Le professeur Franck Schürhoff et son équipe, du Groupe hospitalier Chenevrier-Mondor, ont découvert que le risque de schizophrénie augmente selon l’âge du père lors de la conception de l’enfant.
Les enfants prématurés sont plus à risque de développer des troubles tels que l’hyperactivité, les tics nerveux, le TDA, le désordre obsessif compulsif et la dépression majeure. Selon Science Daily, une étude récente affirme que des ultrasons peuvent désormais détecter les dommages précurseurs.
La schizophrénie touche 1 % de la population et se caractérise notamment par la paranoïa, les troubles cognitifs, les hallucinations et la détérioration du comportement social.
En raison de répercussions observées chez des bébés, Santé Canada réclame aux fabricants de médicaments antipsychotiques de bonifier l’étiquetage de leurs produits.
Cette mesure préventive devrait aussi sous-entendre qu’une femme qui est ou qui souhaite devenir enceinte, mais qui prend des antipsychotiques, doit absolument en aviser son médecin. Toutefois, un arrêt des médicaments ne doit pas être envisagé, car cela pourrait avoir des répercussions très graves.
Un gène associé à la schizophrénie
Une recherche, dont les détails sont publiés dans l’édition d’avril de l’American Journal of Psychiatry, nous apprend qu’une variation génétique peut augmenter le risque de schizophrénie chez certains individus.
La Dre Linda Brzustowicz et ses collègues, de l’Université Rutgers au New Jersey, ont travaillé avec 24 familles canadiennes dont plusieurs membres souffraient de la maladie.
Ils ont découvert qu’une mutation au niveau du gène NOS1AP était associée à la schizophrénie.
Mme Brzustowicz croit toutefois que plusieurs facteurs, y compris environnementaux, peuvent causer la maladie : « Un gène altéré ne signifie pas automatiquement la maladie. »