Catégories
Uncategorized

Sclérose en plaques : S’en protéger par l’éducation

Une récente étude italienne publiée dans la revue Restorative Neurology and Neuroscience nous fait part d’un intéressant facteur pouvant contribuer à la minimisation des déficits cognitifs chez les patients de sclérose en plaques (SEP).

Des tests cognitifs ont été effectués sur 50 patients atteints de SEP et un groupe de 157 personnes non atteintes. Les résultats ont clairement démontré que les individus souffrant de SEP ayant un niveau d’éducation supérieur semblaient « protégés » contre les troubles cognitifs associés à la maladie. Ceux ayant reçu une éducation limitée démontraient un score beaucoup moins élevé.

Importante constatation, la réussite professionnelle et la fatigue n’ont démontré aucun impact sur la sévérité des déficits.

Le rôle de la fatigue a en effet aussi été évalué, car il était suggéré qu’elle avait un effet négatif sur les performances cognitives, qui ont été évaluées grâce à l’échelle PASAT (Paced Auditory Serial Addition Test), utilisée afin de détecter les déficits des patients de SEP.

Le compte-rendu final de la recherche est cité comme suit : « Une éducation limitée est donc un facteur de risque de déficience cognitive chez les personnes atteintes de maladies neurologiques telles que la SEP, alors qu’un niveau d’éducation élevé peut tout à fait être considéré comme un facteur de protection contre les troubles cognitifs associés à la maladie ».

Catégories
Uncategorized

Nouveau traitement contre la sclérose en plaques

Un nouveau traitement contre la sclérose en plaques, oral cette fois, est maintenant offert au Canada.
 
Santé Canada vient de permettre la commercialisation du Gilenya (fingolimod) de Novartis Pharma. Il s’agit du tout premier traitement oral contre la sclérose en plaques.
 
Ce dernier agit sur l’évolution de la maladie dans sa forme cyclique, c’est-à-dire avec des poussées et des rémissions. Jusqu’à présent, les patients n’avaient d’autres choix que de procéder à des injections de médicaments ou des perfusions régulières afin de pouvoir avoir une meilleure qualité de vie.
 
Maintenant, le médicament oral sera une nouvelle option sécuritaire, plus commode et moins douloureuse pour les personnes malades.
 
Pour le moment, on ignore encore la cause exacte de la sclérose en plaques. Différentes hypothèses ont été émises quant à son origine, mais toutes sont contestées par d’autres médecins. Les études sur le sujet se poursuivent. Pour ce qu’on en sait, la sclérose en plaques serait une maladie neurologique et auto-immune.
Catégories
Uncategorized

La sclérose en plaques ne serait pas seulement génétique

De plus en plus, les chercheurs croient qu’un facteur environnemental pourrait aussi déclencher la sclérose en plaques.
 
Selon la revue Nature, des chercheurs américains viennent encore une fois d’émettre cette hypothèse. On ne remet pas en question le facteur génétique, mais on croit qu’il pourrait y avoir d’autres causes.
 
Les chercheurs n’ont trouvé aucune différence génétique chez trois couples de jumeaux après avoir séquencé leur génome. Rien qui pourrait expliquer pourquoi seul un des jumeaux était atteint par la maladie et que l’autre était en parfaite santé, ce qui se produit dans 70 à 75 % des cas de jumeaux.
 
Par contre, malgré les avancées de la technologie, la technique de séquençage des génomes est encore très jeune et quelque chose aurait pu échapper aux chercheurs à ce stade-ci.
 
D’autre part, on ignore pour le moment quel serait le facteur environnemental qui pourrait déclencher la maladie. Des recherches étudient des facteurs comme le manque de vitamine D, le tabagisme, une trop grande consommation de gras animal, un contact avec des solvants chimiques en milieu de travail.
 
Certains croient également qu’une infection virale pourrait déclencher une réaction menant à la maladie.
Catégories
Uncategorized

Lueur d’espoir concernant la sclérose en plaques

Une expérimentation menée sur 21 personnes souffrant de la sclérose en plaques a suscité l’espoir alors qu’une transplantation de cellules souches semble avoir ralenti, voire réparer, les dommages neurologiques créés par cette maladie du système nerveux central où le système immunitaire attaque la myéline, une substance qui forme une gaine entourant certaines fibres nerveuses.

Le Dr Richard K. Burt, de l’école de médecine de l’Université de Chicago, a développé une technique de greffe de cellules souches chez des patients atteints de sclérose en plaques précoce afin que ces cellules fabriquent de nouvelles cellules sanguines.

Trois ans après l’intervention, tous les sujets ont avoué que l’état de la maladie neurodégénératrice n’avait pas progressé et qu’ils ressentaient très peu d’effets secondaires.

Tous les détails se retrouvent dans la version en ligne de The Lancet Neurology.

Catégories
Uncategorized

Taux élevé de sclérose en plaques au pays

Une étude, menée par l’Organisation mondiale de la santé et la Fédération internationale des associations de sclérose en plaques (MSIF), affirme que le Canada est l’un des pays où le taux de sclérose en plaques est le plus élevé.

Cette enquête, réalisée dans 100 pays, avait pour objectif de fixer la fréquence de la maladie dégénérative auprès de la population mondiale.

Ainsi, 133 Canadiens sur 100 000 souffrent de sclérose en plaques, plaçant ainsi le Canada en 5e position concernant le taux de la maladie. Les États-Unis, l’Allemagne, la Norvège et la Hongrie présentent des taux supérieurs.

Heureusement, la qualité des soins au Canada est un exemple à suivre, selon Allan Thompson, haut responsable de la MSIF. Cependant, il croit qu’il y a toujours place à l’amélioration en matière de qualité de vie. « Le fait de demeurer au travail est tellement important pour la qualité de vie et l’estime de soi. On fait abstraction de cela dans la plupart des pays et le Canada tomberait probablement dans ce groupe », a affirmé M. Thompson.