Hier (9 mai) était annoncé en grande pompe l’imminent tournage de Bon Cop, Bad Cop 2, ainsi que les détails de la suite du film mettant en vedette Patrick Huard et Colm Feore.
On y apprenait notamment les ambitions du réalisateur Alain Desrochers, que le budget oscillerait autour de dix millions dollars, et que Mariana Mazza et Marc Beaupré s’ajouteraient notamment à l’ancienne distribution.
Mais au-delà de l’enthousiasme évident du public et des protagonistes impliqués, la pression est forte… très forte.
On n’a qu’à penser aux nombreuses suites de film à succès qui se sont écrasées lourdement au box-office et qui se sont fait vilipender par la plume des critiques, pour ressentir soudainement une crainte envers ce projet.
Après tout, quand on a créé le film le plus populaire de l’histoire du box-office canadien (12 millions de dollars en recettes) et qu’on a tenu tête aux Américains, où peut-on aller ensuite?
Patrick Huard semble confiant de relever le défi, lui qui retrouvera son rôle de « Bouchard » dans Bon Cop, Bad Cop 2 en plus de signer le scénario du film.
« Bon Cop est un film que le public s’est vraiment approprié… c’est sûr que ça fait en sorte que les attentes sont élevées pour la suite. On n’a pas le contrôle là-dessus. Il faut s’assurer de faire le meilleur film possible », explique Huard.
Patrick Huard et Alain Desrochers pourront compter sur le retour de Sarah-Jeanne Labrosse (maintenant elle-même une star) et de Lucie Laurier, en plus des nouvelles technologies de tournage, pour tenter de relever un défi qui semble impossible : obtenir autant de succès, sinon plus, qu’avec Bon Cop, Bad Cop, lancé en 2006.
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