Catégories
Uncategorized

Transmission bactéries : se frapper les poings au lieu de se serrer la main

Les poings qui se cognent pour se saluer étaient surtout vus chez les vedettes de hip-hop. De plus en plus, de grandes personnalités telles que Barack Obama et même le Dalaï-Lama utilisent cette méthode, pour être sympathiques bien sûr, mais peut-être aussi pour attraper moins de bactéries.

SARM, grippe, E. coli… les risques sont plus faibles d’attraper ces maladies infectieuses en se frappant les poings, car c’est plus rapide que de serrer la main et il y a moins de surface exposée aux microbes, ce qui signifie qu’il y a moins de chance pour les bactéries de se propager, expliquent des scientifiques de l’Université d’Aberystwyth.

L’étude publiée dans l’American Journal of Infection Control avance également que la vitesse et la force de préhension d’une traditionnelle poignée de main auraient un impact sur la transmission de bactéries, rapporte The Telegraph. « Nous avons constaté que si vous aviez une secousse particulièrement forte de la main, la quantité de bactéries transférée était deux fois plus élevée par rapport à une poignée de main de force moyenne ou douce », a dit le Dr Dave Whitworth.

En résumé, il a été démontré que la majorité des bactéries étaient transmises via une poignée de main. Les risques de contamination étaient diminués de près de la moitié en se claquant les mains (high five) et de 90 % quand les gens se contentaient de se frapper les poings.

Avec les normes sociales et les diverses perceptions de la politesse, est-ce que la frappe des poings pourrait remplacer la traditionnelle poignée de main, si cela peut éviter une épidémie? Selon le Dr Whitworth, ce sera difficile, et l’ancienne génération sera résistante à l’idée. « C’est une décision que chacun aura à prendre. »

Catégories
Uncategorized

Le SARM : quelle chirurgie infantile est la plus touchée?

Avant de subir une chirurgie des voies aériennes ouvertes, environ un tiers des enfants sont colonisés par le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), ont remarqué Alessandro de Alarcon, médecin au Cincinnati Hospital Medical Center, et ses collègues.

C’est en mettant en œuvre un dépistage et un protocole de traitement que les chercheurs se sont aperçus que le taux d’infection postopératoire pouvait devenir similaire chez les enfants qui étaient infectés par le SARM (16 %) avant l’opération et ceux qui ne l’étaient pas (17 %).

Parmi ceux colonisés par le SARM après l’opération, il n’y avait pas plus d’infections, de cas de SARM supplémentaires, de perte du greffon ou de déhiscence que chez les autres, ont rapporté les chercheurs dans Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery.

Compte tenu de leurs résultats et du fait que le SARM complique gravement la procédure opératoire des voies aériennes ouvertes, pouvant causer des échecs catastrophiques, les spécialistes suggèrent que tous les patients soient examinés pour le SARM avant l’opération. De la médication sera administrée en conséquence de la présence ou non du microbe.

La prévalence à être infecté par le SARM avant une chirurgie des voies aériennes ouvertes est élevée à 32,5 %, soit plus élevée que pour n’importe quels autres patients subissant d’autres types de chirurgies, même ceux souffrant de brûlures, qui sont déjà considérés comme étant à risque élevé.

Catégories
Uncategorized

Une combinaison d’infection nocive pour les enfants

Des chercheurs américains ont trouvé que le risque de décès était plus grand chez les enfants qui avaient non seulement la grippe H1N1, mais également une infection aux staphylocoques dorés résistants aux antibiotiques (SARM).
 
À l’hiver 2009-2010, plusieurs enfants en santé ont souffert de graves pneumonies et de défaillances respiratoires. La combinaison des infections était un facteur déterminant, selon l’étude rapportée par Pediatrics.
 
« Il y a un plus grand risque que des SARM deviennent envahissants dans l’organisme en présence du virus H1N1 de la grippe ou d’autres pathogènes. Ces décès parmi des enfants co-infectés constituent un avertissement », explique la Dre Adrienne Randolph.
 
Les données de 838 enfants admis dans 35 services d’urgence américains entre avril 2009 et avril 2010 ont été analysées. Malgré que certains étaient plus vulnérables en raison de maladies chroniques comme l’asthme ou d’un système immunitaire affaibli, 30 % étaient en bonne santé.
 
« On s’attend cette année à des infections grippales au H1N1 chez des enfants. Elles doivent être prévenues par la vaccination, qui offre une protection », ajoute le Dr Tim Uyeki.
En effet, la vaccination demeure le meilleur moyen de prévention de ces infections chez les six mois à six ans, réduisant donc les risques de mortalité.
 
Catégories
Uncategorized

Hausse marquée des cas de SARM

On lit dans Academic Pediatrics que les cas de SARM (staphylococcus aureus résistant à la méticilline) sont en augmentation. Selon une étude américaine, The Annual Report on Health Care for Children and Youth in the United States : Focus on Trends in Hospital Use and Quality, le nombre d’hospitalisations dues au SARM chez les enfants a plus que doublé depuis 2000.

Mentionnons que le staphylococcus aureus résistant à la méticilline, communément appelé SARM, ou staphylocoque doré, se reconnaît justement par une résistance à un antibiotique (la méticilline). Cette infection peut s’avérer mortelle dans certains cas, mais elle est habituellement facile à traiter si elle est reconnue rapidement.

Il semble que la hausse la plus forte s’est produite de 2000 à 2005, et que la stabilité subséquente des cas est surtout attribuable à la façon dont les médecins traitent désormais le SARM. Au début des années 2000, on ne reconnaissait pas la croissance des cas de staphylocoque doré; on le traite maintenant plus efficacement.

Les hospitalisations se sont aussi mises à baisser depuis que la population en sait plus sur le SARM. Les parents reconnaissent mieux, aujourd’hui, les signes de cette infection cutanée.

Catégories
Uncategorized

Les antibiotiques peuvent rendre malade

On apprend dans Archives of Pediatrics & Adolescence Medicine que les antibiotiques augmenteraient le risque de certaines maladies. Des chercheurs affirment que leur administration rendrait l’enfant plus vulnérable au staphylococcus aureus.

Le staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM), communément appelé le « staphylocoque doré », se reconnaît justement à sa résistance aux antibiotiques. Les infections qui en découlent peuvent être graves, voire mortelles.
 
Les chercheurs font remarque que les agents antibactériens avaient déjà été pointés du doigt quant à la contraction du SARM. Un lien vient donc d’être établi entre les médicaments de ce type sous ordonnance et la récurrence de la maladie.
 
Ils ont identifié des enfants atteints du SRMA parmi un échantillonnage (qui était de 1 enfant sur 19) s’étalant de 1994 à 2007 au Royaume-Uni. Le taux annuel d’enfants atteints était de 4,5 sur 100 000.
 
Toutefois, les chercheurs rappellent que les agents antibactériens ne représentent pas nécessairement une prédisposition au SRMA.
Catégories
Uncategorized

Soigner les enfants sans antibiotique?

Des chercheurs ont voulu comparer l’efficacité de deux antibiotiques sur le staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) chez des enfants.

Rappelons que le SARM est une infection bactérienne qui résiste à certains antibiotiques. Il peut entraîner des infections cutanées légères jusqu’à une pneumonie.

Or, après avoir testé deux antibiotiques communs dans le traitement de cette infection chez 191 enfants traités dans un hôpital américain, on a remarqué que 95 % des sujets étaient guéris après 1 semaine, et ce, sans regard à l’antibiotique qui leur avait été administré.

Les enfants qui ont participé à cette recherche étaient des patients de l’Hôpital pour enfants Johns Hopkins à Baltimore. Âgés de 6 mois à 18 ans, ils ont tous été traités entre 2006 et 2009 pour une infection de la peau. Parmi les 191 sujets, 133 avaient le SARM.

Une prochaine étude devrait comparer l’effet d’un antibiotique en tant que tel avec un placebo, pour ainsi vérifier si bien nettoyer et assécher la peau de l’enfant serait une plus simple manière de traiter cette infection.

Les résultats complets de cette recherche se trouvent dans l’édition de mars de Pediatrics.