Cette nouvelle forme cancérigène s’attaquerait surtout aux femmes, rapporte Science World Report. Elle pose également des difficultés au niveau chirurgical, puisque si le cancer est détecté trop tard, il peut se répandre à tout le visage.
Les chercheurs de la Clinique Mayo ont découvert que lorsque les gènes PAX3 et MAML3 fusionnent, le résultat est une chimère qui cause un sarcome naso-sinusien biphénotypique. Son retrait peut défigurer le patient, mais les chercheurs croient qu’il y a espoir de traiter le cancer avec de la médication.
Les études à propos de ce sarcome ont commencé en 2004, lorsque deux pathologistes de la clinique ont détecté quelque chose de bizarre sur un échantillon de tumeur. Lorsque finalement ils ont conclu à cette découverte, ils ont retracé le premier sarcome naso-sinusien à un échantillon de 1956.
Les scientifiques s’intéressent particulièrement à cette maladie parce qu’elle pourrait offrir des réponses à un cancer commun chez les enfants, appelé le rhabdomyosarcome alvéolaire. Celui-ci présente des similitudes avec la chimère PAX3-MAML3.