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La schizophrénie liée à l’âge du père lors de la conception

Le professeur Franck Schürhoff et son équipe, du Groupe hospitalier Chenevrier-Mondor, ont découvert que le risque de schizophrénie augmente selon l’âge du père lors de la conception de l’enfant. 

« À partir de 35 ans, le risque est multiplié par deux, puis il augmente de façon linéaire avec l’âge. Au-delà de 50 ans, il est multiplié par 4 », déclare le Pr Schürhoff après avoir analysé 13 études publiées entre 2000 et 2009.
 
La revue L’Encéphale rappelle que ce même genre de lien a été observé pour l’autisme et les troubles bipolaires, mais on ne retrouve pas ce lien avec la mère.
 
La schizophrénie se caractérise par de la paranoïa, des hallucinations, des troubles cognitifs et une détérioration du comportement social. Cette maladie touche 1 % de la population.
 
Des mutations génétiques seraient en cause en ce qui concerne le lien avec l’âge du père. À 20 ans, les spermatogonies, précurseurs des spermatozoïdes, sont divisées 200 fois, mais à 40 ans, ils subissent 600 divisions alors que chez la femme, les cellules germinales n’ont que 24 divisions. Ainsi, les risques de transmission de mutations sont plus importants avec le père.
 
Cependant, plus d’études sont nécessaires pour mieux comprendre le mécanisme.
 
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Des ultrasons qui détectent les désordres comportementaux des enfants prématurés

Les enfants prématurés sont plus à risque de développer des troubles tels que l’hyperactivité, les tics nerveux, le TDA, le désordre obsessif compulsif et la dépression majeure. Selon Science Daily, une étude récente affirme que des ultrasons peuvent désormais détecter les dommages précurseurs.

La recherche a été menée en collaboration avec divers spécialistes de l’Institut psychiatrique de l’Université Columbia, dans l’État de New York, en psychiatrie, embryologie, pédiatrie et néonatalogie. C’est la docteure Agnes Whitaker qui est l’instigatrice du rapport publié dans l’édition de juillet du Archives of General Psychiatry.
 
L’information mise en lumière rapporte que ce sont les dommages causés aux matières grise et blanche du cortex cérébral, avant la naissance, qui sont responsables du développement ultérieur de désordres psychologiques et comportementaux.
 
Depuis des décennies, les spécialistes spéculaient sur l’implication de ces dommages, surtout au niveau des bébés prématurés. Il s’agit de la première recherche apportant une causalité probante.
 
En parallèle, un système par ultrasons a été développé et permet la détection des dommages du cortex cérébral du nouveau-né. Ainsi, les prématurés qui présenteront le diagnostic pourront immédiatement être pris en charge et suivis par les services de pédiatrie et de psychiatrie.
 
Whitaker poursuit ses recherches pour développer le même système pour la schizophrénie, qui se développe principalement à l’âge adulte.
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Des mutations génétiques expliqueraient la schizophrénie

Une équipe de l’Université de Montréal vient de trouver des gènes qui n’avaient jamais été liés à la schizophrénie jusqu’ici.
 
Selon le Nature Genetics, des mutations du gène novo, qui sont des erreurs génétiques, sont plus présentes chez les schizophrènes, mais pas chez leurs parents.
 
Cette découverte pourrait donc ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.
 
« Parce que les mutations apparaissent dans de nombreux gènes différents, nous pourrons maintenant commencer à établir des réseaux génétiques pour définir comment ces mutations prédisposent à la schizophrénie », explique Simon Girard de l’Université.
 
Les chercheurs ont séquencé l’ADN de 14 patients et de leurs parents afin de trouver les variations génétiques possibles.

La schizophrénie touche 1 % de la population et se caractérise notamment par la paranoïa, les troubles cognitifs, les hallucinations et la détérioration du comportement social.

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Mesure médicale informative pour les nouveau-nés

En raison de répercussions observées chez des bébés, Santé Canada réclame aux fabricants de médicaments antipsychotiques de bonifier l’étiquetage de leurs produits.

Rappelons que des mouvements musculaires anormaux ainsi que des signes de sevrage, entre autres, ont été remarqués chez des nouveau-nés dont la mère avait dû prendre ce type de médicaments durant la grossesse.
 
Lesdits symptômes ont été observés durant quelques heures ou jours suivant la naissance, selon l’enfant. Leur gravité varie aussi selon les cas. Parmi ceux décrits, on retrouve des changements du tonus musculaire, des tremblements, de la somnolence et de la difficulté à manger, voire à respirer.

Cette mesure préventive devrait aussi sous-entendre qu’une femme qui est ou qui souhaite devenir enceinte, mais qui prend des antipsychotiques, doit absolument en aviser son médecin. Toutefois, un arrêt des médicaments ne doit pas être envisagé, car cela pourrait avoir des répercussions très graves.

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Nouvelle compréhension de la schizophrénie

Des chercheurs de l’Université McGill à Montréal viennent de faire une importante découverte concernant les maladies avec symptômes de confusion cérébrale, telles que la schizophrénie ou les troubles obsessifs compulsifs.
 
Apparemment, il y aurait un mauvais fonctionnement des neurones chargés de filtrer l’information visuelle. Les neurones de la perception livreraient un combat avec celles de la programmation des actions pour avoir accès à de l’information pertinente, rapporte la revue Neuron.
 
Jusqu’ici, on croyait qu’il y avait plutôt une anomalie du cortex préfrontal, ce qui expliquait aussi la difficulté à se concentrer, l’impulsivité, la perte d’inhibition et les comportements inappropriés.
 
Cependant, les chercheurs ont découvert dans le cerveau un filtre qui diminue la confusion.
 
« Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cerveau ne dispose que d’une capacité limitée lorsqu’il s’agit de traiter l’information. De l’ensemble de l’information visuelle qu’il reçoit, le cerveau ne peut qu’en traiter environ 1 % », mentionne le professeur Julio Martinez-Trujillo.
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Pouvoir prédire la schizophrénie avant les premiers symptômes

Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg en Écosse mentionnent que l’imagerie médicale du cerveau permettrait de prédire l’apparition de la schizophrénie chez les jeunes avec des antécédents familiaux.
 
Ainsi, il serait possible de faire un diagnostic très précoce et d’amorcer les traitements beaucoup plus tôt.
 
On a constaté , chez les personnes qui sont atteintes par cette maladie, une diminution accélérée des tissus cérébraux, bien avant qu’elles ne soient malades.
 
La schizophrénie est liée à une diminution des tissus, surtout dans la zone du cerveau qui gère la personnalité, la prise de décisions et le comportement social.
 
Jusqu’ici, on ignorait si cette diminution pouvait se voir avant que le patient ne devienne malade et c’est finalement le cas, rapporte le journal Biological Psychiatry.
 
La schizophrénie se caractérise notamment par des idées délirantes et des hallucinations.
 
Les jeunes avec des antécédents familiaux pourraient donc savoir s’ils seront eux aussi atteints et entamer les traitements beaucoup plus tôt pour une meilleure qualité de vie.
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Un faible taux de vitamine D chez les bébés double le risque de schizophrénie plus tard

Les Archives of General Psychiatry publient les résultats de travaux scientifiques du Queensland Bran Institute qui mentionnent que la vitamine D serait liée à la schizophrénie.
 
En fait, les chercheurs ont récolté des échantillons de sang de nouveau-nés et ont comparé leur concentration de vitamine D à celle de bébés ayant développé la schizophrénie plus tard. On remarque qu’un faible taux de vitamine D chez les nouveau-nés double le risque de développer la maladie à l’âge adulte.
 
La vitamine D provient surtout du soleil et est absorbée par la peau, mais certains poissons gras en contiennent également. Elle est importante pour la santé des os et la croissance du cerveau.
 
On constate que les bébés nés en hiver sont également plus susceptibles de devenir schizophrènes plus tard, certainement attribuable au fait que le soleil est plus rare en cette saison froide.
 
Parmi les symptômes de la schizophrénie, on note des délires et le fait d’entendre des voix.
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Un manque de fer durant la grossesse peut causer la schizophrénie

Les médecins recommandent souvent aux femmes de prendre des suppléments de fer durant leur grossesse pour éviter l’anémie. Voici qu’une nouvelle étude dévoile une raison de plus de se conformer à ce conseil.
 
Selon le site internet Canada.com, des chercheurs ont découvert que les bébés dont les mères ont souffert d’anémie durant leur grossesse sont plus susceptibles de développer une schizophrénie à l’âge adulte.
 
Selon le Dr Holger Srensen de l’Hôpital universitaire de Copenhague, au Danemark, le fer est nécessaire à la production d’hémoglobine qui distribue l’oxygène dans le corps. Les femmes enceintes ont donc besoin de plus de fer, car elles portent un poids supplémentaire et doivent s’assurer de la bonne circulation de l’oxygène vers l’enfant.
 
Une carence en fer nuit à l’apport d’oxygène et de nutriments vers le fœtus, ce qui augmente les risques de schizophrénie plus tard. On estime que les bébés exposés à un manque de fer alors que leur mère était enceinte ont 60 % plus de risques de développer ce trouble mental.
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Une grippe durant la grossesse augmente les risques de schizophrénie

La revue Biological Psychiatry nous apprend qu’une grippe durant une grossesse augmente les risques que l’enfant présente des signes de schizophrénie une fois adulte.
 
Les recherches démontrent qu’il y a une prédisposition à la schizophrénie s’il y a eu une infection virale alors que le bébé était encore dans l’utérus de la mère.
 
La nouvelle étude suggère également que la prise de médicaments peut freiner le développement de cette maladie.
 
Des scientifiques de l’Université de Tel-Aviv, en Israël, ont exposé des rates à une substance ayant les mêmes propriétés que la grippe et ont suivi le développement de leur progéniture.
 
Les bébés rats sont nés normaux et ont eu une enfance et une adolescence normale. Par contre, ils présentaient des signes de schizophrénie à l’âge adulte.
 
On a remarqué la même tendance chez les humains qui, eux, présentent les premiers symptômes de la maladie vers l’âge de 20 ans.
 
Alors que les antipsychotiques sont seulement prescrits aux premiers signes de la maladie, les chercheurs israéliens proposent de prescrire le traitement avant l’âge adulte, ce qui permettrait de bloquer les symptômes de schizophrénie et empêcher que la maladie se développe.
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Un gène associé à la schizophrénie

Une recherche, dont les détails sont publiés dans l’édition d’avril de l’American Journal of Psychiatry, nous apprend qu’une variation génétique peut augmenter le risque de schizophrénie chez certains individus.

La Dre Linda Brzustowicz et ses collègues, de l’Université Rutgers au New Jersey, ont travaillé avec 24 familles canadiennes dont plusieurs membres souffraient de la maladie.

Ils ont découvert qu’une mutation au niveau du gène NOS1AP était associée à la schizophrénie.

Mme Brzustowicz croit toutefois que plusieurs facteurs, y compris environnementaux, peuvent causer la maladie : « Un gène altéré ne signifie pas automatiquement la maladie. »