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Stress et schizophrénie vont de pair

En analysant les dossiers médicaux de 88 000 enfants nés à Jérusalem de 1964 à 1976, une équipe de chercheurs de l’Université de New York a découvert que le stress ressenti par le foetus lors de la grossesse augmente son risque de souffrir de schizophrénie.

Les filles dont la mère en était à son deuxième mois de grossesse lors de la guerre des Six Jours entre Israéliens et Arabes présentaient un risque 4,3 fois plus grand d’être touchées par la schizophrénie que les autres participantes à cette étude.

Chez les garçons, cette fréquence est un peu moins élevée : le risque est 1,2 fois supérieur à celui des garçons dont les mères n’ont pas subi un tel stress.

Les scientifiques expliquent ce phénomène par les hormones du stress, qui traversent le placenta et finissent par affecter le foetus.

D’autres chercheurs en sont arrivés à des conclusions similaires en observant des poupons nés de mères ayant connu la crise du verglas en 1998.

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Les hormones pour aider les femmes schizophrènes

Une étude de l’université Monash à Melbourne, en Australie, démontre que le traitement aux hormones estradiol, l’hormone la plus commune provenant de l’estrogène, améliore la qualité de vie des femmes atteintes de schizophrénie.

La schizophrénie est une maladie qui découle d’une modification du fonctionnement du cerveau. Ce trouble, qui touche 1 % de la population, se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques.

Les chercheurs ont testé sur 102 femmes un nouveau traitement prometteur. La moitié du groupe a reçu un timbre d’estradiol, l’autre moitié étant traitée de façon traditionnelle.

Durant les 28 jours de traitement, les patientes traitées aux hormones ont vu leur condition se détériorer moins rapidement que les autres patientes.

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La technologie au service de la schizophrénie

Selon une recherche, dont les résultats ont été présentés lors de la journée scientifique annuelle de la Chaire Eli Lilly Canada de recherche en schizophrénie de l’Université de Montréal, la tâche des intervenants auprès des patients schizophréniques est grandement facilitée depuis l’arrivée de certains gadgets technologiques.

À titre d’exemple, des chercheurs ont mis au point un agenda électronique programmé de type Blackberry afin de rappeler aux participants les activités quotidiennes à réaliser, de noter la fréquence des symptômes et d’acheminer des demandes d’assistance à l’équipe traitante.

L’usage de ces appareils a permis aux sujets d’être davantage sécurisés et d’améliorer leur estime d’eux-mêmes.

Le Dr Emmanuel Stip, psychiatre chercheur à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, soutient quant à lui que les intervenants ont particulièrement apprécié l’amélioration de la communication et du suivi des symptômes de la maladie auprès de leurs patients.

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L’hospitalisation chez les schizophrènes

Une recherche menée par l’Institut canadien d’information sur la santé dévoile des statistiques qui pourraient faire réfléchir les intervenants en santé mentale.

En effet, près de 38 % des patients schizophrènes sont hospitalisés à nouveau dans l’année qui suit leur congé d’hospitalisation. L’étude démontre aussi que plus le séjour initial a été long, moins les schizophrènes risquent de retourner en milieu hospitalier.

En effet, les patients de l’étude qui avaient séjourné à l’hôpital entre une à deux semaines ont eu 21 % moins de risque d’être réadmis dans les 30 jours qui suivaient leur congé, comparativement aux patients qui ne sont demeurés qu’une semaine ou moins.

En raison de la nature chronique et débilitante de la schizophrénie, les chercheurs notent que ces types de patients ont besoin de plus de stabilité que les autres.

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Feu vert pour le Zeldox

Désormais, les Canadiens aux prises avec ce trouble psychotique pourront être traités avec le Zeldox (chlorhydrate de ziprasidone) grâce à l’autorisation de l’agence fédérale de la santé.

Le Dr Emmanuel Stip, un psychiatre du Centre de recherche Fernand-Séguin de l’Hôpital Louis-Hyppolyte Lafontaine, à Montréal, accueille favorablement l’arrivée au Canada de cet antipsychotique : « Zeldox constitue une percée qui arrive à point. En effet, ce produit permet de maîtriser les symptômes de la schizophrénie et semble entraîner un gain de poids moins important que les autres médicaments antipsychotiques. Or, on sait que la prise de poids peut accroître le risque de diabète et de maladie cardiaque. Certains de ces effets secondaires sont souvent pénibles et peuvent conduire à la stigmatisation du patient; ils constituent par ailleurs l’une des principales raisons de l’abandon du traitement. »

Au Canada, 300 000 personnes sont atteintes de schizophrénie, une maladie incurable, qui se caractérise par des symptômes comme le délire, les hallucinations, une méfiance anormale, un repli sur soi, la dépression ou l’anxiété.