse mettre l’enfant au centre d’un conflit entre adultes.
3- Cherchez des moyens de comprendre la colère et le ressentiment du parent aliénant.
4- Considérez des façons de démanteler le réseau d’ennemis créés par le parent aliénant et faites-en des alliés.
5- Ne baissez JAMAIS les bras pour reconquérir votre enfant. Demandez toute l’aide dont vous avez besoin.