Catégories
Uncategorized

Gènes reliés à l’Alzheimer et la schizophrénie présents dès la naissance

Pour l’étude menée aux États-Unis, le cerveau de 272 nouveau-nés âgés d’à peine quelques heures a été numérisé en utilisant la résonnance magnétique.

Leur ADN a également été analysé, les chercheurs ciblant particulièrement 10 variations communes dans 7 gènes qui sont liés à la structure cérébrale chez les adultes. Ces gènes sont également associés à l’autisme, la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, le trouble bipolaire, l’anxiété et la dépression.

Certaines variations génétiques, en particulier une qui est directement reliée à l’Alzheimer, étaient très similaires dans le cerveau des nouveau-nés et celui des adultes. Certaines autres variantes différaient chez le nouveau-né et l’adulte, ce qui veut dire qu’elles se développent plus tard dans la vie, par exemple à la puberté.

« Nos résultats suggèrent que le développement prénatal du cerveau pourrait avoir une très grande influence sur le risque de troubles psychiatriques plus tard dans la vie d’une personne », a affirmé l’auteure de l’étude, Rebecca Knickmeyer, citée par ScienceDaily.

Celle-ci a remarqué que tout un nouveau champ d’études pourrait être développé afin d’éventuellement arriver à prévenir le déclenchement de ces conditions par une intervention très tôt dans la vie des enfants à risque.

Catégories
Uncategorized

La voix de la conscience démystifiée : vers un traitement de la schizophrénie?

Ceux qui sont familiers avec ce que l’on appelle communément « la petite voix » seront soulagés d’apprendre que des chercheurs ont réussi à la définir de façon scientifique, rapporte Topsante.com.

Et ils sont nombreux à entendre cette voix dans leur tête, bien qu’ils ne soient pas tous enclins à s’en vanter lors de réceptions ou d’apparitions publiques.

Pourtant, il semble que le phénomène soit tout à fait normal. Il appert que la voix provient des zones auditives présentes dans le cerveau, qui stockent toutes les pensées que nous accumulons quotidiennement.

Les chercheurs à la tête de cette étude peu banale publiaient leurs conclusions dans la plus récente édition de The Journal of Neuroscience. On y apprend que le cerveau peut avoir des réactions qui sont similaires à des voix, comme si quelqu’un d’autre nous parlait.

Pour le prouver, les scientifiques ont fait lire des sujets, silencieusement, et ont analysé les réponses cérébrales qui s’ensuivaient. Clairement, ils ont constaté que le système de traitement de la voix du cerveau est actif lorsqu’on « lit dans notre tête ».

Cette percée, qui peut sembler banale à première vue, pourrait mener à des traitements éventuels de la schizophrénie, ainsi que de certains types de comportements dépressifs.

Catégories
Uncategorized

Des perturbations du développement cérébral à l’origine d’un sous-type de schizophrénie

(Relaxnews) – Des chercheurs de l’Inserm ont découvert des variations des formes du cerveau chez certains patients atteints de schizophrénie, ouvrant la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques.

Il est toujours difficile d’établir un diagnostic exact et de déterminer les causes de la schizophrénie de façon certaine. Cependant, une équipe de l’Inserm s’est intéressée aux similarités anatomiques du cerveau de deux groupes de patients schizophrènes : ceux avec et sans signes neurologiques mineurs.

Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé une nouvelle technique permettant d’analyser les données d’imagerie par résonance magnétique (IRM) anatomique. Ils ont ainsi découvert que les patients atteints de schizophrénie avec des signes neurologiques mineurs, notamment des difficultés motrices et sensorielles, présentaient des plis du cortex cérébral moins marqués que les personnes sans signes neurologiques.

« On en déduit qu’il y aurait eu des perturbations lors des étapes majeures du développement du cerveau, entraînant des trajectoires de développement cognitif et moteur différentes. […] Cette découverte permettra à terme de mieux adapter les stratégies thérapeutiques en prenant en compte les particularités individuelles des patients, et également d’intervenir le plus tôt possible », expliquent les auteurs de l’étude.

Catégories
Uncategorized

Les mères intolérantes au gluten font-elles des enfants schizophrènes?

C’est l’étrange constat qu’ont fait des scientifiques de l’Institut Karolinska en Suède et du Centre de l’enfance de l’Université Johns Hopkins à Baltimore. Les résultats sont parus dans The American Journal of Psychiatry.

Les enfants nés d’une mère ayant des niveaux anormalement élevés d’anticorps à la protéine de gluten de blé avaient près de deux fois plus de risque de développer la schizophrénie plus tard dans la vie, par rapport aux enfants qui avaient des niveaux normaux d’anticorps de gluten.

Pour en arriver à cette conclusion, des échantillons de sang néonatal d’enfants nés entre 1975 et 1985 ont été analysés pour voir les niveaux d’anticorps IgG dans les produits laitiers et céréaliers qui leur avait été transmis.

Parmi les 764 dossiers de naissance, 211 personnes avaient développé des psychoses et troubles délirants tels que la schizophrénie.

Les scientifiques tiennent à préciser que même s’il y a un lien fort, l’intolérance au gluten chez la mère n’est pas assurément source de maladie mentale chez l’enfant.

Selon les experts, l’exposition à certains éléments avant et pendant la grossesse et après la naissance peut préprogrammer la santé physique et psychique de l’adulte. Le mode de vie et les gènes ne seraient donc pas les seuls facteurs qui peuvent influencer la santé mentale d’une personne à l’âge adulte, selon eux.

Par le passé, il a été prouvé que les schizophrènes étaient plus susceptibles de souffrir de la maladie coeliaque, une maladie auto-immune rare caractérisée par une sensibilité au gluten.

Catégories
Uncategorized

Ces enfants qui entendent des voix

Pour les chercheurs de Dublin, qui ont mené l’étude auprès de 2500 enfants, la maladie mentale, telle que la schizophrénie, n’est pas nécessairement associée aux voix qu’un enfant peut entendre dans sa tête.

Il y aurait toutefois matière à s’inquiéter si les voix persistent plus tard à l’adolescence et à l’âge adulte.

Il a été démontré que sur la totalité des 13-16 ans étant victimes d’hallucinations auditives, 80 % d’entre eux étaient également atteints d’un trouble mental diagnostiqué, écrit le Belfast Telegraph.

Pour en arriver à cette donnée, des jeunes ont confirmé aux chercheurs de cette étude psychiatrique qu’ils entendaient des conversations complètes entre diverses personnes pendant plusieurs minutes, tandis que d’autres étaient en mesure de capter quelques phrases isolées.

Des tests ont donc permis d’identifier que plus d’un enfant sur cinq, âgé de 11 à 13 ans, est susceptible d’entendre des voix et ainsi souffrir d’hallucinations auditives.

Le Dr Ian Kelleher se veut rassurant en mentionnant que le phénomène, qui peut être très envahissant et fréquent pour certains, a tendance à disparaître en vieillissant.

En effet, seulement 7 % des 13-16 ans ayant pris part à l’enquête ont affirmé entendre des voix, contre 21 à 23 % des 11-13 ans.

Catégories
Uncategorized

Ces enfants qui entendent des voix

Pour les chercheurs de Dublin, qui ont mené l’étude auprès de 2500 enfants, la maladie mentale, telle que la schizophrénie, n’est pas nécessairement associée aux voix qu’un enfant peut entendre dans sa tête.

Il y aurait toutefois matière à s’inquiéter si les voix persistent plus tard à l’adolescence et à l’âge adulte.

Il a été démontré que sur la totalité des 13-16 ans étant victimes d’hallucinations auditives, 80 % d’entre eux étaient également atteints d’un trouble mental diagnostiqué, écrit le Belfast Telegraph.

Pour en arriver à cette donnée, des jeunes ont confirmé aux chercheurs de cette étude psychiatrique qu’ils entendaient des conversations complètes entre diverses personnes pendant plusieurs minutes, tandis que d’autres étaient en mesure de capter quelques phrases isolées.

Des tests ont donc permis d’identifier que plus d’un enfant sur cinq, âgé de 11 à 13 ans, est susceptible d’entendre des voix et ainsi souffrir d’hallucinations auditives.

Le Dr Ian Kelleher se veut rassurant en mentionnant que le phénomène, qui peut être très envahissant et fréquent pour certains, a tendance à disparaître en vieillissant.

En effet, seulement 7 % des 13-16 ans ayant pris part à l’enquête ont affirmé entendre des voix, contre 21 à 23 % des 11-13 ans.

Catégories
Uncategorized

Bientôt un test sanguin pour détecter la schizophrénie?

Une équipe du Karolinska Institute a trouvé un biomarqueur de la schizophrénie dans le sang des patients atteints.
 
On constate un changement épigénétique chez les malades, ce qui permettrait d’évaluer l’âge de l’apparition de la maladie ainsi que sa gravité.
 
Cette découverte permet maintenant le développement d’un test de sang qui pourrait non seulement aider à diagnostiquer la maladie très tôt, mais aussi effectuer le suivi pour mesurer l’efficacité des traitements.
 
« Les résultats de cette étude suggèrent que les mécanismes épigénétiques sont d’une grande importance dans la maladie mentale et qu’ils peuvent aussi être liés à l’âge au début de la maladie », explique l’auteur principal de l’étude, le professeur Tomas Ekström, au Faseb Journal.
 
Rappelons que la schizophrénie affecte 1 % de la population, et que les risques sont encore plus importants lorsqu’il y a des antécédents familiaux.
 
Catégories
Uncategorized

Les enfants atteints de schizophrénie perdent de la matière grise

Ces adolescents ont également eu un pic supérieur à la moyenne de ce que l’on appelle le « liquide céphalo-rachidien » au même endroit, explique une étude publiée dans le numéro d’Archives of General Psychiatry.

Le cerveau baigne dans le liquide céphalo-rachidien. Les enfants qui ont ces évolutions cérébrales font face à un risque plus accru d’hospitalisation, de maladies graves et à un moins bon pronostic global.

« Nous avons constaté la progression de la perte de matière grise après deux ans de suivi chez les patients qui se sont retrouvés avec un diagnostic de schizophrénie, mais pas la maladie bipolaire, par rapport à des témoins sains », a expliqué le Dr Celso Arango de l’Hôpital général Gregorio Universitario Maranon à Madrid, en Espagne.

Les résultats proviennent d’une analyse des changements dans le cerveau détectés à l’aide d’IRM sur une période de deux ans parmi 61 patients qui avaient reçu un diagnostic d’une gamme de différentes psychoses.

Catégories
Uncategorized

Un lien entre la schizophrénie et l’épilepsie

Pour la première fois, les chercheurs ont découvert un lien bidirectionnel entre la schizophrénie et l’épilepsie.
En effet, les personnes schizophrènes ont jusqu’à six fois plus de risques de faire des crises d’épilepsie.
 
L’équipe du China Medical University Hospital de Taichung croit que ce lien ferait partie des facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux.
 
Toutefois, les recherches doivent s’approfondir afin de mieux comprendre les mécanismes qui relient les deux maladies, mentionne la revue Epilepsia.
 
16 000 personnes schizophrènes et souffrant aussi d’épilepsie ont été suivies entre 1999 et 2008 pour arriver à ces conclusions.
 
Au Canada, on estime que 1 % de la population est touchée par la schizophrénie. Tout comme l’épilepsie, il s’agit d’une maladie complexe. Comme pour tout ce qui touche le cerveau, les experts continuent de faire des découvertes dans le domaine.

Catégories
Uncategorized

L’âge du père crée un changement génétique

Une étude récemment parue dans Translational Psychiatry soutient qu’un changement génétique expliquerait la prédominance de l’autisme et de la schizophrénie chez les enfants dont le géniteur a un âge avancé.

On s’est basé sur des souris pour démontrer le phénomène. En comparant des souriceaux provenant de mâles de 3 mois et d’autres dont le géniteur était plus vieux, soit de 14 à 16 mois, on a remarqué une différence au niveau de l’ADN.

Ceux qui étaient nés d’un père plus âgé présentaient un plus grand nombre de copies d’un même gène (CNV pour « Copy Number Variation »). Il s’agit de la première évidence d’un mécanisme biologique faisant en sorte que les enfants nés d’un père plus âgé sont plus enclins à développer l’autisme ou la schizophrénie.

On parle ici de 50 % plus de risques, si le père a 50 ans ou plus. Il semble que les hommes devront s’inquiéter à leur tour de leur horloge biologique.