The National Library of Medicine rapporte la création d’une nouvelle méthode pour tester les gens en prévention du cancer, et qui ne comporte pas de risque inhérent pour la santé.
Ironiquement, les tests scanneurs utilisés en oncologie pour dépister les cas de cancer utilisent des radiations qui peuvent contribuer au développement de problèmes de santé chez les patients testés, voire du cancer lui-même. On parle d’un risque accru chez les enfants et les « jeunes adultes », soit jusqu’à 40 ans.
Mais selon le Dr Heike Daldrup-Link, de l’école de médecine de Stanford, la solution pourrait maintenant être à nos portes.
« Nous pouvons résoudre le problème et le dilemme liés à la nécessité d’un scanneur pour tout le corps et son risque potentiel de provoquer un cancer plus tard au cours de la vie d’un patient », explique le Dr Daldrup-Link.
Cette solution se traduit par l’utilisation d’un test par résonnance magnétique doublé d’un agent contrastant, un genre de supplément, qui permet de mieux voir ce qui se passe dans le corps d’un patient. Un premier essai sur 22 patients a démontré une efficacité similaire à celle du scanneur par radiations.
Même s’il s’agit d’une belle percée, d’autres études et tests sont à faire avant que cette nouvelle méthode soit approuvée et utilisée sur une large échelle.
Les conclusions de cette étude ont été publiées dans le journal The Lancet Oncology en février.